Nous quittons Kyoto pour nous rendre à Miyajima. Mais sur le chemin, nous nous arrêterons à Hiroshima.

Consignes

Et nous ne sommes pas les seuls à faire cela, l’ile étant en face de Hiroshima. Il en résulte une course pour consignes. En effet, il n’est pas très pratique de se balader avec ses bagages. Très vite, les consignes de la gare sont pleines et un employé nous indique de sortir de la gare. Comme d’habitude, pas d’Anglais, donc nous comprenons vaguement par ses signes. Mais comme nous ne sommes pas les seuls, nous suivons le mouvement. Après avoir fait le tour de la gare, nous rentrons dans un parking couvert où une consigne est organisée. C’est très bien organisé d’ailleurs, nous laissons nos bagages en échange d’un ticket et nous voilà partis pour la visite.

Dôme de Genbaku

Notre destination est le Parc du Mémorial de la Paix. Il y a quelques autres points d’intérêt dans la ville mais nous devrons reprendre le train pas trop tard donc nous nous concentrerons sur le parc. De plus, le temps est incertain.

Depuis la gare, il y a plusieurs navettes, de couleurs différentes, qui font une boucle dans la ville. Nous prenons la première qui se présente et qui s’arrête au parc.

Pourtant, celle-ci a presque explosé juste au-dessus de lui

En face du parc, notre premier arrêt est le fameux « Atomic Dome« , Dôme de Genbaku. Ce bâtiment est l’un des rares a être resté debout lors de l’explosion de la bombe atomique. Pourtant, celle-ci a presque explosé juste au-dessus de lui.

Les nombreux touristes présents sur le site montre du respect pour ce lieu, ce qui est appréciable.

Parc du Mémorial de la Paix

Nous traversons maintenant le pont pour entrer dans le parc proprement dit.

Nous sommes le 7 aout, le lendemain de l’anniversaire de l’explosion de la première bombe atomique. Des évènements se sont donc tenus dans le parc et les divers gradins, pavillons, etc. sont toujours là en cours de démontage.

Nous remontons un peu au nord pour arriver à la Cloche de la Paix. Les inscriptions incitent à la faire sonner. Thomas s’y risquera.

En redescendant, nous trouvons le Monument de la Paix des Enfants. Puis nous arrivons à la Flamme de la Paix qui est dans l’axe d’un bassin au bout duquel se trouve le Monument Commémoratif. C’est là qu’il est dommage que des grues soient derrière en train de démonter les dispositifs éphémères de la célébration de la veille. Si l’on veut prendre la photo inverse, le monument au premier plan et la flamme derrière, il faut faire une longue queue pour la prendre dans l’axe. Nous passons notre tour d’autant plus qu’une file bien plus longue nous attend.

Musée du mémorial de la Paix de Hiroshima

Nous hésitions à visiter le musée mais comme nous avions apprécié celui du Mémorial du 11 septembre, nous décidons d’y aller. Il y a un monde fou ! La file d’attente s’étend sur des dizaines de mètres à l’extérieur. Mais elle semble aller assez vite, nous y allons. En même temps, nous regardons si l’on peut prendre les billets sur internet (comme à Windsor, où nous avions évité une longue attente en prenant les billets devant l’entrée), mais ce n’est pas possible.

Le problème, c’est qu’il y a vraiment beaucoup de monde

La file avance relativement vite et nous voilà dans le musée. Le problème, c’est qu’il y a vraiment beaucoup de monde… Et l’architecture des salles fait que bien souvent nous devons faire la queue, agglutinés, pour entrer dans une et encore pour passer devant les divers objets. C’est très désagréable, on se marche dessus.

Nous court-circuitons certains endroits pour nous sortir de la foule. Heureusement la salle qui reconstitue la chronologie des évènements est spacieuse et l’on peut « revivre » ce dramatique évènement dans de bonnes conditions.

Il est dommage qu’un système de réservation ne soit pas en place pour contrôler le nombre de personnes dans les salles car cela nuit totalement à l’émotion qu’un tel endroit devrait faire ressentir. Même si les quelques histoires personnelles qui sont décrites ne laissent pas indifferent.

Nous terminons la visite par le visionnage d’un film qui s’intéresse à ce que sont devenus certains rescapés et au devoir de mémoire entrepris par les générations plus jeunes.

Vers Miyajima

Nous sortons de musée et continuons vers le sud pour sortir du parc. Un arrêt de navette se trouve ici et nous en prenons une, d’une autre couleur, pour revenir à la gare. Là, nous récupérons nos valises pour terminer notre voyage en train jusqu’au terminal de ferry qui dessert l’ile de Miyajima.