Une escale et deux fois 9h de vol plus tard (avec masque sur le nez pendant tout ce temps, comme quoi c’est supportable), nous voici de retour en France, métropolitaine. C’est le moment de se remémorer ce voyage.
Alors, c’était comment ?
« Paradisiaque » est le premier mot qui vient à l’esprit, forcément.
Nous valorisons bien la chance qui nous a été donnée de pouvoir faire un tel voyage. La Polynésie est vraiment un monde à part. Aucune comparaison possible avec les Antilles, par exemple.
Notre séjour à Bora Bora a vraiment été le top du séjour. Il y a tellement de choses à faire dans le lagon et celui-ci est d’une telle beauté ! De plus, nous avons eu le temps avec nous.
Un peu comme en Afrique Australe, nous y avons été crescendo :
- Tahiti, ok pour récupérer mais il faut assez vite aller sur les autres iles.
- Moorea offre déjà les plages auxquelles on s’attend et permet de se baigner avec raies et requins dans une eau cristalline. Elle est cependant encore relativement « civilisée » et le dépaysement n’est pas encore total.
- Huahine, là, le dépaysement est total ! Ok, le lagon n’est pas encore au sommet mais l’ile elle-même est tellement sauvage !
- Bora Bora, c’est le top. Le lagon est incroyable. On y trouve toutes les nuances possibles de bleu. On en prend plein les yeux tous les jours.
- Rangiroa mieux que Bora Bora ? Non, en fait, pas vraiment. Le Lagon Bleu est effectivement exceptionnel cependant on ne peut pas vraiment comparer cet atoll avec les autres iles. On va a Rangiroa pour plonger sinon l’attrait est limité. Mais c’était bien quand même !
Au rayon des grands moments, nager à côté d’une baleine à Moorea est quelque chose d’inoubliable. Notre journée en bateau à Bora Bora fut aussi un grand moment en famille, tout comme le temps passé au restaurant sur la plage de Matira.
Il y a eu tellement de bons moments, difficile d’en ressortir quelques uns sans en laisser d’autres de côté.
Jet ski
Pourquoi parler du jet ski ?
Nous ne sommes pas des amateurs de jet ski et l’on avait prévu d’en faire pour s’amuser avec les enfants. Mais au final, c’est le meilleur moyen de découvrir les lagons. Dommage que le temps ne fut pas avec nous à Moorea mais la session à Bora Bora était extraordinaire.
Il s’avère que sa vitesse permet de voir beaucoup d’endroits en peu de temps et sa maniabilité permet d’aller partout. Avec un bon guide, on passe vraiment un très bon moment.
Le mois d’août
C’est un bon mois pour aller en Polynésie. C’est la saison sèche et les températures ne sont pas caniculaires. Saison sèche ne veut pas dire qu’il ne pleuvra pas, mais les averses sont théoriquement brèves. « Théoriquement », car cette année le climat était manifestement détraqué. Il a beaucoup plus en juillet, ce qui est anormal, et nous avons nous-mêmes subit de la pluie au début du séjour à Tahiti et Moorea. Heureusement, cela n’a pas duré.
Pour l’observation des baleines, c’est limite. C’est le début de la saison et elles ne sont donc pas encore toutes là. Nous avons eu beaucoup de chance d’en apercevoir.
Question fréquentation, il n’y avait pas grand monde, pourtant c’est la pleine saison et les hôtels étaient bien remplis. Mais nous pensons que le contexte sanitaire y était pour beaucoup. En effet, les croisières n’avaient pas repris et quand un bateau largue 4000 touristes sur la plage de Matira, ça doit se sentir…
Bora Bora
On trouve des conseils qui disent que Bora Bora c’est pas authentique, c’est artificiel, c’est trop américain, etc. Bref, passez votre chemin. Il ne faut pas écouter ces soi-disant conseils !!!
nous ne comprenons pas comment on peut conseiller d’éviter Bora Bora
Nous avons rencontré deux couples qui les avait écouté en ne passant que deux jours sur cette ile et ils s’en sont mordu les doigts tellement il y a de choses à faire sur ce magnifique lagon.
Du monde ? La majorité des hôtels sont sur les motus, vous ne les voyez pas. Un bémol cependant, comme dit plus haut, il n’y avait pas de croisiéristes. Ca change peut-être la donne sur l’ile principale. Pour le reste, le lagon est suffisamment grand pour tout le monde. Ok, sur certains sites comme l’aquarium on n’est pas tout seul. Mais c’est vrai pour toutes les iles et pas seulement Bora Bora.
Vous voulez de la solitude ? Allez faire une randonnée sur les sentiers non balisés en suivant les traces GPS de vos prédécesseurs. Là, vous serez seul et profiterez de vues magnifiques. Louez un bateau et allez jeter l’ancre sur l’un des nombreux bancs de sable.
Bref, nous ne comprenons pas comment on peut conseiller d’éviter Bora Bora…
Long voyage
Quand on parle de ce voyage autour de nous, beaucoup sont rebutés par la longueur du voyage.
Ok, c’est long, mais il faut se dire qu’à la clé se trouve un séjour hors du commun ! De plus, l’escale permet de faire une coupure bienvenue.
De nos jours, les systèmes multimédia des avions permettent de ne pas voir le temps passer (sauf celui de Air Tahiti Nui…), c’est donc très largement supportable. La preuve, nous l’avons fait en 1996 et en 2021 ! Sachant qu’en 2021, c’était avec masque pendant toute la durée du voyage, la preuve que ça se fait très bien.
Un point important : les horaires des vols. Pour cela, nous avons trouvé que les horaires de Air Tahiti Nui étaient parfaits. Avec 12h de décalage horaire et 20h de voyage, arriver au petit matin à Tahiti est difficile. C’est ce que nous avions fait en 1996 et l’on n’a pas tenu longtemps la première journée ce qui a compliqué notre acclimatation. En arrivant le soir, on peut récupérer immédiatement et être d’attaque le lendemain. De même, au retour, partir tard le soir permet de profiter encore de la journée et de dormir pendant le vol (pour ceux qui y arrivent…).
Bref, que la longueur de voyage ne soit pas un blocage, ça ne le mérite pas !
Il n’y a pas que la plage
En fait, quand on fait le bilan, on n’est presque jamais resté sur une plage… Pourtant c’est la carte postale. A Bora Bora, nous avions prévu une journée de farniente pour profiter de notre hôtel et de sa plage mais la veille nous sommes allés sur un transat, avec un verre, un bouquin, etc. Mais au bout de quelques minutes, on s’ennuyait… Du coup, nous avons réservé le jet ski pour le lendemain et nous n’avons pas regretté.
Bref, il y a tellement de choses à faire pour profiter des iles et des lagons sous tous les angles ! jet ski, donc, louer un bateau sans permis, louer une voiture pour faire le tour des iles, faire des excursions avec des professionnels, etc. Et si l’on est sur la plage, chausser masque et tuba pour aller admirer les poissons, les anémones (à Huahine), les requins, les raies, les tortues, etc. Sans compter la randonnée lavatube pour sortir encore plus de la carte postale.
Pour être tout à fait honnête, sur la plage de Matira, nous avons passé du temps. Mais nous étions tellement bien, avec le restaurant au bord de l’eau, que nous aurions facilement passé l’après-midi.
Mais le message reste : faites des activités pour profiter à fond !
Quelques points négatifs
Oui, parce que rien n’est jamais parfait non plus.
Je viens d’en parler, le système multimédia de Air Tahiti Nui était une totale déception. Très, très peu de films et peu intéressants. Sur un long voyage, ça peut être un problème. Heureusement, nous l’avions remarqué avant le départ et nous avions chargé tablettes et smartphone avec films et séries.
Si l’on continue dans les transports, la politique de bagages à géométrie variable de Air Tahiti n’a pas aidé non plus à être serein. Un coup vous avez droit aux liquides, un coup non. Un coup le poids des bagages à main n’est pas un problème, un coup ça l’est. C’était un stress inutile.
Les coqs à Moorea… Bon, d’accord, c’est couleur locale. Mais il n’en reste pas moins qu’on ne pouvait plus fermer l’oeil à partir de 4h du matin. Le soleil se lève tôt, mais on aurait bien grapillé 2h de plus jusqu’à son lever !
Le jet ski sous la pluie à Moorea. Sous la pluie, c’est réellement impossible. Non seulement on ne profite de rien, mais c’est un véritable calvaire. Le visage est lacéré par les gouttes, c’est limite dangereux. Nous avons arrêté les frais rapidement mais nous pensons quand même que nous n’aurions pas du partir du tout. Le prestataire a fait ce qu’il a pu et a été commerçant, mais cela restera comme une expérience très désagréable.
Les réservations d’activité à Bora Bora. Ca n’a pas marché comme prévu et l’on a stressé au début en ayant peur de ne pas pouvoir faire ce que voulait. Heureusement, avec quelques aménagements, tout s’est bien passé et le bureau des activités s’est mis en quatre pour trouver des solutions (en mettant un peu de pression sur les prestataires). Rien ne dit que si l’on avait réservé nous-mêmes il n’y aurait pas eu de problème, mais bon, l’enseignement qu’il faut demander si toutes les activités ont bien été confirmées.
Agence ou pas agence ?
Nous avons longtemps hésité. Car, à la différence de l’Afrique Australe, la Polynésie est bien plus « structurée ». On peut réserver ses vols intérieurs soi-même, le ferry, les hôtels, etc.
Pour finir, nous avons choisi une agence. Le premier critère a été le prix. Nous avons comparé le devis avec le cout de tout faire en direct et il était plus avantageux, certainement en raison des accords avec les hôtels. De plus, à Huahine, il n’y avait pas de disponibilité en direct alors que l’agence a pu en avoir.
Nous avons aussi choisi une agence locale en partie pour faire travailler les gens sur place mais aussi en raison du contexte sanitaire. Avec le Covid, un test PCR négatif et c’est le voyage qui s’envole. Les agences polynésiennes avaient souscrit à une charte qui assurait le remboursement intégral en cas d’annulation pour cause de Covid. Avec une agence en métropole, il fallait prendre une assurance supplémentaire.
Bref, bien que pas obligatoire, passer par une agence nous a permis d’optimiser le prix et d’avoir de la tranquillité. Nous avons choisi Moana Voyages et tout s’est bien passé, même s’il y a eu un peu de flottement quand notre dossier à du changer de main en raison du congé maternité de notre première interlocutrice.
Internet
Difficile de s’en passer, n’est-ce pas ? Et la Polynésie n’est pas incluse dans les forfaits de métropole (en tout cas pas chez Free)
Les hôtels ont tous du wifi, plus ou moins performant. Les restaurants en ont généralement aussi. Reste quand on est en vadrouille.
Nous avons pris un boitier 4G qui fait hotspot wifi pour toute la famille chez Tahiti Wifi. C’est pratique, on le prend à l’aéroport en arrivant et on le rend en partant. Un point d’attention quand même : quand on est paumé dans la montagne ou au milieu du lagon et qu’on ne capte pas le réseau cellulaire, il n’y aura pas de miracle et pas de wifi.
Location de voiture et réservation de vols
Nous avions réservé toutes nos activités à l’avance. Peut-être n’était-ce pas nécessaire, mais comme ça c’était fait. La plupart du temps on peut annuler juste avant sans pénalité.
Par contre, pour la location de voiture, il fallait s’y prendre tôt (cf Moorea). Peut-être était-ce lié là encore au contexte sanitaire mais les loueurs avaient des flottes très réduites. Mieux vaut s’y prendre à l’avance.
Pareil pour les vols inter-iles. Ils se remplissent très vite et en fonction des trajets on peut alors être conduit à faire des escales imprévues. C’est ce qui nous est arrivé pour l’un d’entre eux où au lieu d’aller directement sur l’ile, il a fallu faire une escale à Tahiti. C’est du temps de perdu.
Nos adresses
Pour consulter les principaux restaurants, hôtels et autres organismes que nous avons utilisés, voir nos adresses.
Diaporama et résumé vidéo
Quand on rentre de vacances, on toujours droit à la séance diapos 😉