Après 14 heures de vol retour, nous voici à la maison de retour de notre premier voyage au Japon. C’est le moment de trier les photos et de faire le bilan. L’occasion aussi de donner quelques conseils et faire quelques remarques.
Des infos sur la préparation
Premier arrêt pour les conseils, voir la page principale où l’on donne pas mal d’infos sur la préparation du voyage.
C’était top !
Kyoto et Nara
Nous avons beaucoup aimé Kyoto, comme tout le monde.
Il faut dire que nous étions logés dans le quartier animé et touristique. Par rapport à la mégapole Tokyo, Kyoto nous a semblé bien plus « humain » et c’est là que nous nous sommes vraiment sentis en vacances, à déambuler dans les rues commerçantes, le soir.
Evidemment, les nombreux temples sont aussi pour beaucoup dans notre appréciation mais c’est vraiment l’ambiance générale qui se dégage de la ville qui nous a énormément plu.
Et que dire de Nara ? Au-delà des cerfs, c’est surtout le majestueux temple Todai-ji qui est gravé dans nos souvenirs.
Les panneaux bilingues
Comme peu de gens parlent Anglais, on pouvait craindre que ce soit partout pareil. Heureusement ce n’est pas le cas. Tous les panneaux de signalisation, de directions, etc. sont traduits en Anglais.
Dans les gares, la plupart du temps l’affichage alterne entre Japonais et Anglais. C’est notamment le cas dans les métros.
Tout cela fait qu’il n’y a aucun risque de se perdre, en tout cas en raison des affichages.
Kamakura, la ville
Toute proche de Tokyo, la ville de Kamakura nous a beaucoup plu. Certainement parce qu’elle abrite un nombre record de beaux temples au mètre carré, mais aussi parce que la ville elle-même est sympathique. On est ici loin de la mégapole Tokyo, même si elle est toute proche, et l’on peut se promener dans les rues commerçantes et même résidentielles lorsque l’on va au sanctuaire Sasuke Inari-jinja.
Une ville très agréable.
Les distributeurs
Il y a des distributeurs partout ! La plupart du temps, ils distribuent de la boisson mais aussi des glaces, des gateaux, etc. Quand je dis « partout », c’est partout ! Dans les temples, sur un chemin perdu à Kamakura ou Kyoto, en pleine rue, etc.
Comme nous passions notre temps à boire, ces distributeurs nous ont bien souvent sauvé la vie lorsque nous étions arrivés à bout de nos gourdes.
C’était pas top…
Tokyo
C’est un peu brutal de dire que ce n’était pas top mais disons que nous avons été un peu déçus.
Evidemment, il y a plein de choses à faire à Tokyo et certains quartiers sont très attrayants, comme Shibuya. Mais d’une façon générale, nous n’avons pas trouvé la ville « belle ». Nous avons eu du mal à passer du temps à nous promener comme nous avons pu le faire à Kyoto. C’est peut-être parce que, vu sa taille, il faut mieux connaitre la ville (comme nous l’avons constaté quand nos amis nous ont emmené loin des sentiers battus) ou alors prendre plus de temps. Certainement les deux.
Bref, il y a plein de choses qui valent le coup d’oeil à Tokyo, mais l’ambiance générale ne nous a pas autant plu que celle de Kyoto.
Kamakura, la plage
Alors, la ville de Kamakura est très agréable mais ce n’est pas le cas de la plage… Peut-être nous attendions-nous à trop ? Le sable est marron, l’eau pas vraiment claire. Le front de mer est… moche et les bars s’enchainent sur la plage sans aucune harmonie. Nous pensions passer plus de temps là, et même peut-être nous baigner, mais après avoir pris un rafraichissement nous avons rapidement quitté la plage.
L’architecture des villes
Que ce soit Tokyo, Osaka et, dans une moindre mesure Kyoto, nous n’avons pas trouvé les villes japonaises « belles ». L’architecture fait très fonctionnelle sans trop d’importance accordée à l’esthétique. Hormis les temples, bien entendu, on a souvent devant les yeux des immeubles sans charme. Cela est criant dés qu’on s’élève pour voir les villes d’en haut, rien n’attire le regard. Dommage.
Hiroshima
En dehors du dome et du parc, pas grand-chose à voir si ce n’est le musée. Mais, justement, en refusant de gérer la foule, ce musée rend la visite très décevante. Il est juste impossible de circuler dans certaines salles. Difficile de s’imprégnier de ce dramatique évènement dans ces conditions.
Les escaliers
On peut aller très profond dans le métro et les escaliers peuvent être longs et nombreux. Pour les personnes à mobilité réduite, il y a certainement des ascenseurs, nous n’avons pas spécialement cherché. Mais il est étonnant de voir le nombre de marches qu’il faut parfois monter pour sortir d’une station. Quelques fois, il y a bien un escalator… mais il descend ! Bref, c’est bon pour la condition physique mais à forte dose ces escaliers deviennent lassants.
Ca a bien marché
Le Mont Fuji dans la journée
Ce n’était pas ce que nous avions prévu initialement mais en cherchant de l’inspiration nous avons trouvé qu’il était possible de faire l’aller-retour depuis Tokyo dans la journée. Evidemment, on ne va pas faire tout ce qu’il est possible de faire dans les environs mais le principal est largement faisable. De plus, sans avoir à réserver d’hôtel à l’avance, il est possible d’improviser cette journée quand on le souhaite, si l’on trouve une voiture disponible.
Réserver une voiture de location au dernier moment
C’était un pari : attendre d’avoir une météo favorable avant de louer une voiture pour aller au Mont Fuji le lendemain. Les sites des loueurs affichaient complet mais en allant directement en agence nous avons pu trouver une voiture sans problème.
La météo
L’été, il fait une chaleur terrible et le taux d’humidité est très élevé. Ca pourrait être dans la rubrique « pas top ». Mais si c’est ici c’est que nous avons quand même échappé aux typhons et avons eu globalement beau sans trop de pluie. Nous avions vu des témoignages qui disaient que l’on pouvait avoir des journées entières de fortes averses et nous avons eu la chance de ne pas en avoir.
Donc, la météo, ça a bien marché !
Le JR Pass
Au-delà du Shinkansen, le JR Pass peut être largement utilisé dans les trains de Tokyo et Kyoto. Et cela même quand il est invalide. « Invalide », non pas parce que ça date est passée mais parce qu’il ne passe plus dans les portiques automatiques. Cela nous est arrivé pour deux pass et, comme on ne peut pas en avoir un de rechange, il suffit alors de le montrer au guichetier (qui, la plupart du temps, ne regarde même pas) pour passer.
Ca n’a pas très bien marché
Shibuya Sky
Là, ça n’a pas marché du tout… Nous attendions d’être certains d’avoir un temps clair pour réserver et tout était complet plusieurs jours à l’avance. A la différence du SkyTree, le site dit bien que ce n’est pas la peine de venir le jour même si le site indique que c’est complet. Dommage…
Les réservations du Shinkansen
En prenant les JR Pass via une agence, on ne peut pas faire de réservation de sièges par internet, il faut le faire en gare. Heureusement, elles ne sont pas nécessaires, nous n’en avons jamais eu besoin pour avoir des places ensemble.
Mais j’ai quand même essayé d’en faire. La première fois, je n’ai absolument rien compris entre les différents types de billets pour trouver ce qui correspond au JR Pass. J’en avais déduit qu’il n’y avait plus de places dans les wagons réservables mais ce n’était certainement pas le cas. Au calme, j’ai ensuite étudié la procédure sur différents sites et c’est en toute confiance que j’ai à nouveau essayé en gare. Manque de chance, la machine était différente de celle que j’avais « étudiée » ! Mais un employé m’a demandé ce que je voulais faire et l’on a réussi à se comprendre. Il a fait les réservations à la vitesse de l’éclair et j’ai récupéré les tickets. Mais je ne suis toujours pas certain d’être capable de le faire moi-même…
Etonnant !
Le bruit en mangeant
Alors, oui, au Japon, c’est signe que le repas est bon et c’est ne pas faire de bruit qui peut être vu comme malpoli. Il n’empèche, ça nous a fait grincer des dents quelques fois. Mais comme c’est nous qui ne sommes pas à notre place, nous avons enduré en silence 😉 C’est d’ailleurs tout une technique ! Nous avons essayé de faire pareil en mangeant nos ramens, mais c’est difficile !
La langue
Nous le savions mais c’est quand même étonnant, peu de gens parlent Anglais. Ce n’est même pas une question d’age car, dans les boutiques de cartes, le personnel était jeune mais ne parlait pas Anglais non plus ou à peine.
Quand, dans un restaurant, personne ne parle Anglais, que la carte est uniquement en Japonais et qu’il n’y a pas photos, ça devient compliqué… Heureusement Google Translate est là ! La réalité augmentée est bien pratique.
Quand on cherche des pansements dans une pharmacie, on peut comprendre que l’Anglais ne soit pas courant. Mais quand on est sur un site touristique, c’est tout de même plus étonnant.
La distance des correspondances à Tokyo
Si l’on trouvait que les correspondances à Chatelet étaient éloignées, ce n’est rien à côté de Tokyo !
Les lignes peuvent être très (très) loin les unes des autres. D’ailleurs, il est quelques fois indiqué la distance jusqu’aux quais et je me rappelle avoir vu quelques chose comme 800 mètres à la gare de Tokyo. Heureusement, la plupart du temps, des tapis roulants sont présents. Mais il faut quand même prévoir un bon moment pour changer de ligne.
Une des raisons est le fait que plusieurs compagnies exploitent les trains et métros de Tokyo. Ainsi, il n’est pas rare, en venant d’une ligne JR, de carrément sortir de la station pour y retourner un peu plus loin pour une autre ligne d’une autre compagnie.
Les files dans les transports
C’est quelque chose que l’on connait mais c’est toujours amusant de le voir. Que ce soit dans les métros, les trains et même les bus parfois, des marquages au sol matérialisent les files pour entrer et sortir des transports. La plupart du temps, c’est respecté. Je serais curieux de voir cela pour prendre le RER à la station Chatelet-Les Halles…
Par contre, nous n’avons pas vu de « pousseurs » pour fermer les portes.
Les wagons réservés aux femmes
Dans certains métros, et à certaines heures, des wagons sont réservés aux femmes. Cela pour éviter tout harcèlement ou mains baladeuses.
Les vestes avec aération
Comme j’ai du le dire 100 fois, en été, il fait très humide et horriblement chaud. Nous avons vu de nombreux gadgets pour rester au frais : collier réfrigérés, ventilateurs portatifs, ventilateurs en tour de cou, etc. Mais celui qui nous a le plus étonné est la veste avec ventilateurs intégrés ! Il n’est pas rare de voir des gens, surtout qui travaillent en extérieur, avec un blouson gonflé façon bibendum.
Charger la carte Suica avec du liquide
Dans un pays très technologique, avec des distributeurs, des automates partout, il est quand même étonnant d’avoir à recharger sa carte Suica avec du liquide. Pas de carte bleue ici, uniquement des billets.
Les magasins et restaurants en hauteur
Dans les villes, surtout Tokyo, tout est en hauteur. Dans un immeuble de 8 étages, on peut donc avec 8 commerces empilés les uns sur les autres. Les enseignes indiquent qui se trouve à quel étage. En prenant l’ascenseur, on peut donc arriver au choix dans un bar, un magasin de cartes, un magasin de vêtements, un institut de beauté, etc.
C’est déroutant au début.
Ombrelles et parapluies partout
Quand il fait soleil, les ombrelles sont de sortie et quand il pleut ce sont les parapluies.
Bon, les parapluies, on a l’habitude. Mais il faut s’attendre à se faufiler au milieu de dizaines (centaines ?) d’ombrelles en ville dès qu’il y a un rayon de soleil. Sur les trottoirs parfois étroits, c’est vraiment galère… Et comme nous sommes plus grands que la moyenne des japonais, les ombrelles arrivent directement dans notre visage. Il faut être vigilent.
La mélodie des vendeuses
J’ai appelé ça comme ça… Dans les bars, les boutiques, les vendeuses et/ou serveuses vont toutes vous gratifier d’un « Arigato gozaimasu« , que l’on entend plutôt comme « Arigato gozaimaaaaaaaaaaaasssss ».
Cela veut dire merci beaucoup mais elles le disent toujours d’une façon très mélodieuse. Et pour peu qu’elles vous rappellent aussi ce que vous avez acheté, on a presque l’impression qu’elles nous chantent ces remerciements. C’est très agréable !
A savoir / quelques conseils
Sur la gauche de l’avion
En arrivant à Tokyo, nous étions sur la gauche de l’avion ce qui nous a permis d’avoir une belle vue sur le Mont Fuji. A retenir : prendre des places sur la gauche !
Carte bleue
Pas de souci, la carte bleue est acceptée partout (enfin, presque, voir plus haut pour la carte Suica). Nous avions lu que le liquide était toujours très employé mais nous avons pu payer en carte quasiment partout. C’est très pratique. Et quand on a une carte qui ne prélève pas de frais (Revolut, Boursorama Ultim, etc.) c’est encore mieux !
Paiement en Yen
Et, pour faire suite, si vous avez une carte qui ne prélève pas de frais, payez en Yen dans les boutiques. En effet, certaines vous proposent de payer en Euro mais le taux qu’elles appliquent est moins intéressant que celui des cartes.
Une batterie externe
Important ! Surtout si l’on a un Pocket Wifi car ce dernier ne tient pas la journée.
Nous en avons achetée une de grande capacité, avec plusieurs ports, et ce fut un très bon achat car elle nous a servi chaque jour. D’abord en rechargeant le Pocket Wifi, puis en rechargeant les smartphones en fin de journée car entre les photos, Maps, etc., on en fait un fort usage. La nôtre permet la charge rapide, ce qui est encore mieux. La recharge de la batterie elle-même est lente mais comme on la fait la nuit, ce n’est pas un problème.
Indispensable !
Adaptateurs pour prises électriques
C’est bien d’avoir une batterie, encore faut-il pouvoir la brancher, ainsi que les smartphones, les appareils photos, etc. sur le secteur.
Le format des prises électriques japonaises est identique à celui des USA. J’ai lu parfois qu’il y avait une différence mais je n’en ai pas remarquée… En tout cas nos adaptateurs US ont fonctionné.
Pratique, le Pocket Wifi est livré avec un adaptateur qui peut charger deux appareils.
Les toilettes et le papier
Tout le monde a entendu parler des toilettes japonaises de l’espace, ultra-modernes, etc. Elles existent bien. Elles proposent différents jets d’eau, différents bruits et sons, des sièges chauffants, la chasse d’eau automatique, etc. Nous les avons essayé et le résultat n’a pas été très concluant… sans rentrer dans les détails.
Bref, pas de souci, le bon vieux papier toilette est toujours disponible.
A bas le coton, vive l’Airism (ou équivalent) !
Ai-je déjà dit qu’il faut chaud et humide en été ? Résultat : au bout de 5 minutes à l’extérieur, on est liquide (en tout cas moi). Toute la journée, on est trempé, c’est fort désagréable. J’avais emmené des T-Shirts de sports qui ne collent pas à la peau et c’est vraiment ce qu’il faut prendre. Nous avons dévalisé Uniqlo pour leurs vêtements « Airism » qui ont les mêmes propriétés. Les affaires en coton, ce n’est pas une bonne idée.
Le 1F
Le 1er étage… c’est le rez-de-chaussée. A savoir, pour ne pas le chercher pendant des heures 😉
Les poubelles
Eh bien… Il n’y en a pas… Ou alors vraiment pas beaucoup. A Shibuya, nous avons promené nos gobelets Starbucks dans la rue en cherchant désespérément où les jeter, sans succès, pour finir par trouver… un autre Starbucks pour nous en débarrasser. Donc, prévoir qu’on ne pourra pas jeter ses déchets facilement pendant les balades.
Les sources d’information et de réservation
En plus de ce blog 😉 Il existe de nombreux sites très utiles. Nous avons trouvé une foule d’informations sur des sites comme Kanpai. Ce site référence également une agence de voyage pour les formalités telles que la traduction du permis de conduire en Japonais, le JR Pass et le pocket Wifi. Nous avons décidé de lui faire confiance et tout s’est bien passé. L’agence en question est Keikaku.
Pour Tokyo, une vidéo nous a beaucoup aidé. En plus des informations distillées, le ton est très agréable, merci à Tev !
Les applications utiles
En considérant que l’on a un Pocket Wifi, voici les applications qui nous ont parues les plus utiles.
Google Traduction
Rappel : peu de personnes parlent Anglais au Japon !
Quelques fois, l’on se retrouve devant un panneau, un menu, une affiche, etc. tout en Japonais, sans traduction, sans images, sans personne pour expliquer, etc. Bref, perdu.
Dans ces cas-là, Google Traduction fonctionne très bien. Le mode en réalité augmenté est très pratique : on pointe l’appareil photo sur le texte à traduire et la traduction s’affiche à la place du texte original. On peut aussi prendre la photo pour pouvoir la traduire et la consulter plus calmement.
Google Traduction nous a vraiment souvent aidé !
Google Maps (et pas Waze)
Google Maps sert à tout ! Train, métro, voiture, il est utile partout.
En voiture, habitués à Waze, nous sommes repassés sur Maps très vite car les indications étaient peu claires. Maps est bien plus complet au Japon, où Waze semble peu développé.
En métro et en train (hors Shinkansen), Maps est aussi très intéressant car il mentionne quelles sorties/entrées prendre. Et, comme indiqué plus haut, quelques fois des centaines de mètres séparent une sortie d’une autre, c’est bien pratique !
Maps fonctionne aussi pour le Shinkansen mais d’autres applications sont plus indiquées pour ce train.
Japan Travel by NaviTime
Cette application est préférable à Google Maps pour les trajets en Shinkansen, surtout si l’on a un JR Pass. En effet, on peut indiquer qu’on a le pass et l’application mentionnera alors les itinéraires qui sont couverts par le pass.
Pour calculer l’itinéraire, très simple, on entre les lieux de départ et destination et l’application nous propose plusieurs itinéraires.
A noter que le détail des arrêts n’est pas disponible avec la version gratuite. L’application Japan Official Travel utilisait le même moteur et permettait de voir le détail du parcours gratuitement. Je parle au passé car il semble bien qu’elle soit arrêtée, dommage.
Xe
L’application phare pour la conversion de devises. On sélectionne le Yen comme l’un de nos favoris et il est ensuite très simple de connaitre le montant en Euro, ou vice-versa. Simple et efficace.
Des regrets ?
Il y en a toujours forcément.
Alors que la météo nous a quand même bien épargné, la seule demi-journée brumeuse et pluvieuse a eu lieu à Miyajima, là où il nous fallait un temps clair pour apprécier la vue en haut du mont Misen. De plus , la descente à pied aurait pu être tortueuse avec le sol mouillé. Nous avons donc abrégé notre randonnée. C’est dommage.
Nous avons mal géré la visite du Shibuya Sky, puisque nous n’avons pas pu la faire.
Nous n’avons pas trop su non plus comment visiter Hiroshima. Le musée nous a pris du temps et n’était pas à la hauteur en raison de la foule. En dehors du musée, les quelques monuments du parc ne sont pas suffisants pour nous maintenir occupé. Fallait-il rester une nuit pour prendre le temps de plus découvrir la ville ? Pas certain, car nous n’avons pas trouvé beaucoup de témoignages allant en ce sens. Peut-être qu’il n’y a juste pas grand chose à voir…
A Tokyo, nos passages par les rues du sport et de la cuisine ont été très décevants. Rien d’intéressant autre que les sports de glisse pour la première et presque tous les magasins fermés pour la seconde. Nous aurions certainement pu occuper mieux notre temps.
Un regret de ne pas avoir vu le Mont Fuji dégagé. Pourtant, c’était bien parti, mais ces satanés nuages sont arrivés et n’ont pas voulu s’en décoller.
A Shinjuku, nous n’avons pas pu trouver le temps de nous promener dans les petites ruelles le soir. Cela aurait peut-être un peu changé l’ambiance que nous avons ressentie dans cette ville.
Nous aurions du passer plus de temps à Odaiba, mais notre emploi du temps ne nous l’a pas permis.
Nous ne pouvions faire ce voyage qu’en été, qui n’est pas la meilleure saison. Le printemps (pour les cerisiers) ou l’automne (pour les érables) sont plus indiqués. Peut-être pour une prochaine fois ?
Au final
Au final, ce fut un voyage qui nous a beaucoup plu.
Nous avons globalement eu de la chance avec le temps en évitant les averses courantes en été. Il a fallu supporter la terrible chaleur humide mais c’était un moindre mal.
Le programme nous a semblé bon. Passer du temps à Tokyo est nécessaire car il y a beaucoup de quartiers à visiter. De plus, c’est de là que l’on peut accéder à Kamakura, Enoshima, Mont Fuji et à DisneySea. Peut-être qu’en s’organisant mieux nous aurions aussi pu aller à Nikko. Sinon, Kyoto est incontournable et le temps que nous y avons accordé semble bon. Avec le nombre de temples, on peut toujours rester plus longtemps mais nous pensons avoir trouvé un bon compromis. Surtout, ne pas oublier de passer à Nara ! Aller à Miyajima est un must selon nous. Tout comme passer à Hiroshima, ne serait-ce que pour voir le dome, même s’il n’y a pas grand-chose à y faire. Osaka est plus « évitable » si l’on ne veut pas aller au parc Universal. Mais c’est quand même bien de voir à quoi ressemble Dotonbori et le château.
Côté restauration, ce fut une très bonne surprise. On mange très bien et pour pas cher (sauf le Yakiniku). On peut manger très varié entre la viande, les sushis, les ramens, etc. Et surtout… sain ! Les plats ne sont pas gras, pas chargés en sauce, etc. tout en étant copieux. Bref, nous avons aimé.
Ce fut aussi un grand dépaysement. Peu habitués aux pays d’Asie, c’était une découverte pour nous. Nous ne nous sommes jamais sentis mal à l’aise et nous espérons ne pas avoir fait trop de bourdes. La culture oscille entre grand respect des traditions et modernité quelques fois d’un gout douteux. C’est un mélange étonnant.
Il y a encore beaucoup de choses à voir dans la multitude d’iles qui composent le Japon. Nous pensons avoir fait le voyage « classique » pour un premier séjour. L’avenir dira s’il y en aura d’autres plus dépaysants.
Résumé en vidéo
Un diaporama et une compilation de vidéos de notre voyage.