Bora Bora

Bora Bora

Arrivée

La routine aujourd’hui : taxi et aéroport puis vol vers Bora Bora.

Dans l’avion, on nous a conseillé de nous installer à gauche pour avoir la vue sur l’ile en approchant. En effet, le spectacle vaut le coup ! L’avion dépasse l’ile puis fait demi-tour pour se poser sur le motu-aéroport.  Il ne doit pas y avoir beaucoup d’aéroports qui offrent une telle vue.

Le transfert vers l’hôtel se fait donc en bateau et dans notre cas nous allons directement sur le motu du Bora Bora by Pearl qui se trouve à 10 minutes.

Nous avons mis le « paquet » sur le séjour à Bora Bora avec un bungalow sur pilotis car nous savions que Bora Bora serait exceptionnelle.

Trop touristique ?

J’en profite pour faire un commentaire sur l’aspect « touristique » de Bora Bora.

Nous avions lu le pire sur Bora Bora : trop touristique, dénaturée, pas authentique, etc. Bref, autant passer son chemin ou juste y passer une tête.

Ca n’a pas été notre choix (après, nous ne sommes certainement pas à la recherche de l’authenticité à tout prix, même si l’on en a eu un aperçu avec Huahine) et nous ne l’avons pas regretté. Le séjour à Bora Bora a été la meilleure partie de notre séjour. A l’inverse, nous avons rencontré plusieurs couples qui étaient très déçus de ne pas passer plus de temps sur cette ile, et avaient justement suivi des conseils qui préconisaient de ne pas s’y attarder.

La plage publique de Matira serait soi-disant bondée. Nous y sommes allés deux fois et à chaque fois il n’y avait personne. Cela s’explique facilement car les principaux hôtels étant sur des motus, peu de gens prennent visiblement le temps d’aller visiter l’ile principale. Après, pour être honnête, en cette période de Covid, les grands navires de croisière n’étaient pas revenus. Peut-être que la situation change lorsqu’ils déversent leurs touristes.

Bora Bora vaut largement le détour


Le lagon est magnifique et là je ne vois pas trop ce que les touristes peuvent y changer…
Bref, pour nous, Bora Bora vaut largement le détour et il faut nuancer les discours qui la considèrent comme trop touristique. Après, oui, c’est certainement l’endroit où il y a le plus de pilotis au mètre carré…

Le Bora Bora by Pearl

En tout cas nous voici arrivés sur le ponton du Pearl et après le cocktail de bienvenu nous prenons possession de notre bungalow. Nous n’avons pas pris le pilotis le plus luxueux mais nous sommes quand même subjugués. La baignoire, que l’on n’utilisera pas, est superbe, la table basse transparente au pied du lit permet de voir les poissons en dessous, le ‘lit’ en toile sur la terrasse est top, etc, etc. Pas besoin de piscine sur la terrasse, elle est à nos pieds, c’est le lagon !

Il se fait tard, nous allons déjeuner au restaurant de la piscine puis visitons l’hôtel.

Mariage à Bora Bora
Mariage sur la plage

La plage est magnifique et une cérémonie de mariage polynésien s’y déroule. C’est une des prestations que l’hôtel a à son catalogue.  Les mariés ont de splendides couronnes et colliers de fleurs (nous sommes jaloux) et son accompagnés de chants et danses.

Nous finissons l’après-midi sur la terrasse de notre bungalow, un café à la main, face au lagon… non sans avoir au préalable passé un temps fou au bureau des activités…

Sur la terrasse du bungalow au Bora Bora by Pearl
On est pas bien là ?

En effet, en vrac : la réservation du bateau ponton n’a pas été enregistrée par le prestataire et il n’y a plus de place pour le jour choisi. On peut quand même la décaler au dernier jour (que nous avions prévu de passer tranquille à l’hôtel, mais ce n’est pas grave). Aussi, l’excursion « Shark Boy » n’a été réservée que pour deux alors que nous sommes quatre… et impossible de rajouter deux personnes ce jour-là. On inverse alors le jour de location de voiture sur l’ile principale avec cette activité. Ouf !

Au final tout rentre dans l’ordre ! C’est la seule fois où je suis passé par l’hôtel pour organiser les activités, ce ne fut pas une réussite… Après, rien ne dit que, par exemple, le prestataire du bateau n’aurait pas oublié notre réservation en direct aussi, on ne saura jamais. En tout cas le personnel du bureau des activités est charmant (comme toujours) et s’est mis en quatre pour résoudre ces problèmes.

Demain, ce sera donc visite de l’ile en petite voiture e-moke.

Ile principale

Eh bien non ! Car ce matin, le loueur a appelé l’hôtel pour leur dire qu’ils avaient eu une coupure d’électricité dans leur hangar et que les véhicules électriques n’avaient pas chargé. On nous propose une hybride, ok, ça ira, le e-moke, c’était pour s’amuser mais tant pis on aura une ‘vraie’ voiture.

Nous prenons la navette qui relie l’hôtel à sa base sur l’ile. Là, tous les prestataires qui ont des clients de l’hôtel attendent. Nous partons donc avec le loueur qui nous amène à Vaitape où nous ferons les papiers et prendrons la voiture. Surprise, c’est une Clio 5 hybride ! La personne de l’agence me dit qu’ils viennent de la recevoir et qu’ils en sont tous fous. Je suis content d’entendre ça… je travaille chez Renault😉

Une fois tout le monde à bord, nous partons dans un silence électrique à la recherche de notre première activité de la journée.

Heureusement, on trouve des blogs et des traces GPS !


Je voulais trouver un belvédère ou quelque chose de ce genre pour pouvoir admirer le lagon d’un point élevé.
Ca a été beaucoup plus compliqué que prévu. La route ne s’élève que très rarement et il n’y quasiment aucun sentier de randonnée sur l’ile. L’explication donnée est que le business se fait surtout avec les hôtels sur les motus et donc rien n’a été investi pour ce genre d’activité sur l’ile principale. Heureusement, on trouve des blogs et des traces GPS !

Antenne radio

Nous guettons donc le panneau indiquant le sentier d’évacuation Tsunami n°17 qui ne se trouve pas loin. Ce sentier mène à un antenne qui offre une vue sur la baie de Povai et sur la plage de Matira.

le panorama est fabuleux !

Problème : nous avons passé le panneau 16 et arrivons au 18… demi-tour et nous trouvons le panneau 17.

Nous nous engageons sur la route et nous garons au bout du chemin. Là, quelqu’un a mis un panneau qui dit que le chemin vers l’antenne est sur notre gauche. C’est certainement la personne qui habite au bout du chemin de droite qui en a assez de voir les touristes défiler chez lui😉

Nous suivons donc le sentier qui grimpe sec. Il fait chaud et le chemin n’est pas aussi entretenu que prévu, il faut marcher au milieu des fougères et zig-zagger de temps en temps. Une vingtaine de minutes plus tard, nous arrivons à l’antenne et, oui, le panorama est fabuleux !

Vue sur le lagon de Bora Bora
Magnifique vue !

Ce point de vue est ouvert sur la baie de Povai.

Pour voir la plage de Matira, nous continuons le chemin qui maintenant n’est plus qu’un petit sentier qui s’enfonce dans les arbres, à tel point que les enfants, partis devant prennent à gauche et nous à droite.

Nous arrivons très rapidement à un rocher plat que l’on peut facilement escalader et qui offre une superbe vue sur la plage de Matira.

Les enfants, eux, en ont trouvé un autre. Nous comparons nos photos pour décider qui a trouvé le meilleur, sans parvenu à une conclusion. Dans tous les cas, les tons de bleus du lagon sont époustouflants.

Vue sur la plage de Matira
Vue merveilleuse sur la plage de Matira

Plage de Matira

De retour à la voiture, nous prenons la route de la plage de Matira, toujours en électrique.

Sur place, il n’y a personne… à part deux dames qui surveillent le parking. En effet, il est réservé aux personnes qui vont sur la plage. Nous, dans un premier temps, nous allons à la boutique de perles de l’hôtel Intercontinental que l’on nous a conseillée et qui est juste en face. Il faudra que l’un de nous reste à la voiture, sinon nous n’avons pas le droit de nous garer là.

Pendant un temps infini Julie et Nathalie vont choisir leurs perles avant de détruire un peu plus la carte bleue.

Nous avons passé un moment extraordinaire dans ce restaurant

Nous décidons alors de déjeuner au bord de la plage, il est l’heure. Notre dévolu se jette sur le Bora Bora Beach Club. Il reste des tables au bord de l’eau, ce sera parfait.

En fait, ce sera plus que parfait. Nous avons passé un moment extraordinaire dans ce restaurant.

Les serveurs, comme toujours sont charmants (ou charmantes) et les plats étaient très bons. Mais c’est la vue qui est à couper le souffle. L’eau est cristalline, le sable blanc, c’est un endroit magnifique. Après notre repas, nous décidons de profiter de la plage en contrebas. Les enfants sont les premiers pendant que nous dégustons tranquillement notre café.

Le restaurant a tout prévu : un pédiluve est posé en haut des marches quand on remonte de la plage et une douche en plein air est même disponible.

Après nous être baignés puis changés, nous retournons à la voiture. La pause a duré deux heures ! Mais nous étions tellement bien que nous aurions bien passé la journée ici. Cependant, il nous faut terminer le tour de l’île et rendre la voiture à l’heure pour la navette qui nous ramènera à l’hôtel.

Vaitape

Le prochain arrêt prévu est un canon américain.

Il se situe au bout d’un chemin privé et il faudra marcher un peu. Le problème, c’est qu’en étant resté si longtemps à Matira nous ne sommes pas certains d’avoir le temps de faire cette balade. Nous décidons finalement de la zapper pour rentrer à Vaitape.

pour nous ce fut une journée parfaite

Avant de rendre la voiture au loueur, il faut refaire le plein et fournir le ticket de la station essence. Mais la route fait juste une trentaine de kilomètres et en étant presque tout le temps sur le moteur électrique le pompiste à toutes les peines du monde à mettre deux litres d’essence😉

Ces iles seraient des terrains de jeu parfaits pour des véhicules électriques, je suis étonné de ne pas en voir plus en location.

Une fois la voiture rendue, nous devons attendre d’autres pensionnaires du Pearl avant que l’on nous ramène à la base. Nous en profitons pour faire les boutiques puis rentrons à l’hôtel.

Il parait que peu de gens prennent la peine de sortir de leur motu pour aller sur l’ile, c’est une erreur. Ne serait-ce que pour aller profiter de la plage de Matira, le déplacement vaut le coup.

Peut-être est-ce différent lorsqu’un bateau de croisière est là. Mais pour nous ce fut une journée parfaite.
Nous nous baignons au coucher du soleil autour de notre bungalow, à la lueur des lampes, avant d’aller diner.

Demain, nous allons voir les requins !

Shark Boy

Nathalie a été malade cette nuit et ne se sent pas de faire cette excursion. Dommage…

Après le petit déjeuner, nous retrouvons notre guide de la journée sur le ponton du Pearl. Il nous fait monter dans sa pirogue, très joliment décorée, et nous voilà partis. Notre guide est un sacré personnage ! Il se fait appeler « Rosto », un dérivé de Rocheteau qui était son surnom lorsqu’il jouait au football plus jeune😉

Rosto nous apprends beaucoup de choses sur les requins, les raies, leurs habitudes, les motus, etc. Et nous avoue que pendant la période où il n’y avait plus de touristes en raison du Covid, ils ont pu suivre de nombreuses formations qui leur permettent maintenant de pratiquer leurs activités de façon beaucoup plus respectueuse de la nature. Mais nous verrons que tout le monde n’a pas du être attentif…

Il y a beaucoup de houle aujourd’hui, même s’il fait beau, et Rosto ne peut donc malheureusement pas nous emmener au spot de requins proche de la passe. Son bateau n’est pas fait pour ça. C’est dommage, car nous avons vu les vidéos prises par le couple avec qui nous avions fait les lavatubes et que l’on a retrouvé ici et ils ont littéralement nagé au milieu d’impressionnants bancs de requins en eaux assez profondes.

Raies et requins

Du coup, nous nous rabattons sur un spot semblable à celui de Moorea où l’on a pied et où raies et requins viennent saluer les touristes… et se faire nourrir. Oui, car rapidement nous sommes rejoints par un autre bateau et là c’est la foire😞

Les touristes sont entassés dans le bateau et sortent avec grand fracas. Ca braille et ça hurle de partout pendant que le guide nourrit les raies à tour de bras. Heureusement que nous avions eu quelques instants de tranquillité avant.

Il n’empêche que nager au milieu de ces animaux marins reste toujours une expérience extraordinaire.

Quand je fais remarquer à Rosto que c’était vraiment le bazar avec son collègue, il prend un regard attristé et reconnait que certains n’ont pas la même vision du métier.

L’arrêt suivant est le site baptisé l’aquarium.

Matira et l’aquarium

Sur le chemin nous passons devant la plage publique de Matira. Nous faisons un arrêt, suffisamment loin car il y a très peu de profondeur, pour nous baigner dans ses eaux cristallines et constater qu’il n’y a personne.

Cette plage est censée être blindée de touristes si l’on en croit les détracteurs de Bora Bora, ce n’est clairement pas le cas. Encore une fois, peut-être est-ce différent quand un bateau de croisière est présent.

Arrivés à l’aquarium, nous savons que nous sommes au bon endroit puisque de nombreux bateaux sont présents. Nous chaussons palmes, masques et tuba et nous voici à l’eau dans le sillage de Rosto.

Là, il a craqué, il a de la nourriture dans une main qu’il émiette. Résultats, des dizaines et des dizaines de poissons sont autour de nous. L’effet est envoutant, on a l’impression de pouvoir les toucher, mais dommage qu’il soit un peu « artificiel ».

Rosto nous emmène vers un rocher, entouré de poissons, puis plonge. Soudain une murène sort de sa tanière. Rosto la taquine pour la faire sortir, c’est assez impressionnant. Il nous dit que celle-ci, la plus grosse, n’est pas très agressive mais qu’il y en a une autre plus petite qui est moins patiente. Elle ne semble pas être là aujourd’hui, en tout cas elle ne se montre pas.

En nageant vers le bateau, nous passons au-dessus d’une étendue sablonneuse où « I LOVE BORA BORA » est écrit à l’aide de coquillages. Ca fait son effet🙂

L’aquarium mérite vraiment son nom et même si l’on n’est pas seul au monde sur ce site, il vaut le coup d’œil.

La station de nettoyage des raies Manta

Nous nous dirigeons maintenant vers une station de nettoyage des raies Manta. Il s’agit d’un site où les raies Manta viennent se faire « nettoyer » de leurs parasites par de petits poissons.

Rosto nous explique que nous devons rester à la surface, il est interdit de plonger pour se rapprocher des raies afin de ne pas les perturber.

Première étape : trouver une raie. La houle est présente ici aussi aujourd’hui et l’eau est malheureusement très troublée. Nous en apercevons une et nous nous mettons à l’eau.

Bien qu’il y ait de la profondeur et que l’eau soit trouble, nous pouvons quand même admirer cette majestueuse créature évoluer sans effort. Ce qui n’est pas notre cas si l’on veut la suivre !

Rafraichissement sur le motu privé

Notre activité ne dure que la demi-journée et il est bientôt 13h.

Rosto nous amène sur son motu privé pour partager fruits et jus de fruits.

En fait, il s’agit de la partie sud du motu du Pearl. Cette zone est privée et est détenue par plusieurs familles. Rosto y a construit de quoi passer ses week-ends, c’est sa résidence secondaire en quelques sortes, avec collecte d’eau et batteries pour l’électricité.

Nous arrivons en pirogue tranquillement sur la plage et sommes accueillis par quelques raies. Nous supposons qu’elles sont attirées par de l’éventuelle nourriture, qu’elles n’auront pas. En attendant, elles passent sur nos pieds, sur nos jambes quand on s’assoit, c’est surréaliste.

Sur un motu à Bora Bora
La pirogue de Rosto

Nous discutons avec Rosto en sirotant nos jus et grignotant nos fruits puis il nous ramène à l’hôtel.

Ce fut une demi-journée très agréable, en grande partie grâce à notre guide qui est un sacré personnage.

Danseurs de feu

Nous profitons un peu de l’hôtel et décidons de réserver un tour de l’ile en jet-ski demain. Oui, autant profiter à fond du lagon !

Puis nous finissons la journée avec un impressionnant spectacle de danseurs de feu sur la plage.

Un danseur de feu à Bora Bora
Danseur de feu

Jet Ski

Le lendemain matin, nous profitons encore une fois du lever de soleil face à notre terrasse. Le soleil se couche de l’autre côté du motu (est-ce la raison pour laquelle la majorité des hôtels est de l’autre côté de l’ile ?) mais il se lève face à nous🙂

Nous avons réservé un tour de l’ile en jet-ski qui durera deux heures.

Alizée, notre guide, est adorable. Elle nous explique que l’on devra suivre son sillage pendant toute la durée du tour. Pas de sortie en dehors du lagon comme à Tahiti donc pas de navigation « libre ». Nous nous installons et c’est parti !

Des ronds dans l’eau

C’est notre troisième session de jet-ski et nous commençons à bien prendre le pli. Après un échauffement dans la baie de Faanui, où les eaux sont profondes, nous partons plein sud.

sous nos jets tous les dégradés de bleus possibles

Très vite, nous arrivons dans des fonds moins profonds et naviguons à pleine vitesse sur les eaux turquoises. On ne se lassera jamais de ça !

Nous contournons la pointe de Matira et arrivons devant l’hôtel Maitai. Là, Alizée nous fait faire un grand cercle, super photogénique avec sous nos jets tous les dégradés de bleus possibles, du plus profond au turquoise. Elle sait vraiment mettre en valeur les lieux que nous traversons.

Jet ski à Bora Bora
Jet ski sur l’eau turquoise

Nous prenons maintenant la direction du motu Piti Aau, ou Alizée habite, au niveau du mouillage des voiliers. Ce sera notre première pause.

Nous descendons et attachons les jets. Le sable est spongieux… c’est très curieux. En fait, il est tellement fin qu’il se retrouve très rapidement en suspension et donne une couleur laiteuse à l’eau.

Alizée nous raconte un peu la vie sur un motu, notamment comment trouver de l’eau potable. Thomas et Julie en profitent pour changer de jet, car celui de Julie était beaucoup plus puissant et c’est au tour de Thomas d’en profiter.

le jet ski est vraiment un moyen idéal pour découvrir le lagon


Sur le motu de Teva Victor

Une fois la pause terminée, nous reprenons notre route en remontant vers le Nord tout en longeant les hôtels de luxe, puis nous nous dirigeons vers le motu de Teva Victor.

Le motu de Teva Victor
Sur le motu de Teva Victor

En chemin, nous passons à nouveau en revue tous les tons de bleu que le lagon peut offrir avec notamment un tombant à pic qui nous fait passer du bleu profond au turquoise des bancs de sable en l’espace de quelques mètres. 

Arrivés au motu, Alizée nous fait découvrir le site et entreprend d’ouvrir une noix de coco puis nous propose d’en faire de même. Thomas tentera le coup, s’en sortira avec les honneurs, mais sans pour autant y parvenir.

Il est l’heure de retourner à l’hôtel sur nos jets. Nous avons passé un très agréable moment. En dehors de l’aspect fun, le jet ski est vraiment un moyen idéal pour découvrir le lagon car il est rapide et passe partout.

Notre guide a été géniale en nous faisant faire des boucles très photogéniques et découvrir de superbes endroits.

Cette activité n’était pas prévue au départ mais nous ne regrettons absolument pas. Il reste du temps pour farnienter sur la plage, prendre un café sur la terrasse du bungalow, jouer au ping-pong et attendre l’happy hour au bar.

Bateau ponton

Ce matin, c’est en gros le même programme qu’hier mais en beaucoup plus lent !

Ai-je déjà dit que les polynésiens sont d’une incroyable gentillesse ?

Nous avons loué un bateau ponton sans permis pour la journée, ça promet d’être fun.

Au petit déjeuner, une serveuse vient apporter à Nathalie une composition de fleurs à attacher dans les cheveux. Nathalie est fan des couronnes de fleurs et avait dit, en plaisantant, la veille à la serveuse qu’elle allait lui voler la sienne. Du coup, elle lui en a fait une ! Ai-je déjà dit que les polynésiens sont d’une incroyable gentillesse ?

Comme lors de la location de voiture, nous prenons la navette qui nous amène à la base de l’hôtel sur l’ile principale où nous attend le loueur qui nous amène à l’hôtel Maitai où se trouvent les bateaux.

Nous avons pris un bateau ponton qui est en gros un ponton flottant avec canapés et taud pour faire de l’ombre auquel on a greffé un petit moteur. Nous remplissons les papiers, nous faisons expliquer le fonctionnement et surtout recevons les indications sur les endroits où il ne faut pas aller parce qu’interdit ou dangereux pour l’hélice car pas assez d’eau. Nous prenons justement l’hélice en photo pour vérifier au retour qu’elle est dans le même état. Et c’est parti !

Une glacière est fournie, même si elle ne semble pas glacer grand chose. Lors de notre virée en voiture, nous avions fait des courses pour pique-niquer aujourd’hui. Nous avons l’enceinte bluetooth pour la musique… peu de temps car elle n’est pas chargée. Bref, c’est le bonheur sur les flots et nous prenons la direction de l’aquarium car Nathalie n’avait pas pu faire la sortie Shark Boy.

Bateau ponton à Bora Bora
Sur le bateau ponton

Retour à l’aquarium

Nous nous dirigeons, lentement, vers le spot et savons que nous sommes au bon endroit avec le nombre de bateaux qui s’y trouve.

Nous jetons l’ancre à l’écart et plongeons dans l’eau transparente une fois équipés.

On ne dirait pas mais il y a pas mal de courant. Nous nageons au milieu des poissons, sans avoir eu à les appâter et rendons visite à la murène. Aujourd’hui les deux sont là. Nous ne nous risquerons pas à aller les taquiner comme l’a fait Rosto.

Nous allons voir « I LOVE BORA BORA » puis retournons tranquillement au bateau en suivant une raie qui va dans la même direction.

L’échelle est indispensable, mais pas si pratique. Enfin nous sommes tous à bord et pouvons reprendre notre route.


Raies léopard

Direction, le spot des raies léopard (ou aigle) à la pointe Sud du motu Piti Aau.

Un bateau est déjà sur place et nous conseille de nous approcher un peu plus car il y a beaucoup de courant. On ne jette pas l’ancre ici et ce sont les enfants qui se jettent à l’eau. Ils n’auront aucune difficulté à trouver un groupe de raies facilement observable dans cette eau limpide. Une fois remontés, nous continuons tranquillement notre chemin.

Remontée vers le nord de l’île

Un petit peu de musique tant qu’il reste de la batterie tout en sirotant un verre. Les enfants improvisent une danse polynésienne sur l’air de Iko Iko. Il fait un grand soleil.

C’est le bonheur.

Sur la carte se trouvent l’emplacement des balises, nous les repérons et restons bien côté lagon pour ne pas nous approcher des zones où les rochers et les patates de corail affleurent. Cependant, l’eau étant tellement claire, il est difficile de juger de la profondeur.

Au moment où Nathalie me dit qu’il ne semble quand même pas y avoir beaucoup de marge, un choc se produit. J’arrête immédiatement le moteur et le remonte.

Grosse panique !

L’hélice est intacte et c’est certainement l’aileron en dessous qui a pris. En tout cas, aucun dommage n’est visible. Je redescends l’hélice juste ce qu’il faut pour nous éloigner et une fois sorti de cette zone je la replonge entièrement.

Plus de peur que de mal, mais on ne peut manifestement pas faire entièrement confiance aux balises… ou alors on a loupé quelque chose…

Bref, nous continuons notre remontée plus près des hôtels de luxe.

Pique-nique

Arrivés au nord de l’ile, c’est un peu le stress car il y a beaucoup de passage. Or, la moindre vague provoquée par un bateau menace de nous faire chavirer. Bon, peut-être pas réellement, mais notre première expérience nous a donné des frissons lorsque notre coquille de noix s’est mise à tanguer à tel point que l’eau a envahi tout le sol et l’hélice est sortie de l’eau.

Finalement, ça se passe bien. Nous passons au large du sillage des navettes de l’aéroport et des hôtels. En repassant du côté Ouest, comme lors de notre sortie en jet ski nous passons des eaux profondes à celles où l’on a pied en quelques mètres.

C’est le bon endroit pour jeter l’ancre et pique-niquer tranquillement.

Sur le lagon de Bora Bora
A la lisière des bancs de sable

Nous avions initialement pensé nous arrêter sur un motu, mais tous sont privés. Bien que leurs plages soient, légalement, publiques, on nous a conseillé de ne pas trop tenter le coup car certains propriétaires ne le voient pas de cet oeil. Mais bon, nous somme très bien sur notre bateau.

Nous prenons le temps, allons nous baigner dans ces eaux turquoises, etc. C’est une pause très agréable.

Avec Thomas, nous allons voir de plus près le tombant, car ce changement de couleur d’eau, et de profondeur, en si peu de distance est vraiment intriguant. Nous constatons en effet que le fond plonge à pic et que très vite nous sommes dans le grand bleu. C’est limite flippant d’ailleurs.

Snorkeling dans le lagon de Bora Bora
Exploration du tombant

Nous remontons sur le bateau et repartons tranquillement pour achever notre tour de l’ile et rendre le bateau à l’heure.

Retour à l’hôtel

Nous rejoignons la pointe de Matira en prenant l’itinéraire qui nous fait passer devant le Conrad… qui ne nous emballe pas plus que ça, en tout cas de l’extérieur, puis suivons les balises pour traverser jusqu’à longer l’ile principale. Enfin, nous ramenons le bateau au Maitai sans encombre. L’hélice est inspectée, tout va bien.

Pour le retour, au lieu de nous ramener à la base du Pearl pour ensuite prendre la navette, on nous propose de nous ramener directement en bateau comme nous sommes plusieurs à résider au Pearl. Cela nous donne le temps de boire un verre au bord de la plage, puis nous embarquons.
Le bateau est équipé d’impressionnants moteurs dont le pilote nous fait une démonstration. Ca déménage !

A cette vitesse-là, nous serons arrivés dans 5 minutes !

Mais très vite, il ralentit et sort son ukulélé pour chanter en même temps qu’il conduit… avec les pieds. Avec le coucher de soleil, l’ambiance est parfaite.

Nous allons voir de plus près des surfeurs proches de la passe, puis retournons tranquillement à notre hôtel. C’est une nouvelle journée parfaite qui se termine avec un spectacle polynésien au restaurant.

Demain, c’est notre dernier jour à Bora Bora où, j’insiste, il faut absolument rester suffisamment longtemps pour en profiter. Direction Rangiroa, qui sera notre dernière étape, déjà…

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