En partant pour Chamonix, nous faisons un détour en pleine montagne pour rendre visite à une amie de Nathalie dans un magnifique chalet. On y resterait bien la journée mais nous reprenons la route pour nous rendre à notre hôtel, La Folie Douce.
La Folie Douce
Il s’agit d’un ancien Club Med et l’ambiance est… particulière. Musique, ambiance super cool, déco décalée, on se sent tout de suite à l’aise et notre séjour s’annonce bien.
L’hôtel dispose de chambres familiales, rentables quand est quatre, et nous avons donc une grande chambre avec terrasse qui donne sur la montagne. C’est magnifique. Juste derrière le bâtiment, de nombreux parapentes se posent.
Luge d’été
Une fois nos valises déposées, nous allons nous promener dans centre-ville qui est fort agréable et grignotons un morceau. Il est temps, il est 15h !
Nous finissons au Domaine des Planards où nous prenons des tickets pour faire de la luge d’été. Il y a du monde, on doit faire la queue, mais c’est supportable. La luge en elle-même est sympa, on suit un tracé sur des rails avec la possibilité de freiner. On prend rapidement de la vitesse et les parents vont utiliser les freins bien plus souvent que les enfants !
Alors que nous attendons pour refaire un tour, la pluie se met à tomber et nous rentrons. Nous reviendrons un autre jour pour finir nos tours. En attendant, nous retournons à l’hôtel pour reprendre des forces car demain ce sera Aiguille du Midi et randonnée.
Aiguille du Midi
Il y a beaucoup de monde au téléphérique et il est conseillé de réserver à l’avance. C’est ce que nous avons fait et nous attendons donc patiemment notre tour sur l’esplanade devant. Après avoir été appelés et avoir pris place dans la cabine, nous montons.
Le temps est magnifique et très clair, nous pouvons profiter de la vue.
Arrivés au premier tronçon, nous continuons pour aller au sommet. Là-haut, il fait beau mais frais. Nous avions pris de quoi nous couvrir, tout va bien.
En fait, nous ne sommes pas encore au sommet. En effet, la gare d’arrivée n’est que la première partie du site. On peut déjà profiter de la grande terrasse d’observation qui donne une vue panoramique, et superbe, sur la vallée.
Les différentes terrasses offrent des vues sur tous les massifs environnants, enneigés ou non, et bien évidemment sur le Mont-Blanc
Il est temps d’empreinter la passerelle qui amène au piton. Là, un tunnel de glace permet au alpinistes de sortir et un ascenseur nous amène au sommet.
Les différentes terrasses offrent des vues sur tous les massifs environnants, enneigés ou non, et bien évidemment sur le Mont-Blanc. On peut également voir le télécabine Panoramic Mont-Blanc qui s’en va vers l’Italie. Le récent « Tube » permet de faire le tour du site sans avoir à revenir sur ses pas.
L’attraction principale est le Pas dans le vide. Il s’agit d’une cabine de verre qui sort du bâtiment. Il ne faut pas avoir le vertige… et il faut être patient car il y a beaucoup de monde qui attend. Nous ne sommes pas très intéressés et passons notre tour.
Il y a du monde mais curieusement la cafétéria est presque vide. Nous en profitons pour nous restaurer tranquillement en admirant la vue.
Randonnée du Plan de l’Aiguille jusqu’au Montenvers
Nous nous dirigeons vers la gare pour redescendre. Hier, j’ai fait un tour chez l’ostéopathe pour traiter les signes avant-coureur du blocage de dos qui s’annonce, suite à mon manque de technique au wake board… Elle m’a conseillé une randonnée qui part de la gare intermédiaire et qui rejoint la Mer de Glace.
Il y en a pour environ 1h30. Il est 15h, on a le temps. Les panneaux nous indiquent le chemin qui est globalement horizontal, facile, sans trop de dénivelée. Cela tombe bien car nous ne sommes absolument pas équipés pour la randonnée… Seule inquiétude, le panneau indique 2h30, mais c’est peut-être pour prendre de la marge.
Le temps passe et la Mer de Glace ne semble toujours pas à portée de vue, pourtant cela fait déjà 1h30 que nous marchons d’un bon pas. Peut-être ai-je mal compris et que la durée de la randonnée est bien 2h30.
Bon, ce n’est pas grave. Enfin… peut-être… Oui, car il me vient l’idée de vérifier les horaires du train du Montenvers qui doit nous ramener à Chamonix. Là, c’est la douche : dernière descente à 17h. Mais que c’est tôt ! Nous sommes au mois d’aout ! Il nous faut accélérer.
Mais nous arrivons à l’endroit où le chemin monte à pic, en zig-zag. Un panneau indique que c’est l’itinéraire conseillé donc nous le prenons.
Après de gros efforts nous arrivons au sommet. Une traversée supplémentaire nous permet de contempler la Mer de Glace… ou plutôt ce qu’il en reste… à supposer qu’il en reste quelque chose…
La vue est déprimante par rapport à ce qu’elle était dans notre jeunesse.
Alors que nous descendons, nous voyons un train partir… c’était le dernier
Mais il ne faut pas trainer, il est presque 17h !
Alors que nous descendons, nous voyons un train partir… c’était le dernier.
Nous voilà à l’hôtel de la Mer de Glace, fatigués et Julie a très mal à son genou. Moi, l’ostéopathe m’avait dit de ne pas forcer en randonnée et surtout éviter les descentes. Nous ne sommes pas les seuls naufragés, ça rassure. Mais le propriétaire de l’hôtel nous annonce qu’il n’y a pas d’autre moyen que la descente à pied pour rejoindre Chamonix. Selon lui (j’insiste) c’est 1h30 de balade en forêt. Nous lui demandons s’il lui reste une chambre mais l’hôtel est complet.
Après avoir bu un coup, nous commençons donc la descente.
Randonnée (forcée) du Montenvers à Chamonix
1h30… Plutôt 3h ! Et en guise de promenade en forêt, c’est un chemin de cailloux et rochers particulièrement pénible, surtout quand on a déjà une randonnée dans les jambes. Là, on ne rigole plus vraiment. D’autres randonneurs font aussi grise mine.
Bref, après cette interminable descente, nous arrivons à la nuit tombée à notre hôtel. Nous sommes trop fatigués pour monter à notre chambre et profitons du sympathique stand de pizzas sur la terrasse pour nous restaurer.
Une fois que nous avons repris suffisamment de forces, nous allons nous coucher !
Ces 5 heures de randonnées n’étaient pas prévues, et les 2h30 de descente ont remis mon dos à l’épreuve, tout comme le genou de Julie.
Demain, c’est accrobranche, mais je pense que seuls les enfants feront les parcours.
Accrobranche
Le lever est tardif et on se prépare lentement. Après la journée d’hier, ce n’est pas simple d’enchainer. Enfin… ça dépend pour qui… Thomas piaffe d’impatience !
Nous voici donc à l’Accro’Park des Gaillands. L’endroit est très agréable, au milieu des arbres, autour d’un lac. Comme prévu, seuls les enfants font aller sur les parcours, les parents sont encore fracassés de la veille… ‘faut pas vieillir.
Une fois équipés Julie et Thomas s’élancent.
Il y a de grandes tyroliennes, ils adorent ça.
Pendant qu’ils enchainent les parcours de toutes les couleurs, nous profitons du calme au milieu des arbres, seulement dérangés par les bruits des tyroliennes. Bon, on suit aussi quand même nos enfants aussi !
Certains parcours vont très haut. Vu d’en-bas, c’est impressionnant. Au bout d’un moment, Julie déclare forfait mais Thomas continue. Il va s’élancer sur le parcours noir, alors qu’il a presque fait le double de kilomètres la veille puisqu’il revenait régulièrement voir si nous suivions pendant la descente. C’est beau la jeunesse !
Thomas suit un couple sur ce parcours mais très vite la femme abandonne. Comme il n’y a pas d’échapatoire à l’endroit où elle bloque, c’est un guide qui viendra la chercher.
Un peu plus tard, c’est son compagnon qui jette l’éponge. Thomas, continue !
Il va enchainer tous les ateliers à plus de 20 mètres de haut. Le final est un saut dans le vide de 15 mètres. Le guide, en bas, lui explique qu’il n’a qu’à se lancer et la poulie le freinera automatiquement. Ok, c’est simple à dire, mais se jeter dans le vide, ce n’est pas naturel ! Le pauvre va tergiverser pendant de longues minutes avant de se lancer. Et… il est immédiatement retenu ! Nous pensions qu’il serait freiné à la fin du saut mais en fait il ne prend même pas de vitesse, et descend tout doucement. S’il avait vu quelqu’un le faire avant lui, il n’aurait pas hésité. Encore fallait-il comprendre que la descente était toute tranquille.
Au final, les enfants, et surtout Thomas, se sont bien éclatés.
Nous rentrons à l’hôtel et allons ensuite manger quelque chose bien qu’il soit le milieu de l’après midi. Nous avons des tickets de luge à terminer, nous retournons donc au Domaine des Planards pour faire quelques parcours de luge.
La Folie Douce est vraiment une bonne pioche.
Puis nous retournons à l’hôtel pour profiter d’une animation sympathique au bar.
La Folie Douce est vraiment une bonne pioche. En plus de proposer une grande chambre familiale avec terrasse, l’ambiance est super décontractée.
Pour changer un peu du restaurant de l’hôtel ou du kiosque à pizzas, nous allons en ville manger au restaurant japonais. Ca ne fait pas très couleur locale mais les enfants adorent. Retour à l’hôtel ensuite pour une dernière nuit à Chamonix.
Demain, nous partons, non sans avoir au préalable fait une session de rafting !
Rafting
Nous n’avons jamais fait de rafting, à Chamonix, c’est l’occasion !
Malgré nous efforts, nous n’avons pas réussi à convaincre Nathalie de venir avec nous. C’est donc seul avec les enfant que je vais me lancer.
Nous avons choisi la descente de l’Arve, qui traverse Chamonix. Ce sera amusant de passer au milieu de la ville, sous les ponts. Il y en a environ pour 45 minutes de descente et c’est faisable par des débutants.
Nous nous équipons de nos combinaisons, casques (avec support GoPro !) et nous voici dans le minibus, avec les bateaux en remorque, en route vers le point de départ. Nous serons deux bateaux deux huit personnes, moniteur inclus.
Avant de prendre le départ, ce dernier nous explique ce que nous aurons à faire. En gros, l’écouter ! Il nous dira quand pagayer, quel côté devra pagayer ou non, quand rentrer les rames et nous protéger, etc. Il nous place dans le bateau en fonction de notre poids et de la puissance supposée de nos bras et enfin, c’est parti !
Nous arrivons à Chamonix et le grand jeu sera d’aroser avec nos pagaies les gens qui nous regardent sur les berges et sur les ponts
C’est tranquille au début mais l’on commence bientôt à prendre de la vitesse. Le pilote nous fait faire de demi-tour, raser les berges, etc. C’est très marrant !
Nous arrivons à Chamonix et le grand jeu sera d’aroser avec nos pagaies les gens qui nous regardent sur les berges et sur les ponts. Nathalie est là pour nous immortaliser, mais elle parviendra à passer entre les gouttes ! Un photographe professionnel nous suit également et nous lui achèterons les photos à la fin de l’activité.
Une fois la ville passée, ça s’accélère. Il faut travailler un peu plus, mais tout passe tranquillement.
Sur une zone calme, nous faisons même une bataille navale avec l’autre bateau ! Puis nous allons nous garer le long de la berge. Pour terminer la descente ? Non, pour nager !
En effet, nos pilotes vont nous faire descendre la rivière sur quelques dizaines de mètres, juste en flottant dans nos combinaisons. Les courants font que l’on n’aura qu’à se laisser porter puis nager un peu vers la berge pour s’en extirper.
C’est là que l’on constate l’efficacité des combinaisons. L’eau est à 2° et l’on a rapidement les doigts engourdis, mais l’on est très bien partout ailleurs. Chacune notre tour nous allons nous laisser porter puis nous remontons en bateau pour faire la fin de la descente.
Nous accostons finalement là où le minibus nous attend. Un dernier effort pour remonter les bateaux et nous retournons à la base. Ce fut une activité géniale effectuée dans des conditions idéales.
Il est temps de quitter Chamonix.
C’était une découverte pour nous et nous avons vraiment adoré. Il y a tellement d’activités à faire que l’on pourrait y passer deux semaines entières sans jamais s’ennuyer. Il règne une ambiance très agréable dans la ville ainsi qu’à l’hôtel La Folie Douce.
Nous nous mettons en route direction Mulhouse. Là, nous ne ferons qu’une étape pour être proche du parc Europa Park où nous allons passer 3 jours et 2 nuits.
Nous irons quand même manger en ville le soir dans une zone piétonne très agréable. A la terrasse d’une crêperie, nous passerons un très bon moment.
Le lendemain, lever à l’aube pour faire l’ouverture de Europa Park !