C’est notre dernier jour aujourd’hui.
Memorial du 11 septembre
Nous avons pris des tickets pour le Memorial du 11 septembre.
Quand nous étions dans le quartier hier ça nous a semblé intéressant alors que nous n’avions initialement pas prévu de nous y rendre.
Nous nous y rendons à pied, après un petit déjeuner tardif (encore) au Dunkin’ Donuts. Nous passons donc par le quartier de Tribeca dans lequel il ne doit pas être désagréable de vivre.
La section dédiée à reconstitution de la journée du 11 septembre est passionnante
Une fois entrés dans le musée nous sommes accueillis par les vestiges des poutres du World Trade Center, puis c’est un camion détruit – de la compagnie de pompiers qui a payé le plus lourd tribu – qui nous attend à l’étage du dessous.
Cette première partie de l’exposition est centrée sur la collecte d’objets témoignages de la catastrophe, mais ce n’est pas la plus intéressante.
La section dédiée à reconstitution de la journée du 11 septembre est passionnante.
Au moyen de très nombreux témoignages vidéo, audio, photos, extraits d’emissions de télévision, reconstitutions, etc. on nous fait revivre minute par minute ce qui s’est passé ce jour-là.
C’est très bien fait, très bien documenté et l’on est pris dans l’engrenage des événements en parcourant les différentes zones. Dans certaines, des témoignages peuvent être choquants car ils sont livrés bruts. Ces zones sont indiquées par des messages d’avertissement si l’on ne souhaite pas s’y rendre.
Nous ne ressortons pas de là complètement intact.
La suite est un peu plus édulcorée car même si quelques informations tentent de faire comprendre comment on en est arrivés là en écornant un petit peu la politique des USA, toute la partie « ce qu’on fait pour que ça n’arrive plus » nous semble, elle, plutôt naïve. En tout cas avec des yeux d’européens.
Au final, c’est quand même un musée très intéressant à parcourir surtout pour la reconstitution des événements.
Financial District et Ghostbusters
Après un snack dans un Prêt A Manger, nous ne savons pas trop quoi faire car nous devrons nous rendre en fin d’après-midi à Newark et ce n’est manifestement pas une mince affaire.
Nous ne savons pas vraiment combien de temps il nous faudra avec le trafic.
Nous décidons de descendre au ferry de Staten Island mais l’aller-retour sera trop juste.
Nous retournons donc à notre hotel tranquillement en déambulant dans le financial district.
Nous passons devant le taureau de Wall Street qui soufre de la maladie que nous avons constatée tout au long de notre voyage, le selfie. Il est littéralement pris d’assaut de toutes parts, certains montent dessus, bref. Pas de photo pour nous.
Sur le chemin nous ferons quand même un dernier arrêt décor de cinéma en allant voir la caserne de pompiers de Ghostbusters, qui est une vraie caserne toujours en service.
Newark, la galère
Il est temps d’aller à l’aéroport.
Nous hésitons entre Uber et le taxi et optons pour le taxi car Uber nous semblait cher. Eh bien nous aurions du. Bien que notre chauffeur ait réussi à éviter quelques embouteillages, il faut une éternité, plus d’une heure, pour rallier Newark. La course nous aura coûté une fortune et le chauffeur est d’ailleurs désolé.
Pour une éventuelle prochaine fois, nous retenons d’éviter cet aéroport à tout prix. En transports en commun il faut quasiment 1h30 d’après ce que l’on a vu et en voiture c’est à peine mieux et surtout très cher.
Pour couronner le tout, notre vol New-York-Londres aura deux heures de retard et nous louperons la correspondance pour Paris et British Airways ne pourra nous mettre que sur le dernier vol de la journée car tous les autres sont complet.
Après négociation, nous attendrons finalement nos huit heures dans le lounge de Heathrow ce qui permettra de les rendre plus supportables.
Cela dit, British Airways ne fera aucun problème pour nous dédommager du retard selon les règles européennes en vigueur. Du coup, le vol ne nous aura pas coûté cher du tout. C’était finalement un bon plan ce retard !
Voilà, la visite est terminée et l’on peut en faire un petit bilan.