Leopard Tours

Bilan du voyage

Alors ?

Eh bien encore un magnifique voyage. Il est dommage que, pour la première fois, la famille n’ait pas été au complet. Mais il va falloir s’y habituer… 🙁

Tanzanie vs Afrique Australe

Nous avions un peu peur que ce voyage soit redondant avec notre séjour en Afrique Australe. Ca n’a pas été le cas.

Déjà, le format est différent. En Tanzanie, tout se fait avec un guide.
On est moins ‘libre’ mais on bénéficie de toute son expérience et c’est aussi au travers de nos discussions que l’on apprend à quoi ressemble la vie dans le pays. Ca, c’est quelque chose qui nous a en grande partie échappé en Namibie ou au Botswana par exemple.

Les deux approches ont leurs avantages et leurs inconvénients, mais nous n’avons donc pas eu l’impression de faire deux fois le même voyage.

La Tanzanie nous a semblé beaucoup orientée ‘safari’ que la Namibie, par exemple, où l’on a gravi des dunes, fait du kayak, etc. Mais peut-être était-ce aussi lié à la construction même de notre voyage.

Activités

Nombreux sont les séjours qui incluent Zanzibar.

ne pas hésiter à intercaler des activités qui permettent de découvrir la Tanzanie autrement que via ses parcs

Nous n’avons pas fait ce choix, du coup le notre était très orienté safari.
Si l’on choisi cela, il ne faut pas trop en faire. Au bout d’un moment on peut frôler l’overdose. C’est un peu ce qui s’est passé au Tarangire. Même si l’on a passé un grand moment quand les éléphants sont passés autour de notre voiture et que l’on a pu voir un vautour de près, pour le reste c’était un peu de la redite des autres parcs.
Même remarque pour le cratère.

Il faut dire que l’on avait fait un carton (presque) plein au Serengeti, ceci explique peut-être cela.

En conséquence, ne pas hésiter à intercaler des activités qui permettent de découvrir la Tanzanie autrement que via ses parcs.

Pour nous ça a été la balade en vélo à Mto Wa Mbu, la rencontre avec les Massaï, avec les Hadzabe et les Datoga, et dans une moindre mesure le restaurant à Arusha.
On doit certainement pouvoir en trouver d’autres.

Hadzabe et Datoga

Ce fut un moment marquant.
On peut se tromper mais il nous a semblé authentique. Vraiment quelque chose à faire.

Massaï

A l’inverse, la rencontre avec les Massaï nous a semblé ‘artificielle‘.
Non pas que nous étions dans un décor de cinéma, c’était un véritable village, mais on avait l’impression de rentrer dans une mécanique bien rodée qui n’avait rien de spontanée ou naturelle.
Peut-être n’était-ce qu’une impression…

Leopard Tours

Nous n’avons pas choisi la société, c’est l’agence qui l’a fait pour nous, mais c’était manifestement un bon choix.

C’est une des plus grandes sociétés, ce qui veut dire véhicules bien entretenus, logistique sans faille, de nombreux chauffeurs qui sont vos yeux dans les parcs via la radio, et un guide au top !

Véritablement, chez Leopard Tours, demandez Athman !

Athman nous a vraiment enthousiasmé.
Il connait les parcs par cœur, repère les animaux en un clin d’oeil, etc. Et surtout, ce fut très agréable de partager autant de temps avec lui.

Il est toujours délicat de trouver la bonne ‘distance’ entre être trop indiscret ou trop indifférent. Nous avons la sensation que cela s’est bien passé avec Athman qui nous a expliqué quelle était sa vie et celle des Tanzaniens et, à l’inverse, nous a aussi interrogé sur la notre.
Ce n’est pas à sens unique et c’était parfait.

Véritablement, chez Leopard Tours, demandez Athman !

Les lodges et camps

Sans reprendre tous les détails décrits dans le blog, le top a été le Lahia.
Bien entendu, les conditions ont aidé, forcément. Mais le personnel était d’une telle gentillesse et d’une telle prévenance, nous aurions pu rester 6 mois ! Sans parler de la chance de rencontrer Willy Chambulo.

Même si nous n’avons passé qu’une nuit au Plantation Lodge, la beauté du site et l’accueil chaleureux que nous avons eu nous a aussi marqué.

A l’inverse le Kisima Ngeda nous a laissé sur notre faim en raison de l’innondation dont nous n’étions pas au courant et le manque d’esprit ‘commerçant’ alors que nous étions les seuls occupants.
Le Tortilis était très sympathique… si l’on aime se coucher sur une plaque de marbre ! Mon dos n’a pas apprécié.

Les mouches

Il y en a beaucoup ! Nous ne le savions pas et ça a été une surprise.

S’il existe des produits anti-mouches, il faut en mettre dans les valises !

Nous avions anticipé des moustiques et avions apporté les produits adéquats. Force est de constater qu’ils ne fonctionnent pas sur les mouches… et qu’il n’y avait en plus pas de moustiques.

A certains endroits dans les parcs, c’est véritablement infernal et l’on doit fermer toit et fenêtres. Heureusement, nous n’avons pas été gênés dans les camps.

S’il existe des produits anti-mouches, il faut en mettre dans les valises !

Les parcs et leur ordre

Notre séjour au Serengeti a été une telle réussite qu’il a éclipsé les autres parcs, sauf le Manyara car c’était notre premier et en plus nous avons eu de la chance.

Mais à côté du Serengeti, le cratère du Ngorongoro nous a semblé fade alors que nous en attendions beaucoup (trop ?). Celui qui a le plus pâti de la comparaison a été le Tanrangire car, en plus, c’était notre dernier.

L’ordre des parcs a beaucoup été dicté par leurs emplacements.
Si l’on fait le Serengeti en dernier, pour garder le meilleur pour la fin, comme c’est le plus éloigné de l’aéroport, cela doit faire une journée entière de route pour revenir. Il faut alors faire une étape, par exemple la rencontre avec les Hadzabe.

Avec le recul, peut-être aurions-nous plus apprécié le cratère si l’on était descendu dedans avant, comme on y passe. Mais il aurait alors fallu trouver un logement à proximité ce qui nous aurait fait papillonner un peu plus.

Pas facile de trouver le parcours idéal. Dans notre cas, il aurait fallu finir par le Serengeti, qui a été une réussite, pour que le Tarangire souffre moins de la comparaison.

A la Toussaint ?

Si l’on veut voir la Grande Migration, ce n’est pas la bonne période.
Ce n’était pas notre but et cette période nous a semblé parfaite pour les safaris. La température est juste comme il faut et même si la pluie a menacé au Tarangire, on n’en a finalement pas eu.

Des déceptions ?

Oui ! Sur les photos, on voit des guépards qui grimpent sur les voitures, on voulait ça !!! On le disait tous les jours à Athman : « Aujourd’hui, on veut un guépard sur le capot ! ». Ca n’est pas arrivé, quelle déception 😉

Les apports d’une agence

Pour planifier les vols, réserver les activités, choisir la société de guides, etc. les apports sont indéniables.

Cela dit, autant c’est indispensable pour l’Afrique Australe, autant j’imagine qu’il doit être possible d’organiser un tel séjour seul. En effet, comme le guide sera avec nous pendant tout le séjour, une fois la société choisie, on a fait un grand pas. Restera quand même tout le reste à organiser, mais ça semble déjà plus faisable.

Pour autant, si l’on devait le refaire, on reprendrait une agence.

Internet

A la différence de l’Afrique Australe, il y en a partout et sans limitation. Même dans les parcs !
Pas de souci de ce côté-là. Mais, du coup, moins de déconnexion…

Les adresses

Pour retrouver les adresses que nous avons utilisées pendant notre séjour, c’est ici.

Résumé vidéo

Un petit résumé de notre voyage en vidéo.

Diaporama

Et un diaporama montrant notamment les activités et les hôtels.

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