Arrivée

Après une escale à Londres et un vol jusqu’à Seattle (surclassé, car il apparait que British Airways n’avait pas confirmé notre vol 🙁 et a pu nous trouver quatre places en classe supérieure 🙂 ), nous voici arrivés.

Nous validons notre arrivée dans l’application Mobile Passport Control, prenons nos photos, et allons récupérer nos bagages.

merci le Mobile Passport Control car les files d’attente sont remplies sauf celle-ci et nous passons rapidement

Est-ce le fait que nous étions en correspondance ? Elles arrivent tout de suite, ce qui nous permet de rapidement aller à l’immigration. Et là, merci le Mobile Passport Control car les files d’attente sont remplies sauf celle-ci et nous passons rapidement.

Tant mieux car, ensuite, chez Avis, il y a la queue et elle n’avance pas vite avec le peu d’agents disponibles. J’attendrai plus d’une heure avant d’arriver au guichet (et me faire avoir…). Mais, à côté, chez Budget, c’est bien pire !

Passage à l’hotel

Nous avons choisi l’hotel Theodore qui est idéalement situé à deux pas du monorail au Westlake Center et le waterfront est accessible à pied. Littéralement à côté, il y a un parking public moins cher que le valet parking.

Après avoir déposé les valises, nous marchons jusqu’au monorail. Bien que le quartier soit rempli de magasins de luxe, nous sommes choqués par le nombre de sans-abris et autres personnes… louches… manifestement sous l’emprise de substances. Et ce ne sera pas le seul quartier où nous trouverons ces pauvres gens. On trouve aussi les habituels prédicateurs, eux, ils sont en meilleur état.

Seattle monorail

Le Seattle Center Monorail est une attraction en lui-même. Il est même classé monument historique.

Il relie le Westlake Center, là où est notre hotel, au Seattle Center, là où se trouve la Space Needle, le Museum of Pop Culture, et d’autres musées et activités. Le tarif est (en 2024) de $3,5 par trajet.

Alors, ne pas s’attendre à de la haute technologie, le monorail date de l’exposition universelle de 1962 (comme la Space Needle, d’ailleurs). Il roule sur des pneus, autour du rail surélevé au-dessus de la 5ème avenue.

On ne risque pas de louper sa station, car il n’y en a que deux : départ et arrivée distantes de 1,5 km. L’arrivée au Seattle Center est sympathique puisque on l’impression que le monorail traverse le Museum of Pop Culture.

Seattle Center

Le Seattle Center est lieu où s’est déroulée l’exposition universelle de 1962. C’est un parc très agréable où l’on trouve des restaurants, des boutiques, une salle de spectacle (ce soir, il y a Olivia Rodrigo, tous ses fans sont là) mais aussi, et surtout, la Space Needle, Pacific Science Center, le Museum of Pop Culture, le Children’s Museum et le Chihuly Garden & Glass.

Dans l’immédiat, nous avons faim, il est tard. Nous trouvons une pizzeria dans le food court qui dispose d’une terrasse. Puis nous nous baladons un peu au pied de la Space Needle et autour de la International Fountain.

Nous aimons bien monter aux points de vue au coucher du soleil pour voir la ville de jour et de nuit. Là, il est un peu tôt pour monter à la Space Needle et, de plus, si l’on est dessus, eh bien on ne la voit pas… Nous décidons d’aller au Museum of Pop Culture, qui a l’air très bien. Problème : il est presque 17h et il ferme à cette heure-là… Nous décidons de revenir demain matin.

Museum of Pop Culture

Petite entorse à l’ordre chronologique, nous sommes demain !

L’architecture de ce musée donne a elle seule envie de pousser la porte, et quand on sait que ça parle de Pop Culture, on fonce !

Massive: The Power of Pop Culture

Massive, c’est effectivement le terme approprié tellement cette exposition regorge d’objets. Elle explore l’impact de la Pop Culture dans notre vie de tous les jours.

s’il y a bien un film qui a influencé son époque, c’est Star Wars !

Les références piochent dans tous les domaines: le cinéma, les jouets, les jeux vidéos, la chanson, la mode, etc. On trouve, pêle-mêle, les costumes de Batman, Neo et, évidemment Darth Vader (s’il y a bien un film qui a influencé son époque, c’est Star Wars !) au milieu d’une collection de poupées Barbie et de manettes de jeu.

Après être passé devant la robe du Magicien d’Oz, on se trouve devant un cosplay du Master Chef de Halo en version « chat » puis on s’étonne devant les chaussures de Kim Kardashian ou les groupes de K-Pop.

Ce serait trop long de tout citer. On passe un long et agréable moment à déambuler au milieu de tous ces objets accompagnés des explications de leur impact sur notre société.

Fantasy: Worlds of Myth and Magic

On rentre dans le monde de la Fantasy par une petite porte, à tel point que l’on ne savait pas si l’expo était ouverte. Une fois franchie, nous voici projetés dans un autre monde. La décoration suit les thèmes et, au milieu des armes de Lord of the Rings ou à côté d’un dragon, on peut s’amuser à découvrir quel archétype de Fantasy on est avec des éléments interactifs.

Evidemment, J.R.R Tolkien est mis en valeur mais aussi, pour le plus grand plaisir de Thomas, le jeu de cartes Magic: The Gathering. L’exposition balaie vraiment tous les courants de Fantasy, des livres au cinéma et passant par les jeux, qu’ils soient de carte ou vidéo.

Ici aussi, on passerait des heures pour tout voir dans les moindres détails.

Indie Game Revolution

Changement de décor, nous voici plongés dans l’univers des jeux vidéos. Pas n’importe lesquels, les jeux vidéos indépendants, ces petites productions qui vivent à côté de celles des grands studios.

Quelques pépites sont sorties grâce à la créativité de leurs auteurs. L’exposition offre, évidemment, la possibilité de jouer à certains d’entre eux et de nombreux panneaux expliquent en détail tout le processus créatif.

Guitar Gallery

Nous attaquons maintenant la partie musicale du musée. Après avoir contemplé un impressionnant ‘arbre de guitares’, nous entrons dans l’exposition de guitares.

Bon, j’avoue ne pas tous les connaître, loin de là, mais j’ai quand même repéré Buddy Holly.

Wild Blue Angel: Hendrix Abroad, 1966-70

On continue dans l’électrique avec cette exposition sur un enfant de Seattle, Jimi Hendrix.

L’accent est mis sur les nombreux voyages qu’il a effectué durant cette période, passant de pays en pays pour donner des concerts et enregistrer.

N’étant pas de grands connaisseurs de l’artiste, nous n’avons certainement pas apprécié cette partie à sa juste valeur.

Nirvana: Taking Punk to the Masses

Ce qui n’est pas le cas de cette exposition ! Originaire de Seattle, Nirvana a fait explosé le mouvement grunge dans le monde entier. On se souvient encore de la claque lors de la découverte de Smell Like Teen Spirit. Et l’on constate que cela fait déjà 30 ans que Kurt Cobain nous a quitté… 30 ans !

Evidemment, du gros son et beaucoup de témoignages et extraits vidéos dans cette exposition.

On ressort riche de plus amples connaissances sur le groupe, et un peu nostalgique de cette époque.

Les vitrines sont riches d’objets, d’instruments, de paroles et autres textes qui retracent la (trop) courte histoire de ce groupe. L’annonce pour le recrutement de batteur est même affichée. Il faut dire qu’ils se sont succédés jusqu’à ce que Dave Grohl arrive, et continue de faire une belle carrière après Nirvana.

L’exposition s’étend aussi sur la scène de Seattle et sur le mouvement rock alternatif dans son ensemble, en grande partie révélé par Nirvana.

On ressort riche de plus amples connaissances sur le groupe, et un peu nostalgique de cette époque.

Infinite Worlds of Science Fiction

Nous avons vu la Fantasy, les jeux vidéos, la musique, il manque la science fiction !

Cette première exposition (il y en a une autre) regroupe une impressionnante collection d’objets liés à la science fiction, principalement films et séries. Cela va de la maquette de l’invicible robot de Le jour où le monde s’arrêta (la version originale) à Terminator, en passant (évidemment) par Star Wars, Ghostbusters, etc.

On ne sait plus où donner de la tête !

On ne sait plus où donner de la tête ! Ici, c’est un oeuf d’Alien, là, ce sont les skate-boards de Retour vers le Futur. Il y en a pour tous les gouts et toutes les époques.

Inutile de dire qu’il y a de quoi passer beaucoup de temps à parcourir cette collection. D’autant plus que certains dispositifs interactifs sont présents pour nous permettre, par exemple, de nommer une nouvelle planète.

Science Fiction and Fantasy Hall of Fame

Une exposition d’un genre un peu particulier car il s’agit d’un véritable « Hall of Fame ». Il a été créé en 1996 et a par la suite été déplacé au Museum of Pop Culture de Seattle.

La règle est que chaque année 4 auteurs ou créations sont ajoutés au Hall of Fame. On retrouve donc tous les grands noms de la Science Fiction et de la Fantasy. Chacun est représenté avec un objet culte lié à son oeuvre.

C’est un vrai plaisir de se trouver au milieu de tous ces grands noms qui ont créé les oeuvres dont nous sommes fans.

Sound Lab

A l’étage, ce n’est pas vraiment une exposition mais un espace où l’on peut se laisser aller à pratiquer la musique sous toutes ses formes. Tout est interactif avec des guides numériques. On peut apprendre à jouer de la batterie, de la guitare, sampler, faire des montages dans des cabines insonorisées, etc.

Il y a beaucoup à faire et, si l’on essaie de suivre les guides, on peut facilement perdre la notion du temps alors qu’on essaie de s’améliorer. Tout est très ludique et très bien réalisé.

On s’échappe !

On peut rester la journée dans ce musée tellement il y a de choses à voir et à faire !

Mais nous n’avons pas toute la journée car nous devons rejoindre Vancouver. Nous quittons donc ce magnifique endroit pour prendre le monorail, récupérer notre voiture et mettre le cap sur Vancouver.

Pike Place Market & Seattle Waterfront

Nous décidons donc de reprendre le monorail et de descendre sur le Seattle Waterfront en passant par le Pike Place Market.

Pike Place Market

En arrivant au Pike Place Market, on tombe tout de suite sur le premier Starbucks (qui n’est, en fait, pas le premier). Il est facile à trouver, il y a toujours la queue.

Nous traversons la route pour entrer dans le marché. A cette heure-là, il ne reste plus que les boutiques, des restaurants et le marché aux fleurs. Nous reviendrons demain matin pour voir le fameux Fish Market. Nous passons devant la mascotte du marché, la statue de la truie Rachel.

Et, en continuant et en descendant les marches, c’est le fameux Gum Wall qui nous attend. Il s’agit de plusieurs murs recouverts de chewing-gums. C’est effectivement dégoutant et il règne une odeur sucrée un peu écœurante. La pratique de coller ses chewing-gums sur les murs a commencé dans les années 1990 et le mur a été nettoyé en 2015 pour des raisons d’hygienne (ça alors !). Manifestement, la pratique a vite repris si l’on en juge par l’epaisseur de la « couverture ».

Nous sommes demain matin ! Le Fish Market est ouvert et les touristes attendent que quelqu’un se décide à acheter du poisson.

les employés se lancent les poissons

Oui, car l’attraction principale est que les employés se lancent les poissons, même les gros, plutôt que de se les apporter. Dés qu’une commande est passée, le vendeur crie ce qui a été demandé, c’est répété par les autres vendeurs et les poissons sont envoyés à celui qui va la préparer. C’est à voir !

Seattle Waterfront

En traversant le marché, nous pouvons prendre des escaliers et traverser l’autoroute qui passe en contrebas. Cela nous fait arriver au waterfront.

Sur ce front de mer, on trouve de nombreux quais, normal, mais certains sont dédiés aux loisirs. On trouve ainsi, pêle-mêle, une grande roue, un aquarium, des bars et restaurants, des boutiques, etc.

La promenade est agréable, avec de nombreux bancs et tables avec parasols. Nous allons d’ailleurs en profiter pour déguster nos rafraichissements pris au Starbucks (forcément). Elle permet aussi de traverser la ville pour se rendre à Pioneer Square sans avoir à traverser de routes.

Pioneer Square & Columbia Center

Pioneer Square

Pioneer Square, comme son nom l’indique, est le quartier historique de Seattle. Il héberge notamment la Smith Tower, le premier gratte-ciel de la ville érigé en 1914. Nous n’allons pas y monter, mais nous faisons un petit passage à ses pieds avant de traverser des allées piétonnes ombragées très agréables.

Notre destination est le Waterfall Garden Park pour y voir sa cascade en pleine ville. Malheureusement, nous découvrons que le parc a des horaires d’ouvertures et fermetures et qu’en l’occurence, à cette heure, il est fermé. Nous n’avions pas pensé à cela. Nous remontons donc vers le Columbia Center et croisons au passage d’autres « zombies »…

Columbia Center

Le Columbia Center est la plus haute tour de la ville et, à son sommet, au 73ème étage, se trouve le Sky View Observatory. On nous a conseillé ce point de vue, car il est au cœur de la ville et permet de la voir à 360° et, surtout, on voit la Space Needle… puisqu’on n’est pas dessus.

Nous prenons donc nos tickets et montons. Il est un peu tôt pour attendre le coucher du soleil mais nous sommes fatigués du voyage. Contrairement à de nombreux observatoires, ici, la montée en ascenseur ne dispose pas d’animation. Nous discutons simplement avec l’hôtesse.

En haut, il n’y a pas grand monde, c’est calme. Pas d’espace en plein air ici mais des vitres tout autour. Les vues sont donc facilement accessibles mais, par contre, les vitres sont par endroit sales ou abimées. Pas terrible pour prendre des photos.

Le temps est ensoleillé mais un peu brumeux et l’on distingue difficilement le Mont Rainier au loin. La vue sur la baie est très belle, avec le manège des ferrys, mais celle que l’on attend le plus est la vue sur la ville avec la Space Needle. Petite déception car elle est quand même assez loin. Nous pensions qu’elle était plus proche. La vue plongeante sur la Smith Tower est, elle, très belle.

Nous faisons le tour et pensons prendre quelque chose au bar mais il n’y a pas beaucoup de choix. Il y a des fontaines d’eau fraiche en libre service, ce qui est très appreciable.

Après avoir contemplé toutes les vues, nous redescendons et rentrons à l’hotel en passant devant la Public Library et son architecture particulière. Demain, nous irons au Fish Market avant de retenter notre chance au Museum of Pop Culture. Puis, en partant pour Vancouver, nous passerons par Kerry Park.

Amazon Spheres

Le lendemain matin, nous retournons au Seattle Center pour aller au Museum of Pop Culture (voir plus haut). Mais nous décidons de marcher plutôt que de prendre le monorail. Une des raisons est que sur le chemin se trouvent les Amazon Spheres que nous voulons voir. Oui, le siège d’Amazon est à Seattle et ils ont construit ces sphères.

Alors… nous ne sommes pas entré dedans, on ne sait donc pas ce qu’on y trouve (des plantes, manifestement). Car nous avons passé un tellement bon moment à l’extérieur que nous avons beaucoup trainé.

Toute une aire de jeux se trouve à leurs pieds. Les enfants se sont amusés à jouer à un puissance 4 géant, à se défier avec une tour de Kapla ou encore lancer des sacs de sables sur une cible. Pendant ce temps, les parents se prélassaient au soleil dans les chaises longues. Quelques mamans avec leurs enfants et poussettes profitaient également de l’endroit.

Cette pause fut vraiment très agréable et totalement inattendue !

Avant de partir, nous n’oublions pas de prendre un régime de bananes gratuit au petit kiosque. A Vancouver, nous aurons une cuisine, c’est toujours ça de pris. Des bananes ? Oui, référence au logo d’Amazon, cela représente la joie (en tout cas c’est ce que m’a dit mon correspondant chez Amazon Web Services)

Cette pause fut vraiment très agréable et totalement inattendue ! Nous continuons maintenant notre marche vers le Museum of Pop Culture.

Kerry Park

De retour du musée, nous avons récupéré notre voiture au parking et sommes prêts à partir pour Vancouver. Mais avant cela, un petit détour par Kerry Park. Il y a, parait-il, une superbe vue sur la ville avec la Space Needle au premier plan.

Pour arriver au parc, ça monte ! Des rues très raides comme seuls les américains savent les faire. Le quartier qui donne sur le parc est très résidentiel. De magnifiques demeures le bordent. Nous trouvons sans mal une place en face du point de vue.

La réputation de la vue n’est pas usurpée. Elle est effectivement superbe avec, au premier plan la verdure du parc puis la Space Needle devant les gratte-ciels du centre ville.

Notre rapide visite de Seattle se termine, il est temps de partir pour Vancouver