Vue sur Tokyo depuis le Park Hotel Tokyo

Dix jours à Tokyo

Dix jours à Tokyo, mais en deux fois. C’est ici que nous allons commencer et finir notre voyage au Japon.

Il y a tellement de choses à faire à Tokyo même ou pas loin que ces dix jours ne seront pas de trop. Nous ne passerons pas intégralement dix jours dans la ville car, depuis Tokyo, nous irons aussi à Kamakura, Tokyo DisneySea et au Mont Fuji.

Arrivée

Nous arrivons par l’aéroport de Haneda très tôt le matin.

Après avoir passé facilement les divers contrôle, notamment grace aux documents créés sur l’application Visit Japan, nous nous mettons en mode « visite » : Comme nous n’aurons certainement pas nos chambres disponibles si tôt, nous nous changeons aux toilettes de l’aéroport pour affronter la chaleur moite qui s’annonce.

Mais nous quelques tâches à effectuer avant :

Une fois tout cela fait, nous pouvons inaugurer notre JR Pass en prenant le monorail puis la ligne Yamanote. Arrivés à la station Shimbashi, nous prenons de plein fouet la relative complexité de s’orienter dans les immenses station du réseau de Tokyo. Même en suivant les instructions de Google Maps et du site de l’hôtel, c’est à tâtons que nous trouvons notre hôtel, le Park Hotel Tokyo, à deux pas de l’étonnante horloge géante de Miyazaki.

Horloge géante de Miyazaki
Horloge géante de Miyazaki

Au 25ème étage de la Shiodome Media Tower, nous arrivons dans le super hall de l’hôtel. La vue (photo en haut de cet article) est magnifique avec en point de mire la Tokyo Tower toute proche. Comme prévu nous n’avons pas nos chambres (il est 9h30) mais nous laissons nos bagages à réception et partons visiter.

Ginza

Le quartier de Ginza est tout proche, nous y allons à pied. Il fait une chaleur écrasante…

Ginza, c’est le quartier du shopping de luxe. En effet, l’avenue principale est bordée de magasins de marques de luxe. Nous entrons dans un Apple Store, par curiosité, pour constater que les prix, taux de change oblige, sont bien moins élevés qu’en France. Dommage, Apple ne pratique plus le « Tax Free » mais de toute façon nous ne craquerons pas.

Plus abordable, à quelques pas, se trouve l’immense magasin Uniqlo de 13 étages ! Ca tombe bien, nous faisons une razzia dans leur collection AIRism pour acheter des vêtements qui ne colleront pas au corps dans cette chaleur.

Retour à Ginza.

Lors de notre seconde étape à Tokyo, nous sommes retournés à Ginza pour notamment visiter le centre commercial Ginza Six. Bon… il faut avoir un compte en banque bien fourni pour l’apprécier puisqu’on n’y trouve que des boutiques de luxe. Ceci dit, le centre est magnifique et il dispose d’un rooftop depuis lequel on est censé avoir une belle vue sur Tokyo Tower. Le rooftop est en effet agréable mais pour la vue, nous ne l’avons pas trouvée…

elle est toute petite !

Tout proche se trouve une statue de Godzilla, nous nous y rendons. Petite déception… En effet, pour un monstre comme celui-là nous nous attendions à une statue imposante. Eh bien non, elle est toute petite !

Statue de Godzilla
(petite) Statue de Godzilla

Palais impérial

Si nous sommes passés par la statue de Godzilla, c’est que nous sommes en chemin vers le Palais impérial. Il se trouve en effet à quelques encablures de Ginza.

Sur le chemin, nous passons par le parc Hibiya ou des gens jouent au tennis… par cette chaleur !! Le parc est très agréable et nous faisons une pause sur des bancs à l’ombre devant un étang.

Parc Hibiya
Parc Hibiya

Après cette pause nous arrivons à la porte Sakurada-mon du palais. Trouver ce palais, en pleine ville, entouré de ces douves, est assez étonnant. Nous voulons nous approcher du pont Nijubashi pour voir le palais derrière lui mais nous découvrons que l’on ne peut pas traverser le pont Seimon Ishibashi. Nous savions que nous pouvions pas entrer dans les jardins ici mais nous pensions pouvoir nous approcher un peu plus.

Il fait vraiment très chaud et c’est l’heure de trouver de quoi déjeuner. Juste en face se trouve le quartier de Marunouchi. Nous sommes dimanche et tous les bâtiments du quartier d’affaire sont fermés. Problème : la plupart des restaurants se trouvent à l’intérieur. Nous trouvons quelques restaurants mais trop haut de gamme. C’est donc au sous-sol d’un rare bâtiment ouvert que nous allons manger… au McDonald’s. Pour le repas local, on verra plus tard.

Enseignement : ne pas aller à Marunouchi le dimanche.

Harajuku

Direction le métro pour aller à Harajuku car si Marunouchi n’est pas conseillé le dimanche, c’est l’inverse pour ce quartier.

Pont Jingū Bashi

Arrivés sur place, nous tombons à la sortie de la station de métro, sur le pont Jingū Bashi. C’est un pont sur lequel on peut trouver le dimanche des cosplayers, à ce que l’on nous a dit. Aujourd’hui, pas de cosplay, mais un groupe de J-Pop qui semblent déjà avoir quelques fans.

J-Pop sur le pont Jingū Bashi
J-Pop sur le pont Jingū Bashi

Sanctuaire Meiji-jingu

Au bout du pont se trouve l’entrée du parc Yoyogi qui donne accès au sanctuaire Meiji-jingu. C’est notre premier sanctuaire du voyage, et pas le dernier !

Nous empruntons l’allée ombragée via un grand torii et arrivons à une étonnante exposition. De part et d’autre de l’allée, sont alignés des futs de saké mais aussi des tonneaux de vins.

Dans la cour du sanctuaire nous faisons notre première rencontre avec les ema, des plaquettes en bois sur lesquelles on peut inscrire des prières ou des vœux et les omamori, des amulettes que l’on peut acheter en fonction du bienfait que l’on souhaite (réussite aux examens, santé, etc.).

Il parait qu’il est courant de voir un mariage traditionnel dans ce sanctuaire, mais ce ne sera pas le cas aujourd’hui.

Cat Café

De retour à la station Harajuku, nous décidons d’essayer un « Cat Café » qui se trouve juste là. Nous découvrons au passage l’étonnante disposition des boutiques à Tokyo : tout est vertical ! Chaque étage donne accès à une boutique différente. C’est assez inhabituel. Nous prenons l’ascenseur pour l’étage qui correspond au café.

L’ambiance est très calme

Arrivés sur place, nous devons attendre quelques minutes car le nombre de convives est limité dans le café. Lorsque c’est notre tour, nous échangeons nos chaussures pour des chaussons et entrons. La tarification se fait au temps passé et inclut un accès illimité à un distributeur de boissons.

L’ambiance est très calme et l’on voit quelques chats « occupés » à dormir (normal) alors que d’autres se laissent caresser ou se promènent. Dans un coin, il y a même une bibliothèque ou l’on peut s’installer et lire avec un chat que les genoux. Si l’on souhaite attirer quelques amis à quatre pattes, rien de plus simple, il suffit d’acheter une sucette-friandise et l’on est certain d’attirer quelques matous.

Tout est prévu dans la salle : de quoi s’asseoir, des jouets pour les chats, des cables pour recharger les téléphones et même des serre-têtes pour avoir des oreilles de chat. Après avoir profité du calme, des boissons et des chats nous repartons avec nos batteries (partiellement) rechargées.

Takeshita-dori

Il est maintenant temps, en cette fin d’après-midi, de nous rendre à l’attraction principale du quartier : Takeshita-dori.

Les attractions se trouvent aussi dans les gens qui déambulent avec quelques fois des tenues en rapport avec l’ambiance de la rue.

Il s’agit d’une rue piétonne où l’on trouve pêle-mêle des boutiques de vêtements excentriques, des boutiques de friandises tout aussi excentriques, les fameuses Marion Crêpes (où il y a du monde), etc.

Les attractions se trouvent aussi dans les gens qui déambulent avec quelques fois des tenues en rapport avec l’ambiance de la rue.

Omotesando

Au bout de la rue, un panneau publicitaire animé, avec une fausse 3D très bien faite, nous rappelle qu’il fait 37°C et qu’il est 17h. Nous venons d’enchainer une journée en France, un vol de 13h30 et une journée complète sous la chaleur, il est normal que nous commencions à être fatigués.

L’avenue Omotesando est toute proche et nous allons nous y promener un peu. Les boutiques de luxe s’enchainent et nous faisons un petit détour pour nous recueillir devant la boutique du PSG puis arpentons quelques étages du magasin de jouets Kiddy Land.

Enfin nous rentrons à l’hôtel pour une bonne nuit de repos car demain nous allons à Kamakura et Enoshima.

Tokyo Tower

Aujourd’hui, nous commençons la journée par une visite imprévue : le centre médical.

Centre médical

En effet, à peine arrivée, Nathalie a eu très mal sous la plante d’un pied. Pansements et autres soins n’ont rien fait et il n’est pas possible de continuer à marcher autant avec cette douleur.

Nous cherchons donc des médecins parlant Français, ou au moins Anglais, pas trop loin. Direction le site de l’ambassade de France pour obtenir cette liste. Proche de l’hôtel et littéralement au pied la Tokyo Tower se trouve la Tokyo Medical & Surgical Clinic où un médecin parle Français et Anglais.

Bon, il est en vacances… mais nous parvenons à être pris tout de suite par un médecin anglais qui arrive à gratter suffisamment pour soulager Nathalie. Il nous explique comment faire un pansement qui atténuera la pression sur la partie endolorie, nous prescrit quelques médicaments, et nous pouvons repartir en visite car les soins sont bien efficaces.

Nous avions vu quelques avis négatifs sur ce centre concernant principalement l’accueil et dans notre cas tout s’est extrêmement bien passé.

Tour de Tokyo

En sortant du centre médical, la Tour de Tokyo se dresse devant nous. Très connue, il s’agit en gros d’un clone de notre Tour Eiffel avec quelques mètres de plus. Pour nous la comparaison s’arrête là car avec ses couleurs rouges et blanches, elle fait plutôt penser à un gigantesque cone de chantier en métal. De plus, depuis que la Tokyo Skytree est ouverte, elle a perdu un peu de sa célébrité.

Tour de Tokyo
Tour de Tokyo

Il est possible de monter pour admirer la vue depuis ses deux observatoires mais nous ne l’avons pas fait. La tour ne nous a pas vraiment inspiré pour être tout à fait honnête.

Ceci dit, de nuit, son éclairage la rend largement plus belle comme le prouve la vue depuis le hall du Park Hotel Tokyo.

Tour de Tokyo de nuit depuis le Park Hotel Tokyo
Tour de Tokyo de nuit depuis le Park Hotel Tokyo

Temple Zojo-ji

Si nous ne nous sommes pas attardés à la Tour de Tokyo, nous avons passé un peu plus de temps au temple Zojo-ji tout proche.

L’ensemble est très sympathique

En venant de la tour, nous ne passons pas par l’imposante porte et nous arrivons directement au niveau des dizaines (centaines ?) de statues Jizo dédiées aux enfants. Elles sont toutes habillées avec de petits bonnets et des écharpes et la plupart ont des moulins à vent voire même des lunettes de soleil. L’ensemble est très sympathique.

Au pieds des escaliers, face au temple, l’on a donc devant les yeux une construction datant de plusieurs siècles, une tour de métal et un gratte-ciel flambant neuf.

Nous sommes proches d’une agence de location de voiture Toyota. Oui, au Japon, ce sont les constructeurs eux-mêmes qui sont les principaux loueurs. Sur internet, il n’y avait pas de véhicule disponible pour le lendemain mais nous tentons notre chance à l’agence. Chance ! Il y a de la disponibilité ! Nous réservons donc et utilisons notre permis traduit en Japonais. L’employé parle un peu Anglais, ouf !

Pourquoi réserver la veille pour le lendemain ? Nous voulons passer une journée au Mont Fuji mais pour cela il faut que le temps soit clair sinon il sera dans les nuages. La météo s’annonce parfaite pour demain, nous tentons le coup.

Shibuya

De jour

Direction maintenant Shibuya où nous prenons un gros orage en arrivant. Nous ne quittons donc pas tout de suite la gare mais allons nous balader dans l’un des multiples centres commerciaux que l’on peut atteindre au sec.

Hachiko

Une fois l’averse passée, nous allons, comme tout le monde, nous recueillir devant la statue du chien Hachiko.

Statue de Hachiko
Statue de Hachiko

La légende veut que, dans les années 1920, Hachiko accompagnait tous les jours son maitre à la gare de Shibuya et allait l’attendre à son retour. Malheureusement, celui-ci décéda sur son lieu de travail et ne revint donc pas. Pendant les 10 ans qui suivirent, jusqu’à sa mort, Hachiko vint attendre l’hypothétique retour de son maitre. Ca mérite en effet bien une statue !

Carrefour de Shibuya

Quand on évoque Shibuya, on pense tout de suite à son fameux carrefour.

Lorsque les feux passent au rouge, ce sont des marées humaines qui s’enchevêtrent pour traverser

Il s’agit de l’un des carrefour les plus emprunté par les piétons au monde. Il y a des passage piétons dans tous les sens, notamment un en diagonale. Lorsque les feux passent au rouge, ce sont des marées humaines qui s’enchevêtrent pour traverser… avec quelques touristes qui se plantent au milieu pour la photo.

Carrefour de Shibuya
Carrefour de Shibuya

C’est amusant, mais on se lasse vite. Même si l’on aura à l’emprunter encore plusieurs fois en se baladant dans le quartier.

Pepper Parlor

Mais pour le moment, nous cherchons un endroit où déjeuner. Nous voulons tester un restaurant où l’on est servi par… des robots ! Direction Pepper Parlor, dans le centre commercial Tokyu Plaza Shibuya.

En arrivant, nous sommes accueillis par un humain. Il dépose les menus sur le plateau d’un robot, de couleur noire, qui attend là et celui-ci nous invite alors à le suivre jusqu’à notre table.

Chaque table a un compagnon : un robot ‘Pepper‘. Lui, ne bouge pas, mais il parle et chante même ! L’écran tactile permet de choisir ses fonctions. On peut par exemple discuter, de vive voix, avec lui. Je lui ai demandé quoi visiter à Tokyo et il m’a proposé le Tokyo Skytree (voir plus bas). Il peut nous proposer des jeux, que Thomas a essayé, et nous avons fini par lui demander de chanterGangnam Style ! Il s’est exécuté en dansant même la bonne chorégraphie.

nous avons bien mangé et avons passé un très bon moment !

Mais il est temps de passer à table car un robot, blanc, nous amène nos premiers plats. Une fois le plats récupérés, il repart pour revenir un peu plus tard avec la suite.

Les plats sont bons, ce qui ne gâche rien, et le prix n’est pas exagéré du tout (mais il est vrai que le Yen est très bas).

Au final nous avons bien mangé et avons passé un très bon moment !

Basketball Street & Shibuya PARCO

Nous sortons du restaurant et nous traversons à nouveau le carrefour pour nous diriger vers la rue « Basketball« . On ne peut pas la louper, il y a un ballon de basket à son entrée. Mais il y a surtout de nombreuses décorations et un panneau publicitaire animé en fausse 3D du même genre que nous avons vu à Harajuku.

Mais cette rue n’est pas notre destination. Nous l’emprutons, et passons devant les nombreux magasins, pour nous rendre dans un autre centre commercial Shibuya PARCO. Un de ces magasins est un Disney Store mais il est décevant. Mieux vaut aller à celui de Shinjuku.

Il y a tout ce dont des fans de Nintendo peuvent réver

Une fois dans le centre commercial, direction le 6ème étage, qui est l’étage « pop culture« . Le magasin principal est le premier Nintendo Store ! Il y a du monde mais l’on trouve de tout : des cravates, des gourdes, des figurines, des peluches, des salières, des sacs, des T-shirts, etc. Bref, tout ce dont des fans de Nintendo peuvent réver. Nous faisons quelques emplettes au milieu des statues des héros de la marque puis passons à la boutique suivante : Pokemon Center.

La boutique est belle mais les enfants étant moins fans, nous n’y restons pas longtemps. Thomas flashe par contre devant la boutique Jump dédiée aux mangas publiées dans le magazine du même nom. Pour y entrer, il faut faire un peu de queue. Pendant ce temps, je vais explorer la boutique Capcom toute proche mais, déception, pas de Resident Evil… peut-être parce que la clientèle est susceptible d’être un peu jeune.

Après avoir parcouru les boutiques, nous prenons un rafraichissement au GG Shibuya Mobile esports cafe&bar, qui passe des compétitions de e-sport sur des écrans.

Deuxième visite !

Oui, nous y sommes retournés quelques jours plus tard car il se trouve qu’une boutique de cartes (Magic: The Gathering) est au sous-sol. Thomas y trouvera son bonheur.

Mega Don Quijote, Mandarake & co

Après avoir passé le PARCO au crible, nous nous baladons dans les petites rues du quartier.

On trouve de tout, vous dis-je !

On ne peut pas manquer le Mega Don Quijote, un magasin dans lequel on trouve tout ! Nous hésitons à acheter un ventilateur-tour-de-cou et trouvons les sangles pour valises que nous cherchions. On trouve de tout, vous dis-je !

Arrêt au Mandarake où, après avoir descendu plusieurs étages au sous-sol (qu’il faudra remonter), l’on arrive dans un temple du manga. Il y en a partout, dans toutes les allées (très étroites, pour en mettre encore plus).

Enfin, nous reprenons une nouvelle fois la sympathique Basketball Street pour traverser une nouvelle fois le carrefour et prendre le métro, direction Kagurazaka.

De nuit

Notre seconde visite au PARCO était de nuit, ce fut donc une occasion de découvrir le quartier sous les néons. On compare souvent Shibuya à Times Square, ce sont des carrefours tous les deux, avec des écrans un peu partout tous les deux mais l’ambiance reste différente. Sur le chemin du retour vers la station de métro, nous sommes tombés par hasard sur une charmante petite ruelle avec ses lanternes.

Au milieu des gratte-ciel, des écrans, de la musique et de la foule, se retrouver au calme dans cette petite rue était inattendu.

Kagurazaka

Ce soir, nous avons rendez-vous dans le quartier de Kagurazaka, que l’on surnomme le « quartier français« . En effet, c’est ici que l’on trouve de nombreux commerces et restaurants français et aussi nombre d’expatriés. Enfin, on trouvait car leur présence était en grande partie due au lycée français mais celui-ci a déménagé.

sans des gens du coin, nous passerions à côté du charme du quartier

C’est d’ailleurs avec des amis qui ont passés plusieurs années expatriés dans ce quartier que nous avons rendez-vous. Nous allons directement prendre un verre à l’agréable Canal Café.

Depuis la rue, nous descendons au bord de l’eau car le café est quasiment construit sur le canal. En ce début de soirée, l’endroit est calme et c’est ici que nous goutons notre premier « Ginger Ale ».

Puis nous suivons nos amis et c’est là que l’on constate que, sans des gens du coin, nous passerions à côté du charme du quartier. En effet, nous quittons rapidement la rue principale pour nous aventurer dans de toutes petites ruelles. Nous nous demandons ce que nous allons trouver à ce point hors des sentiers battus mais nous passons devant de petits restaurants bien cachés, et fréquentés par des habitués. Nous nous retrouvons même devant une crêperie bretonne ! Finalement, nous allons diner dans le restaurant qui a été réservé, le Kagurazaka Shun, que nous n’aurions pas trouvé tout seul. Nous sommes nombreux et, après nous être déchaussés, nous entrons dans notre petit salon. Inquiétude : la table est basse ! Allons-nous devoir manger en tailleur ? Ouf, non, l’espace sous la table permet aux occidentaux de s’assoir normalement. Amusant, les serveurs, eux, marchent sur le tatami… donc, techniquement, nos canapés. Heureusement que nos amis parlaient Japonais, car aucun serveur ne parlait Anglais.

Après ce bon repas, nous rentrons car nous nous levons tôt demain pour aller au Mont Fuji.

Roppongi

De retour du Mont Fuji, nous allons passer la soirée à Roppongi.

C’est un quartier qui a une importante vie nocturne mais ce ne sera pas notre objectif (on se fait vieux…). En journée, c’est un quartier d’affaires avec d’imposantes tours qui combinent bureaux, centre commerciaux, restaurants, etc. Nous allons au pied au pied de la plus connue, la Mori Tower, au sein de Roppingi Hills. Là, nous trouvons l’impressionante sculpture araignée. Le pied de la tour semble être le lieux de rendez-vous pour les sorties en soirées. Un groupe de jeunes filles en kimono s’y retrouve. Une exposition de chats-robots « Doraemon » se trouve aussi ici. Il semble être un star au Japon mais n’est manifestement pas arrivé en France.

Après nous être un peu promenés, nous prenons la direction du Hard Rock Café. Oui, c’est la tradition, nous essayons tous les Hard Rock Cafés locaux et ramenons le T-Shirt à Julie 😉 Pour le moment, la meilleure ambiance était à Lisbonne avec un concert super sympa. Bon, ce ne sera pas celui-ci qui lui prendra la première place. Déjà, il est situé au fond d’une allée et est tout petit. La boutique est même dans un immeuble en face. Pas de surprise avec la nourriture standardisée et le personnel est très dynamique.

Une fois rassasiés, nous rentrons à l’hôtel.

Shinjuku

Nishi Shinjuku

Lors de notre deuxième séjour à Tokyo, nous avons pris un hôtel dans le quartier de Shinjuku. Le Daiwa Roynet Nishi-Shinjuku PREMIER se trouve dans le quartier de Nishi Shinjuku, le quartier d’affaire de Shinjuku. Il n’est pas en plein centre de ce dernier, à environ 10 minutes à pied de la gare.

Evidemment, qui dit quartier d’affaire qui gratte-ciel et l’on est servi puisqu’il y en a un peu partout autour de l’hôtel. Nous irons d’ailleurs visiter la plateforme d’observation de l’un d’entre eux, voir un peu plus bas.

Disney Store Flagship Tokyo

C’est justement la gare qui est très connue à Shinjuku, elle est immense et contient des kilomètres de couloirs. L’un d’eux donne d’ailleurs un accès direct au Disney Store Flagship Tokyo. Autant celui de Shibuya était décevant, autant celui-ci est vraiment bien. Déjà, il mélange habilement le style japonais avec celui de Disney. Ensuite, on y trouve des offres originales : un jeu d’adresse qui permet de gagner une peluche originale (et Thomas a gagné !) et la possibilité de customiser certains articles comme un cadre, un sweat-shirt, etc. Nous y avons passé un bon moment.

Siège du gouvernement métropolitain de Tokyo

Qu’irions nous faire au siège du gouvernement métropolitain de Tokyo ? Eh bien ce complexe constitué de deux hautes tours héberge un observatoire au sommet de chacune d’elle. Actuellement, un seul est ouvert mais c’est suffisant. Nous y allons à pied depuis notre hôtel et montons. L’accès est gratuit, il serait dommage de ne pas en profiter.

Au sommet, nous avons la vue sur les buildings du quartier d’affaires et sur le reste de la ville. Toujours le même souci : la ville n’est pas très belle… Donc pas grand chose à voir finalement.

Par contre, nous avons passé un long moment à discuter, en Français, avec une petite dame à la retraite qui s’occupe en servant de guide. C’est déjà rare de rencontrer des japonais parlant Anglais mais Français ! Elle a beaucoup voyagé et visité la France. C’était un moment très sympathique.

Balade dans Shinjuku

En sortant par l’une des nombreuses sortie de l’immense gare, nous tombons encore une fois sur un panneau publicitaire en fausse 3D au sommet de l’un des bâtiments. Beaucoup d’animation, de couleur, de magasins et de restaurants dans ce quartier. Cela tombe bien, nous cherchons à déjeuner. Nous entrons dans un petit restaurant de ramen et mangeons, encore une fois, pour trois fois rien.

On trouve de tout dans ce quartier, des karaokés, des salles arcade, etc. D’ailleurs, nous avons prévu de réserver un salon pour nous faire une soirée karaoké en famille (mais nous n’aurons finalement pas l’occasion…).

De même, il existe des quartiers pittoresques constitués de petites rues à faire le soir de préférence. Nous essaierons de trouver le temps… sans succès. Bref, il reste encore des choses à faire à Shinjuku.

Akihabara

Akihabara, c’est le quartier « geek » (ou plutôt « otaku« ) de Tokyo. Nous y sommes allés plusieurs fois car entre les magasins de cartes pour Thomas et les salles arcade pour… tout le monde, il y avait pas mal de choses à voir.

A peine arrivés à la station de métro, nous sommes dans le bain puisqu’une sortie nous propose d’aller à la « ville électrique« . Sans surprise, la moyenne d’âge des passants est plus basse que dans les autres quartiers et les tenues vestimentaires assez originales. Il y a aussi beaucoup de rabatteuses pour des Maid Café.

Electric Town

Tout Akihabara est Electric Town, mais nous allons quand même faire la distinction avec le quartier où se trouve sanctuaire Kanda Myojin.

Oui, encore des boutiques « verticales » !

Il faut y aller de jour et de nuit pour voir les deux ambiances différentes notamment grâce aux néons.

De gigantesques boutiques d’électronique se trouvent dans le quartier. Il est dommage que nous n’ayons pas d’achats à faire car entre le cours du yen et la détaxe il doit y avoir des bonnes affaires à faire.

Hareruya Akihabara

Pour notre premier passage, nous allons directement dans les boutiques de cartes. La première se trouve dans un grand centre commercial sur plusieurs niveaux. Mais elle n’est pas terrible. Nous allons à la seconde qui se trouve au 8ème étage d’un immeuble. Oui, encore des boutiques « verticales » ! Nous prenons l’ascenseur et chaque arrêt nous amène dans une boutique différente. D’ailleurs, au 3ème, la porte s’ouvre sur un Maid Café qui nous semble un peu glauque… Nous avions prévu d’en faire et finalement ça nous a passé l’envie.

Lorsque la porte de l’ascenseur s’ouvre, nous entrons dans la boutique Hareruya Akihabara et, après avoir mis le clavier d’un ordinateur en Anglais, Thomas peut chercher ses précieuses cartes (mais pas aussi précieuses que la carte à 100 000 € que nous avons vue dans une boutique !). Dans l’arrière boutique se trouve une salle ou des joueurs font des parties de « Magic ». Même les toilettes sont dans l’ambiance. Nous nous mettons dans un coin en attendant (longtemps) que Thomas ait fait ses choix.

Salles Gigo

Lors d’un autre passage dans le quartier, nous avons décidé d’aller nous perdre dans une salle arcade. Il y a de nombreuses salles Gigo (anciennement SEGA) et nous en choisissons une qui héberge les styles de jeux qui nous intéressent, notamment retro.

Chaque étage a son thème

Chaque étage a son thème : tirettes, musique, course, etc. Nous assistons à quelques séances impressionnantes à l’étage des jeux musicaux. Pour nous, ce sera l’étage rétro où nous allons passer pas mal de temps. Les jeux ne sont pas chers, ce qui nous permet de toucher à tout : Donkey Kong, Arkanoid, etc.

Sanctuaire Kanda Myojin

Il y a un sanctuaire à Akihabara, assez excentré (car plutôt sur Chiyoda) mais proche… d’une enième boutique de cartes !

Le sanctuaire est assez calme, il faut dire qu’il tombe quelques gouttes (le typhon est sur Osaka) et joliment décoré avec des guirlandes de lanternes.

Une boutique nous permet de nous abriter pendant une averse et de faire quelques emplettes.

Les ema sont ici assez originales. Akihabara étant tout proche, de nombreuses plaquettes sont en fait des dessins de manga colorés. Il est, parait-il, possible d’en faire réaliser par des artistes.

Tokyo Skytree

C’est la plus haute tour de Tokyo et nous voulions voir la vue que l’on avait d’en haut. Nous avons scruté la météo pour être certain d’avoir un ciel clair. Lorsque nous avons voulu réserver, il n’y avait plus de place mais, heureusement, on peut réserver le jour-même et le créneau que nous voulions était disponible. Comme est le assez proche de Asakusa, nous y sommes allés après avoir visiter le temple. Il suffit de traverser le pont et de marcher un peu. Depuis l’autre rive, la vue sur le Skytree est assez jolie d’ailleurs. Nous voici donc partis pour monter un peu avant le coucher du soleil.

Sauf qu’il y a du monde ! Nous constatons même que des gens prennent de billets pour monter tout de suite. Quel est l’intêret de prévoir des créneaux si, ensuite, on fait ce que l’on veut ? Résultat : on fait la queue, puis on accède aux ascenseurs où l’on fait à nouveau la queue. L’heure tourne et nous commençons à nous dire que nous ne serons pas en haut avant le coucher du soleil…

Enfin nous voici dans l’ascenseur. Ici, à la différence de la plupart des grandes tours que nous avons visitées, pas d’animation sympathique… Nous arrivons à la première plateforme, le Tembo Deck à 350 mètres de hauteur. Là, il faut prendre un second ascenseur pour monter à 450 mètres, à la Tembo Galleria. Mais il y a un monde fou (pourtant nous ne sommes pas le week-end). Et la queue s’enroule tout autour de la plateforme, elle n’en finit pas. Enfin, nous arrivons au bout et là une hôtesse nous annonce 15 minutes d’attente pour accéder aux ascenseurs. Le soleil se couche, pendant que je fais la queue, Nathalie va prendre quelques photos. Vraiment, nous sommes déçus par la gestion des visiteurs et notamment des créneaux horaires qui ont l’air de ne servir à rien.

Lorsque nous sortons de l’ascenseur, nous constatons que, évidemment, nous ne sommes pas non plus tout seuls au sommet. La plateforme est en fait un couloir qui s’enroule autour de l’axe de la tour. Tout le monde prend sa place devant les fenêtres pour contempler la vue. D’ailleurs, au début du couloir, la vitre est séparée par un rebord. Ainsi, impossible de coller son appareil photo à la fenêtre pour éviter les reflets, c’est mal foutu… Heureusement, un peu plus loin ce n’est plus le cas.

En ce qui concerne la vue, nous sommes un peu déçu car, comme le Skytree est excentré, nous ne voyons pas grand-chose d’intéressant. La Tokyo Tower est très loin tout comme les gratte-ciel de Shinjuku. C’est haut, c’est tout.

Un peu déçus, nous redescendons en zappant le sol en verre car il faut encore attendre. Au pied de la tour se trouve un grand centre commercial, le Tokyo Skytree Town ou Tokyo Solamachi, avec un impressionnant food court dans lequel on trouve toutes sortes de restaurants.

Odaiba

Teamlab Planets est sur l’ile d’Odaiba. Nous y passons donc un moment après notre visite.

C’est le Comiket au centre d’exposition Tokyo Big Sight et nous espérons donc voir quelques cosplayers. Malheureusement, nous n’en verrons pas car nous ne nous approchons pas trop du centre au vu du monde qu’il y a.

Nous allons plutôt au centre commercial Diver City devant lequel se trouve une statue géante d’un Gundam !

Un Gundam géant à Odaiba
Un Gundam géant à Odaiba

Il est l’heure de déjeuner et nous profitons du food court, très peuplé. Ensuite, nous parcourons un peu le centre commercial avant de reprendre le métro.

Il y a d’autres choses à faire et à voir sur Odaiba mais nous avons rendez-vous à Harajuku avec des amis qui visitent également Tokyo, ce sera pour prochaine fois (peut-être).

Asakusa

Il y a principalement deux choses à voir à Asakusa : le temple Senso-ji et la rue commerçante qui y mène.

Avant d’emprunter la rue, nous nous arrêtons à l’office du tourisme du quartier. C’est un bâtiment très reconnaissable avec son architecture originale. Là, nous prenons l’ascenseur pour grimper jusqu’à l’observatoire qui offre une vue plongeante sur la rue commerçante et le temple au fond.

Vue depuis l'office du tourisme de Asakusa
Vue depuis l’office du tourisme de Asakusa

Nous sortons du bâtiment pour emprunter la rue Nakamise-dori. C’est noir de monde ! Si l’on veut prendre en photo la grande lanterne rouge sans personne dessus, c’est impossible. Nous empruntons maintenant la rue bondée. Des dizaines de boutiques et stands de nourriture se succèdent. L’ambiance est agréable avec les lanternes et drapeaux qui ornent les devantures. Nous nous arrêtons à un stand de glace où la vendeuse nous fait comprendre que l’on doit manger notre glace au comptoir et ne pas marcher dans la rue avec. Ce que nous faisons.

Nous arrivons alors au temple proprement dit. Il est très joli avec sa pagode toute proche et son énorme lanterne rouge à l’image de celle qui se trouve sous la porte à l’autre bout de la rue.

Et aussi…

Rue du sport

Il y a une rue dédié au sport et nous y allons pour chercher des maillots de volley, des chaussures, etc. Effectivement, le long de la rue Yasukuni Dori, les magasins sur plusieurs étages (comme toujours) se succèdent. Mais il s’agit plutôt de magasins de sports d’hiver… Bref, pas grand chose à se mettre sous la dent.

Rue de la cuisine

Une autre rue regroupe des dizaines de boutiques dédiées aux ustensiles de cuisine. Ca tombe bien, nous cherchons des couverts à manche ronds. Problème… tout est fermé ! ou presque. Est-ce parce que nous sommes en aout ? ou un lundi ? Mais ce sera donc un échec total

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