Arrivée
Taxi, aéroport et nous voici en vol vers Huahine.
Huahine est une ile bien plus « sauvage » que les autres. J’avoue que j’étais partagé sur son intérêt mais Nathalie voulait vraiment y aller.
Le Mahana et ses anémones
Là, l’agence nous a beaucoup aidé car seuls nous ne trouvions pas de place dans l’hôtel qui est recommandé, le Mahana. L’agence a pu nous trouver une chambre famille pour deux nuits. Ce sera court, dommage, mais en même temps il ne semble pas y avoir tant de choses à faire que ça.
qui dit anémones dit poissons clowns !
L’hôtel dispose d’un ponton et la personne qui nous accueille nous informe de la présence d’anémones à droite du ponton et nous invite à être prudent car elles sont très urticantes. Mais qui dit anémones dit poissons clowns !
Nous allons immédiatement chausser nos masques, tubas et palmes.
C’est un véritable aquarium autour du ponton ! Il y a des centaines de poissons et, en effet, nous tombons sur les anémones qui hébergent chacune leur poisson clown. Némo est donc bien là, en compagnie de Dorie également et de plein d’autres copains. Dommage, l’eau est un peu troublée mais c’est quand même un beau spectacle.
Le soir, après l’happy hour, nous dinons sur la terrasse du très bon restaurant de l’hôtel, très agréable.
Tour de l’île
Notre programme pour notre seule journée pleine consiste à faire le tour de l’ile en voiture.
Paréo
Notre premier arrêt est proche de notre hôtel à la Passion du Paréo.
Nous nous garons dans ce qui semble être le jardin d’une maison, mais c’est indiqué comme étant le parking… Un chien arrive de suite pour surveiller la voiture😉 Nous nous dirigeons vers la boutique et sommes accueillis par chiens et chats. Les enfants sont aux anges.
Nathalie, la propriétaire, nous fait signe d’approcher et nous accueille comme si nous étions des amis de longue date. Elle est très, très, sympathique.
Nous sommes pour le moment seuls et elle nous explique comment elle fabrique ses paréos et nous informe que nous allons devoir mettre la main à la pâte. Chacun notre tour, nous allons remplir de peinture le pétale d’une fleur d’un paréo qui est tendu sur une table. On ne s’en sort pas si mal ! D’autres touristes arrivent et Nathalie s’occupe d’eux.
Pendant ce temps nous faisons nos emplettes et Nathalie nous propose de personnaliser les paréos que nous allons offrir. Nous discutons tous ensemble de choses et d’autres et finissons par repartir en récupérant Thomas qui est entouré des chats et chiens.
Ce fut véritablement une très bonne façon de débuter la journée dans la bonne humeur.
Vanille
Nous repassons devant l’hôtel sans nous y arrêter et allons chercher la plantation de vanille que l’on nous a conseillée : pas la grande que l’on voit facilement de la route mais une plus discrète seulement indiquée par un petit panneau vert.
C’est un sacré personnage !
Nous repérons le panneau et entrons dans l’allée. Pas d’indication, pas de parking indiqué, nous garons la voiture devant ce qui ressemble à un hangar, pas très sûrs d’être au bon endroit. Nous apercevons quelqu’un à l’intérieur, qui semble hésiter à sortir. Finalement il vient à notre rencontre. Il semble un peu perdu, comme s’il venait de se réveiller.
Nous le saluons et il nous dit « là, j’aurais plutôt envie de te mettre dehors ». Euh… Ou avons-nous mis les pieds ???
Puis subitement, il devient charmant et nous invite à le suivre pour nous montrer comment il fait la pollinisation, le mariage, des fleurs de vanille. C’est un travail d’orfèvre.
Lorsque je lui fais remarquer qu’il a oublié ses clés par terre, son regard s’illumine et l’on devient les meilleurs amis du monde. François, c’est son nom, est intarissable. Il nous raconte son travail dans le détail, avec pas mal de commentaires pas racontables ici par politesse pour les touristes chinois et américains, les voisins, les femmes de ménage des hôtels, etc. 😉 C’est un sacré personnage !
Il nous montre les différents stades de maturation des gousses de vanille puis nous fait visiter le reste de la plantation.
Soudain, il prend une échelle et grimpe à un cocotier pour nous récupérer une noix qu’il va ouvrir devant nous. Il nous montre où il faudra planter les pics pour ensuite y glisser des pailles. Bon, nous avons déjà deux ananas, nous voilà avec une noix de coco maintenant.
De retour au hangar, François nous ouvre sa mallette dans laquelle il conserve des gousses de vanille sous vide. Nous en achetons quelques unes et remarquons des photos affichées derrière lui. Il s’agit de photos de lui avec des touristes et il en montre d’autres que des visiteurs lui ont envoyées lors de leurs autres voyages, à la montagne par exemple. Nous nous prenons en photos tous les 5 et notons son adresse. A notre retour, nous devrons tirer la photo, la plastifier et lui envoyer.
Voici une visite qui avait démarré de façon inquiétante mais qui s’est avérée hors du commun au contact de l’étonnant François !
Belvédère et anguilles sacrées
Nous reprenons la route pour aller rendre visite aux aiguilles « sacrées » de Faie.
Sur le chemin, nous comptons nous arrêter au belvédère. La route grimpe sérieusement ! Une fois au sommet, nous ne sommes peut-être pas très doués, mais le belvédère ne nous a pas sauté au yeux…
Avant que la route ne redescende, nous nous arrêtons pour prendre en photo la vue à travers la végétation.
Oui, parce que je ne l’ai pas encore précisé, la végétation est luxuriante !
Nous comprenons pourquoi Huahine est qualifiée d’ile sauvage : la végétation est partout et l’on a l’impression que l’on a juste posé la route par endroits.
Au bas de la descente, nous arrivons sur le spot des anguilles sacrées. Un guide est présent avec des touristes américains. Ils sont descendus dans la rivière et le guide a amené de la nourriture pour faire sortir les anguilles. Une touriste essaie d’en attraper une à pleines mains mais c’est glissant. Les anguilles sont énormes ! C’est à se demander comment elles survivent dans si peu d’eau. Cela dit, manifestement, elles sont bien nourries. Leurs yeux sont effectivement bleus.
Une fois qu’elles sont rassasiées, elles retournent sous leur rocher. Nous, nous reprenons la route, un peu déçus de voir ces anguilles engraissées de la sorte.
Fare
Vu l’heure, nous décidons d’aller à Fare pour trouver un restaurant.
Nous laissons les parcs à poissons de côté, nous irons les voir au retour.
Le Yacht Club est une bonne pioche
Arrivés à Fare, nous réalisons que nous sommes dimanche… Les premiers distributeurs de billets que nous croisons sont fermés. Finalement nous en trouvons un ouvert puis allons trouver de quoi manger. Les snacks sont tous fermés, ça s’annonce mal.
Finalement, nous arrivons au restaurant Yacht Club qui a une table au bord de l’eau disponible. Nous avons une vue dégagée sur la montagne et pouvons en effet reconnaitre le profil de la femme enceinte. Le repas se déroule très bien. Nous sommes accompagnés par les coqs, poules avec leurs poussins et quelques chats.
Le Yacht Club est une bonne pioche.
Plage de l’ancien Sofitel et parcs à poissons
Après ce bon moment, nous retournons sur nos pas vers Maeva où nous laissons une nouvelle fois de côté les parcs à poissons pour traverser le pont et aller au bout de la route vers le site de l’ancien hôtel Sofitel. Il parait que c’est une des plus belles plages de l’ile.
Sur place, nous ne sommes pas seuls. La barrière est fermée, mais ce sont manifestement les locaux qui sont à la plage qui l’actionnent eux-mêmes.
Nous traversons le site où seuls restent la piscine et les pylônes des pilotis. La plage n’étant plus entretenue, certains endroits ne sont pas praticables. Nous posons la serviette et les enfants vont explorer les fonds autour des patates de corail et des pylônes. Mais peu de choses à voir apparemment, et pas mal de courant.
Sur le retour, nous nous arrêtons enfin pour observer les parcs à poissons ancestraux. Ils sont constitués de V formés avec des pierres. Les poissons s’y engagent et se retrouvent piégés lorsque la marée descend. Voire même avant. Il ne reste alors plus qu’à se servir.
Sur le chemin du retour, nous faisons une pause au belvédère de Tefarerii. La vue sur le lagon est superbe mais malheureusement un gros nuage s’est invité et nous gâche les couleurs.
Retour à l’hôtel
De retour à l’hôtel, nous profiterons une nouvelle fois des anémones puis du coucher de soleil.
Le lendemain, nous devons partir. Nous aurions bien aimé passer plus de temps à Huahine, notamment pour pouvoir la découvrir depuis la mer.
Ce fut en effet une expérience bien différente des autres iles.
L’ile est recouverte d’une végétation très dense, surtout sur Huahine Iti. Seule la route semble la traverser ce qui donne réellement une sensation particulière lorsqu’on se balade. Le tout est très relaxant, comme si le temps passait plus lentement ici.
Cela dit, nous partons pour Bora Bora, ce qui ne devrait donc pas être trop pénible non plus😉