Cette année, grand changement dans le voyage familial ! En effet, nous partons vers l’est, en Asie.
Ce sera un voyage au Japon. Fan de mangas et animes, Thomas adore la culture japonaise. Pour nous, ce sera l’occasion de découvrir quelque chose de nouveau également.
Tout comme la Tanzanie, nous ne serons malheureusement que trois car les études de Julie l’empèchent de nous accompagner 🙁 Il va bientôt falloir renommer ce blog…
Itinéraire
Nous arrivons à Tokyo et y restons 4 jours, puis partons à Kyoto pour 4 jours également. Ensuite, nous partons une journée à Miyajima en passant par Hiroshima. Après un peu plus d’une journée à Osaka, nous rejoignons Tokyo à nouveau pour 6 jours.
Depuis Tokyo, nous ferons une visite à Kamakura et au Mont Fuji, en voiture pour ce dernier.
Depuis Kyoto, nous ferons un passage obligé à Nara.
Enfin, depuis Osaka, nous ferons un aller-retour à Himeji.
Sur une carte, cela donne ceci. L’alignement des villes fait que ce n’est pas très lisible…
Agence (ou pas)
Nous n’avons pas préparé le voyage avec une agence. Il existe suffisamment de ressources pour aider à planifier son itinéraire et tout peut se réserver par internet.
Cependant, nous avons quand même utilisé une agence pour certaines formalités qui ne sont possibles que via un organisme ayant des antennes au Japon ou beaucoup plus simple via une agence.
Nous avons donc utilisé l’agence Keikaku pour :
Tout s’est très bien passé !
Les transports
Au Japon, le moyen de transport principal est le train et ce sera celui que l’on utilisera le plus souvent. Mais nous prendrons aussi le métro et le bus.
Evidemment, pour nous rendre là-bas, ce sera l’avion.
Et nous comptons aussi louer une voiture pour faire un aller-retour dans la journée au Mont Fuji si la météo le permet.
Avion
Vol
Guerre en Ukraine oblige, le survol de ce pays ainsi que de la Russie n’est pas possible ce qui oblige à prendre une route plus longue et même totalement différente au retour. Résultat : 13h30 de vol aller et 14h30 retour. En vol direct, bien entendu.
D’ailleurs alors que d’habitude les vols avec escales sont moins chers, là c’était le vol direct Air France qui était le plus intéressant (même si bien plus cher qu’avant le Covid).
sur la gauche, pour avoir une magnifique vue du Mont Fuji
Notre aéroport à Tokyo était Haneda, facile à rejoindre depuis le centre.
Placement dans l’avion
Où se placer dans l’avion ? Si possible, sur la gauche, pour avoir une magnifique vue du Mont Fuji en arrivant.
Entrée au Japon
Même si les restrictions liées au Covid sont levées, on peut toujours avantageusement utiliser le site Visit Japan.
On peut y renseigner toutes les infos nécessaires pour passer les contrôles à l’arrivée. Ainsi, on peut utiliser des bornes dédiées au lieu de passer par des guichets ce qui accélère (un peu) les formalités.
Train
Tout le monde a entend parler du Japan Rail Pass. Ce pass permet d’utiliser les fameux Shinkansen en illimité (mais pas tous) et aussi de prendre certaines lignes urbaines. Pour ses dernières, ce sont principalement les lignes de train « JR » à Tokyo.
Alors, nous avons eu la chance de voyager avant l’augmentation de son prix de 70% (!!). Il était donc plus intéressant pour nous de le prendre que de payer les trajets à l’unité. A voir si ce sera toujours le cas…
Métro
Le JR Pass ne marche pas pour le métro. Nous aurons à le prendre à chacune de nos étapes. Pour cela, on utilise la carte Suica (qui, lors de notre voyage, n’existait plus qu’en version « Welcome« ). Cette carte est une carte à tout faire. On peut payer le métro, le bus mais certains distributeurs l’acceptent et même certains magasins.
Bus
Le bus, ce sera principalement à Kyoto. En effet, le réseau de métro est basique et ne dessert pas certaines zones dans lesquelles se trouvent des temples à visiter.
Pour prendre le bus, nous utiliserons la carte Suica.
Voiture
Location
Nous allons également louer une voiture. Ce sera uniquement pour faire un aller-retour au Mont Fuji depuis Tokyo, si le temps est clair.
Nous comptons louer chez Toyota Rent a Car. C’est assez curieux, au Japon, les principaux loueurs sont les constructeurs eux-mêmes. Toyota semble avoir un réseau très étendu avec des agences assez proches de notre hôtel.
Permis de conduire
Important, il faut un permis de conduire traduit en Japonais ! Il nous sera demandé à l’agence.
Nous sommes encore passés par l’agence Keikaku.
Hôtels
Nous avons fait du très classique, sauf pour une nuit.
Comme toujours nous réservons directement via le site de l’hôtel sauf quand Booking est moins cher.
Nous recherchons des hôtels avec un certain confort et pas trop éloignés des activités.
Seule entorse : à Miyajima nous avons souhaité dormir dans un ryokan pour découvrir ces auberges traditionnelles. L’expérience s’est avérée… mitigée…
Au final voici les hôtels que nous avons choisis :
- Park Hotel Tokyo : Situé à partir du 25ème étage de la Shiodome Media Tower, dans le quartier de Shimbashi, il offre de très belles vues sur Tokyo et même le Mont Fuji. La gare de Shimbashi, toute proche, donne accès à un grand nombre de lignes dont la fameuse Yamanote. Un très bon hôtel.
- Daiwa Roynet Hotel Nishi-Shinjuku Premier : Notre second hôtel à Tokyo. Comme son nom l’indique il est à Nishi-Shinjuku, qui est un peu à l’écart de Shinjuku et sa tentaculaire gare. Ce n’était pas notre premier choix mais nous avons ajouté deux jours de plus à notre séjour à la dernière minute et notre hôtel n’avait plus de places. Nous nous sommes donc rabattu sur celui-ci, qui n’est pas mal, mais un peu loin des transports (10 à 15 minutes de marche). Avec l’attente au petit-déjeuner, c’est son principal défaut.
- Cross Hotel Kyoto : Notre hôtel préféré ! Il est très luxueux et surtout très bien placé, à deux pas des artères commerçantes animées et des restaurants. Il suffit de traverser le pont pour prendre le métro ou se balader dans Gion. Le seul bémol serait l’éloignement de la station qui dessert la gare de Kyoto mais c’est vraiment pour chercher la petite bête. Le restaurant est très grand, donc pas de souci d’attente le matin et le petit déjeuner est d’une très grande variété pour ne rien gâcher. Nous recommandons !
-
Kikugawa Guest House : Sortez Google Traduction ! Ce fut notre ryokan à Miyajima. Le site est en Japonais et on ne le trouve pas sur les plateformes de réservation. A noter qu’il a fallu que je trouve comment écrire mon nom en idéogrammes pour valider la réservation. La confirmation arrive en Japonais et on peut y répondre en Anglais, ce sera compris. C’est du sport, mais ça marche !
Qui dit ryokan dit tatamis et futons. C’est sympathique mais notre dos n’a pas aimé la nuit sur le futon… Le petit déjeuner japonais est une expérience en soi mais nous l’avons quand même complété avec un Starbuck… Sinon, le personnel est charmant et la localisation parfaite. - Karaksa Hotel Namba : A Osaka, nous ne passions qu’une nuit, nous avons donc cherché un hôtel simple proche du quartier animé. Cet hôtel est bien situé car suffisamment proche de Dotonbori mais suffisamment éloigné pour ne pas souffrir du bruit. Il faut marcher un peu pour rejoindre la station qui dessert la gare.
Restaurants
Pour les restaurants, nous n’avons rien planifié à l’avance. En effet, ce sera en fonction de l’endroit où nous sommes au moment où nous décidons de nous mettre à table.
La plupart du temps, il n’est pas nécessaire de réserver, quitte à attendre un peu, mais pour certains restaurants très fréquentés cela peut être nécessaire. Là, on passe par le site du restaurant car tenter un appel sans savoir si l’on parlera Anglais en face est risqué.
Les plats
Si l’on n’a rien planifié, il y a cependant quelques plats que nous souhaitons gouter. Si les sushis ne sont pas mentionnés, c’est normal car ce n’est pas notre tasse de thé. Nous avons quand même fait un restaurant de sushis à Tokyo mais il ne nous a pas laissé un souvenir impérissable.
Ramen
Forcément, c’est incontournable. Pour manger local, copieux et pas cher, c’est idéal. Nous en avons mangé à Shinjuku, au Mont Fuji et à Osaka. Ce n’est pas compliqué d’en trouver, il y a de nombreuses variétés et en général le service est très rapide. Pratique quand on veut manger sur le pouce mais pas dans un fast food.
Yakitori
Un autre incontournable, les brochettes Yakitori. Nous sommes allés deux fois dans le Torikizoku de Pontocho à Kyoto (à deux pas de notre hôtel). C’est vraiment très bon marché, on peut commander des tonnes de brochettes différentes avec autant d’accompagnements différents. Un bon moyen de se régaler dans une ambiance animée et sympathique.
Shabu-Shabu
Il s’agit d’une fondue au boeuf mais à la différence de la fondue bourguignonne, on ne fait pas cuire la viande dans de l’huile bouillante mais dans un bouillon. La viande est donc plutôt bouillie que grillée mais cela reste bon même si ce n’était pas à la hauteur de ce que l’on attendait.
Yakiniku
Si l’on veut manger de la viande grillée, c’est plutôt le Yakiniku qu’il faut essayer. On fait griller de fines tranches de viandes sur une grille en générale placée au centre de la table.
Nous en avons mangé deux fois et c’est véritablement délicieux. Evidemment, cela dépend aussi de la viande que l’on choisit. Nous avons gouté le boeuf Wagyu à cette occasion et l’avons trouvé incroyablement fondant.
Ce sont par contre les deux repas, de loin, les plus chers que nous avons faits mais ils valaient le coup !
Les bornes de commande
Dans certains restaurants, de ramen essentiellement, on commande à une borne. Là, ça peut devenir compliqué quand :
- c’est écrit en Japonais
- le personnel ne parle pas Anglais
Tant bien que mal, voici comment nous sommes parvenus à nous en sortir :
- On prépare la commande en traduisant ce qui est écrit sur les boutons avec Google Traduction
- On insère un billet AVANT de choisir ses plats (c’est ce que nous avions mis du temps à comprendre)
- On se dépêche de sélectionner ses plats sinon, si l’on attend trop, la machine sort les tickets et nous rend la monnaie en pièces. Au bout d’un moment on a des tonnes de pièces !
- On récupère les tickets que l’on donne au cuisinier
Quelques établissements dignes d’intérêt
Pepper Parlor
Un restaurant à Shibuya où l’on est servi par des robots !
Un premier robot emmène à notre table.
Là, chaque table a son robot « Pepper » qui nous tiendra compagnie. Il peut discuter avec nous, nous proposer des jeux et même chanter.
Un autre robot nous amène ensuite les plats.
C’est amusant, original, et les plats sont bons.
Cat Café MoCHA
Une chaine de « café chats » que l’on trouve dans plusieurs villes. On trouve toutes sortes de cafés avec des animaux (chats, chiens, hérissons, cochons nains, etc.). Nous, nous avons jeté notre dévolu sur les chats !
On paie en fonction du temps passé et la boisson au distributeur est incluse.
L’atmosphère est très zen. Il y a même une bibliothèque pour ceux qui veulent lire en compagnie d’un chat. On peut acheter des friandises qui vont nous garantir d’avoir beaucoup d’amis !
Une expérience sympathique d’autant plus qu’une réelle attention semble être apportées aux animaux pour qu’ils ne soient pas stressés.
Okazaki Coffee Shop
A Kyoto, à deux pas du Chemin de la Philosophie et du Eikan-dō Zenrin-ji, se trouve une petit perle. Un tout petit café : deux tables et un comptoir, une décoration égyptienne, de la musique classique et un vieux monsieur qui fait tourner tout cela. Pour faire un break au calme, c’est parfait. Nous avons mangé de délicieux sandwichs et dégusté un café préparé au syphon.
Karafuneya Coffee Shop Sanjo Main Shop
Les japonais ne sont pas très dessert mais nous avons trouvé un restaurant de glaces juste en face de l’hôtel. La carte est impressionnante et… étonnante ! En effet, on trouve des glaces aux frites, au chicken wings, au hot-dog, au beignets de crevettes, etc. Bon, heureusement il y en a de plus traditionnelles.
Nous y sommes allés deux fois et il faut prévoir un peu d’attente. Le restaurant est sur plusieurs étages mais il a manifestement beaucoup de succès.
Torikizoku
C’est une chaine très connue de Yakitori. A la bonne franquette, mais les prix sont imbattables et l’ambiance (animée) est très sympathique. On est logé dans de petits « box » en bois, on commande (et re-commande) avec une tablette. C’est très pratique et permet d’éviter la barrière de la langue. Nous avons gouté de nombreuses variétés de brochettes et d’accompagnements et avons trouvé le tout très bon.
Attention, ce sont des restaurants très populaires et il peut y avoir de l’attente à l’extérieur.
Réservations d’activités
Pour réserver des visites, on se retrouve quelques fois face à un dilemme : est-ce qu’on réserve à l’avance pour être certain d’avoir de la place ou est-ce qu’on attend le dernier moment pour être certain du temps (pour les activités qui nécessitent un temps clair) ?
Voici ce que nous avons fait avec un bon taux de réussite (mais pas 100%)
A l’avance
Teamlab Planets
Comme c’est en intérieur, on peut réserver à l’avance, on ne dépend pas du temps.
Au dernier moment, ou presque
Tokyo DisneySea
Nous voulions éviter la pluie. Dés que la météo garantissait quelques jours de beau, nous avons réservé. Ca a bien marché. Même un peu trop… nous avons crevé de chaud !
Tokyo Skytree
Nous voulions l’assurance d’un temps clair et avons donc attendu le dernier moment. Problème : il n’y avait plus de place sur le site 🙁 Mais il existe une autre catégorie de billets que l’on peut prendre le jour même, toujours sur le site. Je crois qu’on ne bénéficie pas de réduction mais au moins il en reste. Nous avons eu le créneau que nous souhaitions.
Chateau d’Himeji
Là, c’est vraiment au dernier moment puisque c’est devant l’entrée que nous nous sommes décidés à prendre les billets pour entrer dans les jardins et dans le chateau. Pas de problème de place.
Umeda Sky Building
Nous n’avions qu’une journée à Osaka donc nous aurions pu prendre les devants. Mais nous n’étions pas certains de notre emploi du temps, ni du temps lui-même. Nous avons donc réservé le jour même et avons pu avoir le créneau que nous voulions.
Musée d’Hiroshima pour la paix
Là, pas beaucoup de choix puisqu’on ne peut pas réserver en ligne (en tout cas nous n’avons pas trouvé, et nous n’étions pas les seuls). On fait donc la queue pour prendre son billet à l’entrée. Il y a beaucoup de monde, mais la file avance quand même assez vite.
Musée des samouraïs et des ninjas
Nous avons réservé la veille pour le lendemain afin d’avoir un horaire compatible avec notre emploi du temps prévisionnel.
Cat cafés
Nous avons pris nos billets à l’entrée et je ne pense pas que l’on puisse faire autrement. Comme le nombre de visiteurs simultanés est limité, on peut quelques fois attendre que des places se libèrent. C’est un peu la loterie.
Entrées aux temples
Pour les temples dont l’entrée est payante, pas de souci, on prend les billets à l’entrée et il y a toujours de la place et pas trop de monde en général.
Shibuya Sky (le bug)
Eh bien, là, nous n’avons pas pu avoir de place. Nous avons voulu attendre d’être certain de la météo et nous voulions le faire de nuit. Plusieurs jours à l’avance, il n’y avait déjà plus de place. Il faut manifestement s’y prendre très tôt. Il est annoncé que s’il n’y a plus de billets sur le site il n’y en aura pas non plus sur place donc nous n’avons pas tenté le coup.
Météo
Au moins d’aout, il faut s’attendre à avoir très (très) chaud. Le temps est aussi humide ce qui est encore pire.
Lors de notre séjour, nous avons eu la chance d’éviter les typhons (un a touché le sud du Japon et un autre a touché Osaka lorsque nous étions déjà retournés à Tokyo). Et nous n’avons pas eu à essuyer trop de pluie : une bonne averse à Shibuya en arrivant, un temps malheureusement un peu couvert et humide à Miyajima et quelques averses lors de notre retour à Tokyo. Mais dans l’ensemble nous pouvons considérer que nous avons eu de la chance avec le temps.
Prévoir quand même des vêtements qui ne collent pas à la peau
Prévoir quand même des vêtements qui ne collent pas à la peau. Pour cela, la collection AIRism de Uniqlo est parfaite !
Monnaie
Au Japon, on paie en Yen.
Le taux de change, en 2023, est très favorable. Nous avons donc eu l’agréable surprise de constater que la vie n’était pas chère pour nous. Seuls les restaurants de viande ne sont pas donnés mais tout le reste est vraiment très bon marché : restaurants traditionnels, boutiques, musées, temples, etc.
Liquide
C’est un peu le paradoxe : le pays est très avancé technologiquement mais on utilise quand même souvent le liquide, par exemple pour recharger sa carte Suica. Mais, apparemment, depuis le COVID, les paiements sans contact se sont beaucoup développés.
Nous avons principalement utilisé le liquide pour les distributeurs (pratique pour écouler ses pièces) et recharger la carte Suica.
Carte
On peut donc pratiquement tout payer par carte, ce qui est bien pratique.
Maintenant que la carte Boursorama ne prélève plus de frais, nous n’avons pas utilisé notre carte Revolut.
Détaxe
Dans de nombreux magasins, il est possible de ne pas payer la taxe (environ 10%). La plupart du temps, on vous le propose à la caisse (pour les magasins où les caissiers parlent Anglais) et chez Uniqlo il y a carrément des caisses dédiées. L’Apple Store ne le propose plus, pour info.
Japan Rail Pass
Le prendre ou pas ?
Des calculateurs existent pour le vérifier : on décrit son voyage et le calculateur nous dit s’il vaut mieux le prendre ou non. Par exemple : JR Fare Calculator
Comment le commander et le récupérer ?
Pour cela, nous sommes passés par l’agence Keikaku. Tout se fait très simplement :
- On le commande sur le site.
- On reçoit un voucher chez soi.
- Une fois au Japon on présente ce voucher à une agence Japan Rail et l’on obtient le pass.
Attention, il ne s’agit pas de le perdre car il ne peut pas être réédité !
Il faut alors s’attendre à attendre à plus d’une heure
Presque tout le monde récupère son pass à l’aéroport, ce fut notre cas. Il faut alors s’attendre à attendre à plus d’une heure car il y a du monde et récupérer le pass prend du temps. En tout cas à Haneda. De plus, le bureau Japan Rail est situé dans un endroit non climatisé où l’on capte à peine le Wifi de l’aéroport. C’est clairement mal foutu…
Important !
Profitez-en pour récupérer vos carte Suica. En effet, on peut les prendre au bureau Japan Rail ce qui évitera de faire la queue au distributeur.
Comment l’utiliser ?
Très simple, aux entrées et sorties des lignes JR, on trouve des portiques avec une fente pour le JR Pass. Il suffit donc de l’introduire et il ressort (à une vitesse impressionnante !) de l’autre côté.
A noter que deux de nos pass ont cessé de fonctionner vers la fin du séjour. On peut pas les refaire donc il ne reste plus que la méthode « manuelle » : on montre son pass au guichet.
Au début, nous attendions que le receveur ait fini de renseigner les gens qui étaient devant nous pour lui montrer la date du pass mais quand nous avons constaté qu’ils le regardaient à peine, nous avons fini par passer en montrant simplement notre pass, qu’il le regarde ou non.
Carte Suica
La carte Suica est principalement délivrée à Tokyo mais elle fait partie de la famille des cartes « IC » de paiement sans contact. Selon l’endroit où on achète ce genre de cartes on aura droit à Suica, Passmo, etc. mais elles fonctionnent toutes pareil.
Il faut prendre une carte par personne car on ne peut pas passer à plusieurs dans le métro sur une même carte.
Welcome ?
Il existe deux versions dont l’une, appelée Welcome, est ciblée pour les touristes. Elle est gratuite (pas de caution comme la version standard) et limitée à 28 jours. On ne peut pas récupérer l’argent qui reste sur la carte.
Bref, la Welcome n’est pas intéressante… sauf que nous ne pouvions acheter que celle-ci. La raison invoquée est la pénurie de composants électroniques… Mouais…
Achat de la carte
On peut acheter la carte aux machines de vente et aux guichets. Si on souhaite l’acheter à l’aéroport Haneda, le bon plan est de la prendre au guichet où l’on récupère son JR Pass, pour faire d’une pierre deux coups.
Utilisation et recharge
Sans contact, il suffit de la passer aux portiques des gares, qui nous indiquent au passage le montant qui reste dessus, très pratique.
Curieusement, pour la recharger, c’est uniquement du liquide aux machines… Pas de carte de crédit. On charge donc avec des billets.
Langue
Au Japon, on parle Japonais. Et pas beaucoup Anglais…
Dans les hôtels, pas trop de souci, le personnel parle Anglais. Dans un ryokan, non… en tout cas très peu.
la lumière vient de Google Traduction !
Dans les transports, tout est en général doublé en Anglais, pas de problème.
Dans les restaurants, ça dépend mais on peut se retrouver avec un personnel ne parlant pas du tout Anglais et même avec une carte exclusivement en Japonais. Pareil dans certaines boutiques. Dans ces cas-là, la lumière vient de Google Traduction ! La fonction de réalité augmentée qui remplace sur une photo, ou en live sur l’appareil photo, le Japonais par sa traduction est très pratique. On découvre cependant parfois quelques traductions assez… étranges…
Wifi
Indispensable !
Deux options pour avoir du réseau : prendre une carte SIM ou un Pocket Wifi. Nous avons opté pour la seconde solution.
Le pocket Wifi se présente sous la forme d’un boitier, de type smartphone, équipé d’une carte SIM et qui créera un point d’accès Wifi pour toute la famille. C’est très simple d’utilisation.
Encore une fois, nous sommes passés par Keikaku. On réserve son boitier que l’on ira chercher au point de retrait à l’aéroport. Là, on nous remet une pochette contenant :
- Le boitier Wifi
- Un cable de chargement
- Une prise au format japonais équipé de deux ports USB (pratique !)
Important !
Lors des longues journées de visites, le boitier ne tient pas la journée, il est donc important d’avoir prévu une batterie externe pour ne pas se retrouver sans réseau en fin de journée.