Fremont Street

Las Vegas, sur Fremont Street

Pour ne pas faire une étape trop longue entre Zion et Death Valley, nous faisons un arrêt à Las Vegas à nouveau.

C’est l’occasion de découvrir le quartier historique autour de Fremont Street. Nous avons réservé nos chambres au Golden Nugget.

Et sans vouloir nous la jouer snob, pas du même niveau social. C’est l’Amérique un peu plus profonde

Le Golden Nugget

Alors, ce n’est pas le Strip… à tous les niveaux.

Les tarifs sont bien moins élevés, ce qui nous a permis d’avoir deux grandes chambres alors que pendant quasiment tout le séjour nous avions une chambre pour quatre afin de ne pas trop faire sauter la note d’hôtel, et nous étions quelques fois un peu à l’étroit.

La clientèle n’est clairement pas la même non plus.

Sur le Strip, nous croisions souvent des groupes de jeunes hommes et femmes en enterrement de vie de garçon/jeune fille, là, ce sont plutôt des familles. Et sans vouloir nous la jouer snob, pas du même niveau social. C’est l’Amérique un peu plus profonde.

Les deux combinés font qu’on se retrouve à faire la queue pendant un temps fou au check-in et check-out parce qu’il y a trop peu de personnel (qui est par contre charmant), à refaire la queue aux ascenseurs car sur huit il n’y en a que deux qui fonctionnent, et à se faire insulter par une américaine qui n’a pas envie d’attendre et double tout le monde en râlant pour finir par nous bousculer parce qu’elle trouve que nos valises prennent trop de place. Pas une super entrée en matière…

Qu’à cela ne tienne, nous allons voir la piscine avec son toboggan qui passe au milieu de l’aquarium à requin. Sans ‘s’ à requin, il n’y en a qu’un. Et l’ambiance à la piscine n’est pas la même qu’à celle du Caesars Palace. Loin de là…

un toit constitué de millions de LED qui forment un gigantesque écran de plus de 400 mètres de long

Bon, voilà pour l’hôtel, mais nous ne sommes pas venu que pour lui.

Fremont Street

Une fois la nuit tombée, nous sortons sur Fremont Street.

Animations

Cette rue piétonne, sur laquelle donne notre hôtel, est recouverte sur sa partie Ouest d’un toit constitué de millions de LED qui forment un gigantesque écran de plus de 400 mètres de long au-dessus de nos têtes.

Après 18h, toutes les heures, se déroule un spectacle audio et vidéo avec des animations sur des musiques, entre autres, de Green Day ou des Killers. C’est très bien fait et très impressionnant !

Sous ce toit, de nombreux artistes de tous genres se produisent. Pas de harcèlement, ils ont tous un espace bien délimité dans lequel ils peuvent exercer. Il y a de tout, des musiciens, des chanteurs, des magiciens, etc.

Régulièrement des gens passent au-dessus de nos têtes : il y a une tyrolienne géante qui parcoure toute la longueur !

L’ambiance générale est très bon enfant et il est agréable de déambuler sous la voûte.

Un peu plus à l’Est, la rue continue à ciel ouvert avec des bars, restaurants et clubs.

Nous y trouvons moins d’intérêt.
Sortir de Fremont Street nous donne l’impression de ne plus trop être en sécurité, nous y restons donc et allons vers le restaurant que nous avons sélectionné pour ce soir, le Heart Attack Grill, littéralement le Grill de la Crise Cardiaque.

Heart Attack Grill

Alors, que ce soit clair, il ne fait pas dans la finesse.

Le restaurant revendique la malbouffe, ainsi pas de soda allégé (si vous demandez un Coca Zéro, vous vous prenez une réflexion)

Déjà, on peut se peser devant tout le monde avant d’entrer. L’objectif étant de vérifier que l’on a bien pris des kilos en sortant, et aussi, si l’on fait plus que 150 kg, on mange gratuitement.

Une fois dans le restaurant, nous nous mettons en tenue en revêtant des blouses de patients. Le personnel est lui aussi habillé en soignants, infirmières court-vêtues pour les femmes.

si on ne finit pas son assiette, on est fessé devant tout le monde

La carte est assez simple, burgers qui vont de une à… huit tranches !

Le restaurant revendique la malbouffe, ainsi pas de soda allégé (si vous demandez un Coca Zéro, vous vous prenez une réflexion).

Le vin est servi dans une perfusion.

Et le plus important de tout : si on ne finit pas son assiette, on est fessé devant tout le monde. Et ça ne rigole pas ! Les hommes sont fessés par infirmières et les femmes par les infirmiers, avec une palette en bois, et ce ne sont pas des caresses.

Un groupe de femmes s’est vu proposé une possibilité de rattrapage : chanter en karaoké sur une petite scène au-dessus du bar. Elles ont été catastrophiques et après un rapide vote n’ont pu échapper à la fessée.

Pendant que l’attention était détournée, Nathalie a vite mis la fin de son burger dans mon assiette car il est normalement interdit de se faire aider. Les portions étant très copieuses, finir un simple burger n’est déjà pas une mince affaire.

Cela dit, sans être transcendants, les burgers sont bons et au-dessus de la moyenne.

Nous sortons du restaurant rassasiés en ayant passé une soirée agréable dans une atmosphère bon enfant.

Après que Nathalie se soit faite prendre en photo au milieu de 4 (vrais) pompiers moustachus devant leur camion, nous retournons à l’hôtel.

Demain, direction Death Valley National Park.

Et en 1998 ?

Notre hôtel était sur le Strip mais nous avions prévu d’aller voir Fremont Street.

Pour je ne sais plus quelle raison, nous n’avions finalement pas pu le faire. C’est dommage car la rue est vraiment très agréable. Par contre, la qualité des hôtels, et de leur clientèle, n’a rien à voir avec le Strip.

Retour au début