La mort dans l’âme nous n’allons donc pas prendre la destination du Yosemite mais plutôt de San Simeon pour rattraper la Route 1 qui vient de Los Angeles. Dans notre malheur nous avons quand même de la chance car en 2017 un éboulement avait coupé cette route. Elle est maintenant rouverte.
Première étape, aller voir les phoques sur la plage.
Observation des phoques
Nous suivons les indications et arrivons à un endroit aménagé pour leur observation.
Ils sont effectivement là mais pas très actifs.
Des dizaines de phoques étalés au bord l’eau. Quelques fois l’un d’entre eux se retourne et l’on en trouve quand même qui bougent !
Il est toujours amusant de les voir onduler sur le sable. Dans l’eau, quelques uns ont l’air de régler un différent.
Nous reprenons la voiture pour commencer à remonter la Route 1 et nous nous arrêtons à Ragged Point pour y admirer la vue.
Sur la route nous croisons une ‘course’ de voitures anciennes. Il y a toutes les époques, très ancien et assez récent et tous les styles. Ces voitures se marient très bien avec le décor.
Whale Watcher Café (à éviter !)
La Route 1 est très sauvage et l’on ne croise donc pas beaucoup de restaurants.
Nous nous arrêtons au Whale Watcher Café qui est une caricature de restaurant attrape-touriste sans concurrence.
Pas de réseau mobile et pas de Wifi, des pancartes le rappellent sèchement partout. Vu l’amabilité du dragon de serveuse, mieux vaut ne pas demander.
Evidemment, la note est un coup de massue pour une qualité discutable et contrairement à ce qui se fait aux Etats-Unis le pourboire est inclus d’office. Il faut dire que vu l’accueil, nous n’aurions pas laissé grand-chose. Bref.
Big Creek et Julia Pfeiffer Burns State Park
Nous continuons notre route et apercevons au loin le pont de Big Creek.
Il y a des entrées maritimes et par moment nous sommes totalement dans le brouillard
Il ne s’agit pas encore du fameux pont de Bixby Creek Bridge mais nous nous en rapprochons.
Il y a des entrées maritimes et par moment nous sommes totalement dans le brouillard puis, dix mètres plus loin, en plein soleil sous le ciel bleu.
Notre prochain arrêt est Julia Pfeiffer Burns State Park pour aller y admirer la McWay Cove avec sa chute d’eau.
Nous nous garons et prenons le court chemin qui passe sous un tunnel et débouche sur le point de vue. Il n’est pas possible d’aller plus loin ni de descendre.
la chute d’eau de 25 mètres tombe sur la plage
La vue est splendide.
Avec le soleil, les eaux de la crique sont turquoises et la chute d’eau de 25 mètres tombe sur la plage.
Nous restons quelques minutes pour admirer le spectacle et revenons à la voiture. Il est normalement possible de se balader dans le parc mais les sentiers sont fermés en raison de récentes intempéries.
Bixby Creek Bridge
Nous arrivons au Bixby Creek Bridge en traversant encore une fois des entrées maritimes impressionnantes. Nous nous arrêtons même à leur limite. La brume remonte depuis la mer à flanc de falaise, suffisamment rapidement pour que ce soit visible à l’œil nu. Faire quelques pas dans sa directions nous ramène dans le brouillard le plus complet, quelques pas supplémentaires suffisent alors pour se retrouver en plein soleil.
Nous traversons le pont pour nous arrêter au parking prévu pour le point de vue.
En fin d’après-midi les couleurs sont intenses et le pont échappe au brouillard, de justesse.
Monterrey et son aquarium
Nous finissons la route vers Monterrey et allons à notre hôtel.
Nous ressortons uniquement pour aller au centre commercial à ciel ouvert et mangeons au restaurant Pizza My Heart, une chaîne qui ne paie pas de mine mais les grosses parts de pizza étaient excellentes et il régnait une ambiance sympathique. Inattendu.
Demain, nous irons nous balader dans Monterrey et rendrons visite à la charmante petite ville de Carmel-by-the-Sea, donc Clint Eastwood a été maire.
Pas simple d’occuper une journée entière à Monterrey quand on n’avait pas du tout prévu cette étape.
Notre hôtel étant proche du centre, nous y allons à pied. Nous continuons le long des anciennes conserveries et arrivons à l’aquarium.
Il est assez renommé et nous y allons.
La visite est très agréable.
Les différents bassins sont très beaux et certains sont spectaculaires, comme l’immense aquarium dont la vitre fait deux étages et qui contient raies, requins et un imposant poisson-lune.
Les méduses sont aussi également très bien mises en valeur avec de savants éclairages.
Mais les stars sont les loutres !
Leur espace permet de les voir aussi bien au-dessus que sous l’eau. Tout le monde craque pour leur mignonne petite tête et leur façon de nager sur le dos.
Nous ressortons de l’aquarium avec… deux peluches de loutres…
Nous avions hésité à y aller mais finalement tout le monde a apprécié la visite. Nous pensions les enfants trop grands pour s’émerveiller mais ils ont adoré. Bonne pioche !
Nous retournons sur Cannery Row puis au Old Fisherman’s Wharf. Une agréable promenade sous le soleil en compagnie des otaries qui se prélassent sur les rochers.
Carmel-by-the-Sea
Retour à l’hôtel pour prendre la voiture et aller à Carmel-by-the-Sea qui est juste à côté.
Une fois à Carmel nous prenons la route côtière pour admirer les maisons en bord de mer. Surtout leur architecture. En effet, certaines semblent tout droit sorties d’un dessin animé Disney.
Malheureusement, autant le soleil brille à Monterrey, autant Carmel est pris dans la brume.
Après avoir fait le front de mer, nous allons nous promener dans le centre ville. Il y a de nombreux patios cachés, des restaurant et des boutiques, le tout épousant une architecture très pittoresque.
De retour à l’hôtel, l’activité du soir sera la blanchisserie toute proche et demain nous rejoignons San Francisco, dernière étape de notre voyage.
Et en 1998 ?
Pas de Route 1 en 1998, nous n’étions pas allé plus loin que Monterrey.
A Monterrey, nous avions prévu de nous reposer et de profiter de la plage. Mais l’eau est gelée.
Nous avions visité l’aquarium et Carmel, qui nous avait beaucoup plu. Dans notre souvenir, il était possible de voir le bassin des loutres à l’air libre. Maintenant, l’accès n’est plus possible et l’on ne peut les voir que derrière une vitre. Dommage.