Cassis

Cassis

La route est courte de La Grande Motte à Cassis, nous partons après déjeuner et arrivons dans l’après-midi.

Direction le Clos des Arômes, notre hôtel, qui est aussi un très bon restaurant bénéficiant d’une superbe cour ombragée. L’hôtel dispose d’un parking un peu ‘artisanal’ mais ça fait le job et en plein centre, non loin des calanques de Cassis, c’est une performance.

Le port

Nous passerons l’après-midi à nous promener dans la ville. Première destination : le port.

Pas mal de monde sur la plage mais pour nous ce sera demain dans un coin moins peuplé.

Nous arpentons le quai et la jetée et remarquons que l’on peut louer des bateaux sans permis. Malheureusement, tout est déjà réservé, il aurait fallu s’y prendre à l’avance. Qu’à cela ne tienne, nous contemplons les jolies bâtisses qui surplombent la mer.

De retour sur les quais, nous allons manger une glace en terrasse. Pour les gestes barrières et l’amabilité, on repassera… indice : la terrasse est rouge.

Pour le retour vers l’hôtel, nous passons par les petites ruelles.

La balade est très agréable dans ces passages colorées. A force de détours, nous finissons par ne plus être très sûrs d’où nous sommes mais il suffit de suivre une ruelle pour revenir vers le centre-ville.

De retour à l’hôtel, nous dinerons à son restaurant effectivement très agréable, et très bon. Nous passons une très bonne soirée sous les arbres, éclairés par des ampoules à l’ambiance rétro.

Plage du Corton

Le lendemain, nous commençons par nous rendre à pied à la plage du Corton.

Nous traversons un parc puis montons une petite côte avant d’arriver sur un parking qui n’est pas encore très rempli. De là, on descend un chemin qui nous amène sur cette petite plage de galets disposant d’une superbe vue sur le Cap Canaille. Habitués au sable fin, il faut un temps pour s’habituer aux galets.

Nous mettons les pieds dans l’eau et elle est… gelée !!

Quelques personnes sont déjà là, mais ce n’est vraiment pas (encore) la foule.

Une jetée brise les vagues et protège la plage. Ce n’est pas inutile car de grosses vagues viennent régulièrement s’écraser sur les rochers. Il faut bien attendre un moment de calme si l’on veut aller jusqu’au bout de la jetée.

Nous mettons les pieds dans l’eau et elle est… gelée !!
Renseignement pris ce serait la combinaison de sources froides et du Mistral qui occasionnerait cela.

Après s’être bien rafraîchis, nous retournons à l’hôtel pour récupérer la voiture et prendre la direction de Marseille.

Marseille

Arrivés au port, nous trouvons une terrasse pour déjeuner. Ce sera une bien meilleure expérience que la glace de Cassis.

Port de Marseille

Notre-Dame de la Garde

Face à nous se trouve la basilique Notre-Dame de la Garde. Y monter à pied devrait nous permettre d’éliminer le repas, nous voilà partis. En effet, c’est raide !

Après quelques minutes d’effort, nous sommes récompensés en arrivant au pied de la basilique. Comme souvent, il y a du vent. Cela dit, aujourd’hui, il y en a vraiment beaucoup !

Nous pénétrons à l’intérieur, allumons une bougie puis pénétrons dans la nef. Ce qui étonne tout de suite, ce sont les maquettes de bateaux qui sont suspendues aux voutes. C’est assez inattendu et on en oublierait presque d’admirer les coupoles.

De retour à l’exterieur, nous montons aux balcons qui donnent une vue à 360°. Ca souffle beaucoup !
Nous repérons quelques monuments, dont le Vélodrome, et admirons la vue sur la mer et avant d’entamer la descente vers le port. C’est bien plus facile dans ce sens-là !

Après avoir trainé dans les rues commerçantes, nous mettons le cap vers un autre quartier de Marseille, cette fois pour passer la soirée en famille 🙂

Marseille
Vue depuis la basilique

Le lendemain, nous prenons notre petit déjeuner à l’ombre des arbres de notre hôtel et nous avons de la chance : les calanques sont ouvertes.

En effet, la sécheresse combinée au vent entraine régulièrement la fermeture des calanques en raison des risques d’incendies. Aujourd’hui, le vent est tombé et l’accès est donc permis.

C’est le jour de la réouverture, il y aura vraisemblablement beaucoup de monde, mais nous n’avons pas le choix car ce soir nous dormirons dans les Gorges du Verdon. Nous nous mettons donc en route.

Calanques

Rejoindre les calanques est très facile, il suffit de suivre la route qui remonte la corniche.

Nous passons au-dessus de la plage du Bestouan, jolie mais certainement très fréquentée plus tard dans la journée. Nous passons aussi devant le superbe hôtel des Roches Blanches qui est perché au-dessus de la mer. Magnifique !

Nous arrivons finalement à l’entrée des calanques et en effet, nous ne sommes pas seuls.

La calanque de Port Miou est immédiatement accessible et en contrebas, un nombre incalculable de bateaux est au mouillage.

Le chemin continue et grimpe sérieusement.

Arrivés au sommet, le chemin se rétrécie et l’on est vraiment à la file indienne, en tentant de laisser passer les promeneurs qui sont (déjà ?) sur le chemin du retour. Par moments, ça ne passe qu’à un de front donc il faut se tasser sur un côté.

Continuer tout droit nous amènerait à Pointe de la Cacau, nous prenons à droite (comme tout le monde) pour descendre sur la calanque de Port Pin.
En bas, la plage est déjà pas mal occupée. Notre objectif n’est pas celle-ci mais la calanque suivante, celle d’En Vau.

La couleur de l’eau est déjà très belle mais l’on s’attend à encore mieux pour la calanque d’En Vau.

c’est par le plateau que nous aurons les plus belles vues sur la calanque d’En Vau

Pour se rendre à cette calanque, deux possibilités s’offrent à nous : tirer tout droit ou bifurquer par le plateau de Cadeiron. C’est cette seconde option que nous allons suivre car, bien que la randonnée soit plus longue et plus difficile (ça grimpe sérieusement par endroit), c’est par le plateau que nous aurons les plus belles vues sur la calanque d’En Vau.

En effet, ça grimpe !
Les enfants nous larguent rapidement mais nous progressons à notre rythme. Au passage, nous sommes chaussés de chaussures de sport (de bonne qualité) mais des chaussures de marche n’auraient pas été un luxe. Le sol est loin d’être lisse, et quand il est lisse il est glissant, et on peut facilement se tordre la cheville.

Enfin nous arrivons au bord de la calanque et l’on ne regrette pas ce détour. Les vues sont tout simplement fabuleuses et les dégradés de couleurs, du vert au bleu, offerts par l’eau en contrebas sont magnifiques.

Calanque d'En Vau
Calanque d’En Vau

Nous arrivons à la jonction avec le chemin ‘direct’. Là, il sera possible de descendre le sentier étroit et abrupte qui permet de rejoindre la plage.

Enfin, « possible », c’est relatif… En effet, le personnel des calanques informe les randonneurs : il faudra bien 1h30 pour descendre car c’est blindé et des gens remontent. Le sentier étant très étroit, il faut laisser passer à de nombreux endroits ce qui provoque des bouchons. De plus, la plage est surpeuplée. Manifestement, il faut arriver très tôt pour pouvoir y accéder !

Et l’on nous confirme qu’aujourd’hui, jour de réouverture, la fréquentation est maximale. Comme beaucoup, nous décidons malheureusement de passer notre chemin.

Nous souhaitions nous baigner et demandons où l’on pourrait le faire. On nous indique la Pointe de la Cacau car, étant une ancienne carrière, il y a des grandes étendues horizontales qui plongent dans la mer. Nous décidons d’y aller.

Nous prenons cette fois le chemin direct, sans intérêt, qui nous amène à Port Pin, remontons, et bifurquons sur la droite pour aller sur la pointe.

Là, nous sommes seuls, ça soulage.

Nous ne savons pas s’il fallait aller plus loin mais nous trouverons sans peine les zones planes. Cependant, pour aller se baigner il faut quand même sauter. Des chaines permettent de remonter sans trop de problème. Nous nous décidons donc de piquer une tête dans l’eau… froide ! Eh oui, nous sommes toujours à Cassis, c’est gelé !

Après avoir fait rapidement trempette, nous remontons grâce aux chaines et repartons vers Port Miou.

il y a véritablement beaucoup trop de monde pour en profiter


Nous sommes en début d’après-midi et c’est véritablement l’autoroute. Nous croisons une masse de gens qui vont aller s’ajouter à tous ceux qui sont déjà là. Ok, les calanques sont magnifiques mais, aujourd’hui en tout cas, il y a véritablement beaucoup trop de monde pour en profiter. C’est dommage.

De retour à l’hôtel, nous rassemblons nos valises, saluons nos hôtes qui étaient vraiment très sympathiques et prenons la direction des Gorges du Verdon, plus précisément Régusse, pour notre prochaine étape.

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