Aujourd’hui, nous retournons prendre le tram, mais pas la même ligne que pour l’aéroport. L’arrêt est juste 2 mètres plus loin. Notre destination : l’hopital. Pas pour un problème de santé, mais parce que c’est l’arrêt le plus proche du téléphérique du Mont Ulriken.

Mont Ulriken

Depuis le tram, il faut marcher un peu sur une route qui monte en zigzag pour atteindre le téléphérique. Ca nous donne un avant-gout de ce qui nous attend. Une fois arrivé, nous achetons nos billets – aller simple – dans une ancienne cabine.

La première chose que l’on remarque, c’est la vue. Superbe !

Il n’est pas nécessaire de prendre le téléphérique, on peut monter à pied avec, notamment, des escaliers taillés dans la pierre. Mais bon… le téléphérique, c’est bien aussi !

5 minutes et 643 mètres plus haut (bon, un peu moins car on ne démarre pas au niveau de la mer), nous arrivons sur le Mont Ulriken.

La première chose que l’on remarque, c’est la vue. Superbe !

Au sommet, on trouve tout ce qu’il faut : une boutique de snack, de larges plateformes d’observation, un café, un restaurant, etc. Les infrastructures sont vraiment parfaites.

Nous avons prévu de pique-niquer et nous allons voir ce que le snack propose : pas grand chose. Le café propose par contre des sandwichs que l’on peut emporter. Nous en commandons et dix minutes plus tard, ils sont prêts. Bon… ils ne seront pas terribles.

Nous remplissons nos gourdes et nous pouvons nous mettre en route. Pas de souci pour trouver la route, il suffit de suivre les gens.

Randonnée

En effet, c’est la randonnée la plus populaire sur Bergen : la traversée du Vidden, qui rejoint le Mont Fløyen situé juste au-dessus de la ville et que nous avons déjà visité lors de notre première journée.

Il faut compter entre 4 et 6 heures et, nous, nous mettrons plutôt 6h…

Avec le temps magnifique que nous avons, le paysage est splendide

Le sentier est la plupart du temps constitué de rochers et autres cailloux. Bref, ce n’est pas un simple sentier de terre. Il faut donc prévoir de bonnes chaussures et regarder où l’on met les pieds. Néanmoins, de nombreux trekkeurs courent là-dessus. C’est un mystère, comment font-ils pour ne pas se tordre la cheville !? Clairement, il ne faut pas tenter cette randonnée par mauvais temps car le chemin peut rapidement se transformer en savonnette une fois mouillé.

A peine les premiers mètres effectués, nous avons une première vue sur l’un des très nombreux plans d’eau qui jalonnent le chemin. Avec le temps magnifique que nous avons, le paysage est splendide.

Nous ne sommes donc pas seuls sur le sentier mais ce n’est pas non plus la cohue. Aucune chance de se perdre, la randonnée est balisée par de nombreux cairns. De loin, on dirait les feux d’alarme du Gondor !

Après être monté dés le départ, la partie suivante est relativement plane. Nous décidons de sortir du chemin pour aller trouver un endroit calme sur des rochers plats pour pique-niquer. Nous avons peut-être été un peu optimiste concernant l’eau : il fait chaud et une gourde par personne, en plus d’un soda acheté au café, risque d’être très juste. Ne pas hésiter à prendre beaucoup d’eau, surtout si le temps est ensoleillé.

Nous reprenons le chemin en continuant à suivre les cairns et les plans d’eau lorsque nous arrivons à une cassure brutale. Là, on descend quasiment à pic et il faut bien choisir son chemin. Ce n’est plus vraiment de la randonnée mais presque de l’escalade. D’autant plus qu’il faut remonter sur une pente presqu’aussi raide de l’autre côté.

Sur la photo de droite ci-dessous, c’est bien le chemin !

Nous progressons à notre rythme et nous nous demandons ce que doit être une randonnée difficile sachant que celle-ci est « modérée ».

Cela dit, nous sommes quand même récompensés par de très belles vues. Cela donne du courage.

Le temps passe, le soleil descend et nous croisons de moins en mois de monde puisque ceux qui sont partis en sens inverse sont maintenant loin derrière nous. Plus grand monde ne part de Fløyen à cette heure.

Nous avons une nouvelle grande descente à faire et ce sera la dernière sur des rochers. Nous avons droit à une nouvelle cassure à pic mais celle-ci ne sera qu’en descente, nous n’aurons pas à remonter derrière. En tout cas pas en escalade… Car c’est maintenant un chemin de terre large mais bien pentu qui nous attend pour nous mener sous l’antenne radio que l’on voyait au loin. Après des heures de marche, elle fait mal cette montée…

Mais enfin vient la descente vers Fløyen. Nous quittons la rocaille pour marcher sur des sentiers au milieu des arbres. Le paysage change radicalement. Quelques bancs sont judicieusement installés pour nous permettre de contempler la vue qui s’offre à nous.

Mont Fløyen

En continuant tranquillement la descente, nous arrivons au point de vue du Mont Fløyen, où nous étions il y a quelques jours.

Nous avions prévu de retourner à notre hôtel pour nous doucher et nous changer avant de revenir pour diner puis en attendant le coucher de soleil. Mais nous avons mis beaucoup plus de temps que prévu donc, si nous voulons diner ici, ce sera dans l’état dans lequel nous sommes. Comme le restaurant semble « classe », nous nous demandons si nous serons acceptés. En fait, tout se passe bien, l’hôtesse nous dit que cela ne fait aucun problème et il y a même une table déjà libre. Nous n’attendons pas l’heure de notre réservation et allons nous restaurer… après avoir bu un méga-apéritif !

Le moins que l’on puisse dire, c’est que ça vaut le coup

Même si nous prenons notre temps, le coucher du soleil en mai à Bergen, c’est 22h45. Nous sortons donc l’attendre sur les marches.

Le moins que l’on puisse dire, c’est que ça vaut le coup. Nous pourrions attendre la nuit tombée pour voir les lumières de la ville mais, là, ce sera réellement très tard. Et nous ne voulons pas descendre à pied après le dernier tram. Nous prenons donc nos billets et regagnons le centre-ville, puis notre hôtel pour un repos bien mérité.

La randonnée était magnifique même si elle était plus exigeante que prévue. Demain, c’est le départ mais nous aurons le temps de visiter le quartier de Nordnes avant.