Lake Louise

Banff National Park

Après quelques heures de route depuis Kamloops, nous arrivons à notre premier gros morceau du séjour : Banff National Park.

Avec la suppression de notre passage à Jasper, nous avons rajouté une nuit à Banff. Nous allons donc passer 4 jours à Banff, et ce ne sera pas de trop tellement il y a de choses à faire et à voir.

Banff

La ville de Banff est charmante. Et, manifestement, haut de gamme quand on voit le prix des hôtels. Le nôtre est donc un peu excentré.

L’hôtel

Il s’agit du Tunnel Mountain Resort. Nous avons pris une chambre « One Bedroom Loft Condo with 3 Queens Beds ». Traduction : un appartement avec cuisine, salon, une chambre fermée pour les parents et une chambre avec deux lits à l’étage pour les enfants. C’est tout à fait ce qu’il nous faut pour passer du temps ensemble, avec cependant chacun sa chambre, et de quoi ne pas devoir aller au restaurant pour chaque repas.

Le parking est gratuit, ce qui ne semble pas être le cas en centre-ville. Pour compenser sa situation, l’hôtel nous donne une carte de bus qui permet d’aller gratuitement en ville. Pratique, en plus l’arrêt est en face.

Un petit rafraichissement des chambres ferait du bien, réparer le jacuzzi aussi, mais globalement l’hôtel est très bien. Les machines à laver nous aurons également bien dépanné.

La ville

Charmante donc ! En plus, pendant cette période, la rue principale est piétonne, ce qui est très agréable.

Nous sommes dans un parc naturel, donc son accès est payant. Nous allons donc tout de suite à l’office du tourisme où nous prenons un pass pour la durée de notre séjour. Il faudra le laisser visible dans la voiture pour ne pas prendre de PV.

Vraiment, on s’y sent bien

On trouve de tout à Banff. Des petites boutiques sympathiques, d’autres nettement plus haut de gamme, des restaurants et bars de tous genres, etc. Vraiment, on s’y sent bien. Nous repérons également un petit supermarché proche d’un petit parking (payant) qui sera bien pratique.

Tout le monde recommande d’avoir une bombe anti-ours avec soi quand on fait des randonnées. Nous allons donc dans un magasin de sports pour en louer une. Nous nous faisons expliquer son utilisation et nous voici équipés.

Nous viendrons nous promener en ville souvent, la plupart du temps en fin d’après-midi quand le parking devient gratuit et que nous sommes rentrés de randonnée, pour y faire des courses, manger une crêpe, faire les boutiques, etc. Le tout en admirant la montagne Cascade dans l’alignement de la rue principale. Très agréable, je dis !

Aurores boréales

Alors là ! Nous sommes allés en Laponie (en partie) pour voir des aurores boréales… que nous n’avons pas vues. Mais ici, en plein été, les réseaux sociaux en annoncent ! Nous vérifions en re-téléchargeant l’application My Aurora Forecast et, oui, les chances sont grandes qu’elles apparaissent ce soir. En plus, le ciel est clair.

Ce sont bien des aurores boréales !

Bon… nous y croyons moyennement quand même… En plus, nous sommes fatigués et nous ne pensons pas nous lever au milieu de la nuit pour scruter le ciel. Mais, après une partie de Skyjo, Julie se dit qu’elle va aller vérifier avant de se coucher. Il n’est même pas minuit. Elle revient dans la chambre en nous demandant de venir voir. Dans le ciel, on distingue des trainées blanchâtres. Ce sont bien des aurores boréales ! En effet, à l’oeil nu, les couleurs n’apparaissent pas. Il faut la sensibilité d’un appareil photo pour les révéler. Nous allons récupérer nos smartphones et Thomas son appareil reflex. Malheureusement, nous n’avons pas gardé les documentations sur les réglages adéquats que nous avions amassées pour la Laponie. Nous tâtonnons donc et cherchons sur internet.

Nous voici donc plantés au milieu du parking de l’hôtel, le nez en l’air, à prendre des photos du ciel. Malheureusement, il y a de la pollution lumineuse. Nous nous disons que si, demain, les aurores sont à nouveau là, nous irons au bord du Vermillion Lake tout proche. Dommage, ce soir sera le seul soir où les aurores se montreront.

Mais nous sommes quand même très contents de cette heureuse surprise !

Johnston Canyon

Nous commençons notre première journée de visite avec Johnston Canyon. C’est un incontournable (mais tout est incontournable ici !) et nous avons lu que les parkings peuvent se remplir rapidement. Nous partons donc assez tôt. Il faut compter environ 30 minutes en voiture pour arriver au canyon. En effet, le premier parking est plein mais le second parking, de l’autre côté de la route, offre encore beaucoup de place. Nous nous garons donc sans problème.

(Johnston Canyon, c’est ici : https://maps.app.goo.gl/pG7zU6vwpxxbEZ2f8)

Plusieurs options sont possibles pour la visite et un panneau à l’entrée du site le détaille très bien :

  • Aller jusqu’aux Lower Falls : environ 2,5 km aller-retour.
  • Monter jusqu’aux Upper Falls : 5 km aller-retour avec un peu de montée.
  • Pousser jusqu’aux Ink Pots : 11 km aller-retour avec encore plus de dénivelée.

Nous avons choisi les Ink Pots, évidemment !

Vers les Lower Falls

Nous ne sommes pas seuls sur le chemin vers les Lower Falls, mais ça va, on ne se marche pas dessus. Rapidement, on arrive sur des corniches qui surplombent la rivière turbulente. Pas de panique, il y a des rambardes tout le long. Nous progressons donc à flanc de paroi dans ce canyon encaissé en direction des Lower Falls.

Nous les apercevons de loin, visibles dans l’enfilade du canyon. Alors que nous arrivons à une intersection, il y a une file de personnes qui attendent sur le chemin inférieur. C’est la queue pour prendre la photo des chutes depuis une petite grotte. Alors… nous… faire la queue pour prendre une photo, ça ne nous dit rien. Tant pis, nous manquerons peut-être la plus belle photo du séjour mais nous continuons vers les Upper Falls.

Vers les Upper Falls

Et, là, soudain, il y a nettement moins de monde ! Le chemin grimpe un petit peu et quand nous voyions comment certains groupes de visiteurs étaient habillés et chaussés, nous pensions que nous n’allions pas les voir longtemps. Ca se confirme.

De nouvelles « petites » chutes sont visibles alors que nous marchons dans la forêt, puis nous arrivons à un nouvel embranchement. Tout comme pour les Lower Falls, il est possible d’aller aux pieds des Upper Falls sur une plateforme aménagée, parfaite pour notre « selfie-famille » puisqu’il n’y a presque personne.

Nous reprenons le chemin qui nous conduit au sommet des chutes. La vue est magnifique car on les voit toutes entières. Elles se jettent dans une cuvette, c’est superbe.

Vers les Ink Pots

Nous continuons notre route, en montée toujours. De moins en moins de monde dans ce chemin qui traverse la forêt, nous sommes presque seuls.

C’est tout simplement magnifique !

Lorsque nous sortons des bois, la vue est splendide. Plus de canyon ici mais une vaste plaine traversée par la rivière avec les montagnes en décor. C’est tout simplement magnifique !

Ink Pots de Johnston Canyon
La plaine aux Ink Pots de Johnston Canyon

Mais, en plus du paysage, l’attraction ici ce sont les sources, les fameux Ink Pots. Elles doivent leur nom à la couleur de leur eau qui diffère d’une source à l’autre selon la composition de son sol, des particules en suspension et de son rythme de remplissage. L’eau est cristalline et l’on distingue des bulles d’air qui s’échappent de la boue. L’eau arrive en effet par en-dessous, très original !

L’endroit est calme et nous allons nous poser sur un des rochers qui jalonnent la prairie pour pique-niquer.

Puis nous nous remettons en route… pour constater que, même ici, les touristes crétins sévissent. Un panneau demande gentiment d’aider à protéger le site et de rester sur les passerelles, mais non, il faut que deux ou trois « instagrammeuses » descendent mettre les pieds dans l’eau pour prendre la pose. Mais le pire est un groupe d’adolescentes dont l’une balance une grosse pierre dans une source. Tout le monde autour est interloqué. Mais ça ne semble pas suffire et une autre prend une pierre qu’elle s’apprête à lancer. Là, je n’en peux plus et je lui demande d’arrêter. Ce qu’elle fait, ouf. Je dois vraiment devenir de plus en plus vieux c.. car, que ce soit dans l’Ouest Américain, à Bali ou ici, le comportement de ces touristes m’insupporte…

Il faut vraiment ne pas arriver trop tard

Nous retraçons nos pas pour retourner dans le canyon où nous constatons qu’il y a bien plus de monde. Il faut vraiment ne pas arriver trop tard. La queue aux Lower Falls est impressionnante. Sur la dernière section, la première quand on commence la balade, il faut zigzagger entre les groupes de randonneurs/visiteurs. Finalement, nous reprenons la voiture pour retourner à Banff car le temps se fait menaçant et ce n’est pas le moment de démarrer une autre randonnée.

Bow Falls Viewpoint

Nous décidons donc de visiter quelques lieux dignes d’intérêt proches de Banff et faciles d’accès.

Le premier est Bow Falls Viewpoint (ici : https://maps.app.goo.gl/qxxoz88i3QQWcJAd6). Son accès est très facile en voiture car un parking est disponible.

La rivière Bow fait un coude à cet endroit-là et l’on peut admirer des chutes qui ne sont pas très hautes mais qui font toute la largeur de la rivière. Celle-ci fait une sorte de décrochage, comme si elle descendait une marche. Plus en aval, nous voyons des départs en rafting. Nous avions testé à Chamonix, à noter pour une potentielle activité.

Surprise Corner Viewpoint

Nous reprenons la voiture pour aller juste en face ! Il s’agit de Surprise Corner Viewpoint. Ici aussi un petit parking est disponible, là : https://maps.app.goo.gl/7VfsutJMNFQNYdzA6

Surprise Corner Viewpoint
Surprise Corner Viewpoint

La vue est assez simple à résumer : nous avons le magnifique et majestueux Hôtel Fairmont Banff Springs face à nous. Cela peut sembler court, mais c’est suffisant pour justifier un détour tellement la vue est belle.

Shopping, crêpes et caribou

Nous retournons maintenant en ville pour faire un peu de shopping, faire quelques courses au supermarché et terminer dans un café, le Peak Café, pour manger de délicieuses crêpes… pendant qu’il pleut ! Je me répète, mais Banff, et surtout son avenue principale, est vraiment très agréable.

Sur le chemin du retour, nous avons la surprise de tomber sur des femelles caribou (mes excuses si ce n’est pas race exacte) au bord de la route. Nous n’en avons pas vu en balade, elles étaient juste là !

Après notre partie de Skyjo quotidienne (l’avantage d’avoir un appartement et pas juste deux chambres), nous allons au lit.

Bow Lake

Ce matin, il fait beau mais la météo a prévu de l’orage. Nous partons tôt car il nous faudra une heure pour aller à notre destination : Bow Lake. Le plan est ensuite de continuer sur Peyto Lake et peut-être même jusqu’à Mistaya Canyon car cette portion de la route est ouverte. Ensuite, elle ne l’est plus en raison de l’incendie à Jasper.

Le lac est un vrai miroir

Plus nous allons au nord et plus nous allons vers les nuages (très) noirs. Alors que nous arrivons à Bow Lake, l’orage est menaçant. Il ne va pas falloir perdre de temps. Le soleil s’est caché, nous n’aurons pas le droit à un temps clair mais la lumière est quand même intéressante.

Bow Lake Viewpoint

Le premier point de vue se trouve le long de la route. Il y a un parking, donc pas de souci pour s’arrêter. Même s’il n’y a pas de chemin tracé, il est possible d’aller jusqu’à la rive. Le point de vue est ici : https://maps.app.goo.gl/VR9VMvh6s6MBWocu8

Le lac est un vrai miroir. Les montagnes et les arbres de l’autre côté se reflètent parfaitement. Il n’y a pas de vent donc la surface de l’eau n’est pas troublée. L’effet est magnifique !

The Lodge at Bow Lake

Nous reprenons la voiture pour aller un peu plus loin en prenant la première à gauche pour arriver au Lodge at Bow Lake (https://maps.app.goo.gl/1Bc3L6ZEPC9mg72X9). Son parking est plein et il est indiqué qu’il n’est pas autorisé de se garer au bord de la route… mais tout le monde le fait. Cependant, nous décidons de remonter jusqu’à l’intersection car un second parking s’y trouve. Ok, il faut marcher, mais au moins on est en règle.

The Lodge at Bow Lake
The Lodge at Bow Lake

Nous pressons le pas car le ciel est vraiment très menaçant, la pluie ne va pas tarder. Le lodge est facilement reconnaissable avec son toit rouge. Un chemin mène vers la rive via un pont en bois. C’est la « photo Instagram » par essence. Et nous allons nous y plier. Sur la berge, la vue est, encore, extraordinaire avec ces magnifiques reflets.

Les premières gouttes arrivent et nous nous dépêchons de retrouver notre voiture. Nous voulions pousser plus au nord jusqu’à Peyto Lake, mais ça n’a aucun intérêt par ce temps. Nous remettons donc cette visite à plus tard en espérant que la météo nous le permettra.

Il faut ABSOLUMENT aller à Bow Lake le matin !

Info : En revenant de Peyto Lake, l’après-midi, nous constaterons que le miroir de Bow Lake a disparu. Avec le soleil, la couleur de l’eau est différente mais elle est trouble, ce qui retire l’intérêt du lac. Il faut ABSOLUMENT aller à Bow Lake le matin !

Tunnel Mountain trail

Puisqu’il fait mauvais temps au nord, nous décidons de retourner à Banff. Il y a une randonnée assez courte à faire : Tunnel Mountain. C’est le nom de notre hôtel, donc elle ne doit pas être très loin !

Nous y allons quand même en voiture car à pied, ce n’est quand même pas à côté. Il y a quelques places de parking au départ de la randonnée (ici : https://maps.app.goo.gl/2LzpRFQzw2rs6DLd9) mais elles sont toutes prises. Là encore, il n’est pas autorisé de se garer au bord de la route, mais ça n’empêche pas de nombreuses voitures de le faire. Nous allons donc à un autre parking, plus bas (là : https://maps.app.goo.gl/3iAuAsomo94wpP7b8), donc il faudra grimper encore un peu plus, mais nous sommes, toujours, en règle.

Au sommet, plusieurs vues s’offrent à nous

La montée depuis le parking est raide ! Et la randonnée elle-même est assez pentue également. Il s’agit de lacets qui montent jusqu’au sommet de Tunnel Mountain. Nous y allons à notre rythme, comme toujours (même si les enfants sont loin devant, comme toujours aussi).

Au sommet, plusieurs vues s’offrent à nous. La première est sur la ville de Banff avec, notamment, deux chaises en bois rouge pour Instagram. La vue est belle, mais ce n’est pas celle que nous préférons. De l’autre côté, le long des gardes-corps, c’est la vue sur la rivière Bow et le golf. Elle est dégagée sur la vallée et superbe.

S’il a fallu un peu plus d’une heure pour monter, la descente est bien plus rapide. Nous retrouvons notre voiture, allons déjeuner « chez nous » puis reprenons la route. Car, oui, il a l’air de faire beau au nord, nous retournons à Peyto Lake !

Peyto Lake

Encore une heure de route pour nous rendre à l’une des stars du séjour : le fameux lac à la couleur irréelle en forme de renard.

Avec son succès, le lac bénéficie de solides infrastructures. Le parking est suffisamment grand (il est là : https://maps.app.goo.gl/dZ7fNEyDEQmGk2B69) et ensuite un large chemin mène jusqu’au premier point de vue.

Peyto Lake Upper Viewpoint

Le point de vue principal (https://maps.app.goo.gl/86TpMzVCAFcP84pb7) est totalement aménagé. Il y a des marches, une plateforme, etc. Bref, tout est fait pour que l’on puisse admirer la vue sans souci.

Mais non, la couleur est bien réelle !

Et quelle vue !

Le lac est incroyable ! Quand nous avions vu des photos, nous pensions qu’elles étaient retouchées pour obtenir cette étonnante couleur. Mais non, la couleur est bien réelle ! L’après-midi, le soleil est dans le bon sens, donc l’ombre des montagnes ne vient pas masquer le lac. Autant il faut aller à Bow Lake le matin, autant c’est l’après-midi pour Peyto Lake.

Peyto Lake
Peyto Lake Upper Viewpoint

D’où vient cette couleur ? Eh bien, d’après ce que nous avons lu, les glaciers grattent les roches qui s’effritent. Cela forme ce qui est appelé de la « farine de roche« , très fine. Elle ne se dépose donc pas au fond du lac mais reste en suspension, donnant cette couleur à l’eau.

Nous restons quelques moments car il est vraiment difficile de se décrocher de la vue.

Point de vue « caché »

Alors, en plus du point de vue « officielle », il existe un point de vue « caché« . A cet endroit se trouvent quelques rochers qui permettent de faire quelques photos « Instagram ». Mais encore faut-il le trouver !

En faisant des recherches sur internet, on trouve plusieurs guides avec photos. En gros, il faut continuer le chemin qui repart à droite et ensuite… on improvise ! Aucunes des différentes indications que nous avions trouvé n’a fonctionné… Il faut s’enfoncer dans les arbres sur la droite à un moment mais quand ? Mystère. Au final, en tergiversant un peu, nous avons croisé un couple qui en revenait et qui nous ont indiqué le chemin. Je pense qu’il ne faut finalement pas se prendre la tête et juste aller dans les arbres sur la droite du chemin, à un moment on trouvera un petit chemin, et il faudra le suivre.

Arrivés à destination, nous ne sommes pas seuls mais ce n’est pas la foule non plus. C’est en fait beaucoup plus calme qu’au point de vue principal car tous les touristes en tongs sont restés là-bas. La photo Instagram consiste à monter sur le rocher qui fait un pic et prendre une posture lascive. Nous, nous nous contenterons du rocher tout seul.

Bref, ça vaut le détour mais ce n’est pas non plus la fin du monde si l’on n’y va pas.

Sulphur Mountain

A nouveau une heure de route pour revenir à Banff et comme le temps est clair nous décidons de monter au sommet de Sulphur Moutain, mais pas à pied, en télécabine.

Banff Gondola

Pour cela, nous prenons la Banff Gondola. C’est une attraction très populaire et le parking est presque plein. Heureusement, nous trouvons une place. L’objectif est de monter et de diner avant le coucher du soleil. Il y a deux restaurants au sommet :

Pour le Sky Bistro, il faut réserver. Chose que nous n’avons pas faite car nous nous sommes décidé au dernier moment. Nous espérons donc qu’il y aura de la place au Northern Lights.

Mais pour le moment, il faut monter et ça commence par acheter les tickets. Ils coutent une fortune !!! Je n’ai pas vérifié si c’était moins cher en réservant à l’avance (je crois que ça l’est), mais, clairement, ce n’est pas donné.

A l’arrivée du télécabine, à plus de 2200 mètres, il y a tout ce qu’il faut : des restaurants donc, mais aussi des boutiques, toilettes, plateformes d’observation, etc. C’est très bien équipé.

Nous remarquons des planches qui mènent à un autre sommet, Sanson Peak. Nous décidons de les emprunter.

Sulphur Mountain Boardwalk

Ces planches forment un chemin d’environ un kilomètre de long. Il est très facile d’accès et est presque plat.

A l’arrivée, nous trouvons les vestiges d’une station météo également devenu observatoire de rayons cosmiques, rien que ça ! Mais ces restes ne sont pas l’attraction principale. En effet, c’est la vue sur toute la vallée qui est la star.

Sulphur Mountain Boardwalk
Sulphur Mountain Boardwalk

On peut admirer la rivière Bow qui contourne Tunnel Mountain où nous étions il y a quelques heures et qui semble toute petite vue d’ici. On ne peut pas manquer l’imposant Hôtel Fairmont Banff Springs au premier plan avec la ville de Banff qui s’étale derrière.

Repas et coucher de soleil

De retour à la station du télécabine, nous nous mettons en recherche d’un endroit où diner. Le buffet ne recueille pas tous les suffrages de la famille et nous décidons donc de tenter notre chance au Sky Bistro. L’hôtesse nous propose une table en nous indiquant qu’elle sera loin des vitres qui permettent d’admirer la vue. Ca nous convient et nous dinons là. Les plats sont typiques et originaux, nous passons un bon moment.

Sulphur Mountain Boardwalk
Coucher de soleil à Sulphur Mountain

Avant de redescendre, nous pouvons voir le soleil se coucher face à nous, dehors, sur la plateforme. Nous pourrions attendre un peu plus longtemps qu’il se couche réellement mais la journée a été longue et celle de demain ne le sera pas moins. Nous redescendons donc en télécabine et profitons de la vue, pour amortir le cout du ticket !

Lake Louise

Aujourd’hui, c’est un grand jour car nous allons découvrir deux nouvelles stars de notre séjour : le lac Louise et le lac Moraine.

Navette

Rappel important : il n’est plus possible de conduire jusqu’au lac Moraine (en tout cas en été). Le plus simple est alors de prendre la navette qui nous y emmène. Mais pour cela, il faut la réserver. Pour assurer, nous avons réservé dés l’ouverture des réservations. Cette année c’était le 18 avril. Et la date n’est pas suffisante ! Notez également l’heure, avec le décalage horaire. En effet, à peine les réservations ouvertes, plusieurs créneaux étaient déjà indisponibles. Pour les réservations, c’est ici : Pour se rendre au lac Louise et au lac Moraine

En cas d’oubli ou d’échec, il est toujours possible de se rattraper deux jours avant car un contingent de places y sera mis en vente.

Bref, nous voici le jour J à l’heure H et nous prenons la voiture pour aller sur le parking de la station de ski de Lake Louise, car il sert également de parking pour la navette. Il est ici : https://maps.app.goo.gl/2mZwSieVoETJfydo9 et il faut compter 45 minutes pour y aller.

Tout est bien organisé. Des agents nous dirigent vers la zone du parking que nous allons utiliser. Comme nous sommes en avance et qu’il ne semble pas y avoir beaucoup de monde, nous en profitons pour boire un coup dans l’immense chalet. Avec sa vue sur les pistes, il doit être très agréable en hiver.

Nous avons décidé de commencer par le lac Moraine. Une fois que nous l’aurons visité, nous pourrons prendre une navette gratuite qui le relie au lac Louise.

Moraine Lake

Il faut pas loin de 40 minutes pour aller au lac Moraine. Une fois sur place, la randonnée classique consiste à aller sur le « Rockpiles« . C’est une randonnée très courte et facile même si elle monte un peu. On emprunte des escaliers taillés dans la roche.

Rockpiles, le matin

Pas besoin de donner ses coordonnées Maps, on ne peut pas la manquer, tout le monde y va !

la couleur du lac est à couper le souffle

Et l’on comprend pourquoi. Bien que le temps soit couvert, et qu’il tombe même quelques gouttes, la couleur du lac est à couper le souffle. Il ne s’agit pas ici d’un bleu turquoise comme Peyto Lake (Spoil : et Lake Louise) mais un bleu profond vraiment unique. De plus, les montagnes se reflètent dans ses eaux, un peu comme le lac Bow. Avec un temps plus clair, ce doit être encore plus beau.

Moraine Lake
Moraine Lake

Un panneau à l’entrée de la randonnée met en garde contre les ours. Avec le monde qu’il y a ici, cela parait étonnant. Mais nous avons cependant vu des vidéos où des ours se baladent sur le sentier. A ne pas prendre à la légère donc.

Il est possible d’aller se balader au bord du lac et même de faire du bateau. Cependant, le temps ne s’y prête pas vraiment et nous avons, de plus, une grande balade prévue au Lake Louise, nous prenons donc la navette pour nous y rendre.

Rockpiles, l’après-midi

Avance rapide. Après avoir visité Lake Louise, comme il fait maintenant beau. Nous décidons de retourner au lac Moraine pour le voir sous le soleil.

il faut faire Moraine Lake le matin !

Moraine Lake
Moraine Lake l’après-midi

Alors… Même commentaire que pour Lake Bow : la couleur est différente, mais la surface du lac est maintenant troublée. Donc, même constat : il faut faire Moraine Lake le matin !

Lake Louise

Quand on arrive à Lake Louise, la première chose que l’on voit, c’est l’hôtel Fairmont Chateau Lake Louise. A l’image de son homologue à Banff, il est imposant. Cela dit, il rend moins bien en vrai que sur les photos. En plus, il est en travaux et des grues cachent le paysage. Quand on pense au prix de la chambre, j’espère que les clients ont eu une réduction…

sur les berges, on ne peut pas profiter de sa couleur. Pour cela, il faut monter. Ca tombe bien, c’est ce que l’on va faire.

La deuxième chose que l’on remarque, c’est la foule. Tout le monde s’agglutine sur le front du lac. Il n’y a pas de soleil, donc ça ne rend pas grand chose et, surtout, sur les berges, on ne peut pas profiter de sa couleur. Pour cela, il faut monter. Ca tombe bien, c’est ce que l’on va faire.

Big Beehive Trail

Nous avons jeté notre dévolu sur Big Beehive Trail. C’est une randonnée d’un peu plus de 10 km aller-retour. Mais surtout, 700 mètres de dénivelée positive. Difficile de dire exactement combien de temps il faut pour la faire car nous avons fait une pause déjeuner, comme tout le monde. A notre rythme, il nous a fallu 5 heures. Les enfants l’auraient fait en moins.

La première partie consiste à aller jusqu’au lac Agnes. C’est une randonnée très populaire et la majorité des gens s’arrèteront là. Pour trouver le début de la randonnée, aucune difficulté, on continue au bord de la rive en passant devant le chateau et l’on suit les signes (et les gens). Le chemin est tranquille, il monte modérément et le sol est régulier. A noter que cette partie est dans la forêt, on ne voit donc pas le lac Louise, sauf à un moment, au niveau d’un lacet où il y a une trouée dans les arbres. Mais c’est loin de ce que l’on pourra voir au sommet.

Le premier arrêt est Mirror Lake. C’est un petit lac dans lequel se reflète… Big Beehive. Là, je me suis demandé pourquoi la randonnée porte ce nom car il n’est évidemment pas question que l’on monte au sommet de ce pic, c’est bien trop haut ! (Re-spoil : eh bien, si, c’est là qu’on va aller !).

Nous reprenons la montée vers Lake Agnes. Le chemin devient un peu plus tortueux, mais rien de problématique… quand on a des pieds. Car quand on a des sabots, ça n’a pas l’air simple. Nous croisons en effet une randonnée à cheval qui redescend et les pauvres bêtes ont l’air d’avoir du mal à savoir où mettre leurs sabots. Mais la guide nous assure qu’ils ont l’habitude.

Avant d’atteindre Lake Agnes, nous passons devant une jolie petite cascade. Puis, après avoir emprunté des escaliers, nous sommes arrivés. Nous avons prévu de pique-niquer ici, comme beaucoup. Et heureusement car il y a une queue interminable pour accéder à fameuse Tea House. Cela dit, elle est à peine moins longue pour accéder aux toilettes… Tout est bien aménagé ici et de nombreux bancs sont disponibles. Nous en prenons un et nous nous couvrons. Car même s’il ne pleut pas, il fait froid. C’est l’occasion de manger au milieu des écureuils et des oiseaux qui connaissent visiblement bien le coin.

Direction Big Beehive maintenant ! Nous continuons le chemin qui fait le tour du lac. Arrivés de l’autre côté, nous avons une très belle vue du lac et de la Tea House au bout, toujours avec les reflets des montagnes.

C’est maintenant que les choses sérieuses commencent. La suite n’est qu’une succession de lacets pour gravir Big Beehive. Pas grand chose à dire, il s’agit simplement d’y aller à son rythme. Nous croisons les gens qui redescendent et qui compatissent avec nous, sachant ce que nous sommes en train d’endurer. C’est toujours sympa d’échanger quelques mots avec d’autres randonneurs. En arrivant au sommet, les indications ne sont pas très claires. En gros, pour faire simple, il faut aller sur la gauche. Là, il n’y a plus vraiment de chemin. Nous marchons sur des rochers, ce n’est pas difficile mais pas agréable non plus. A plusieurs endroits, on peut apercevoir Lake Louise. Mais, attention, c’est à flanc de falaise. Mieux vaut ne pas perdre son temps ici et prendre de risque, la vue qui nous attend quelques mètres plus loin est bien meilleure.

Ici, la vue sur Lake Louise, et le chateau, est simplement exceptionnelle

Au bout du chemin se trouve un abris couvert. Mais on ne voit rien d’ici. Donc il faut aller un peu plus loin où l’on trouve sa place sur des rochers. Attention à ne pas tomber ! Ici, la vue sur Lake Louise, et le chateau, est simplement exceptionnelle.

Lake Louise
Lake Louise

Le lac se découpe nettement au milieu des arbres, et de la montagne en face. Il possède la même couleur turquoise que Peyto Lake. Avec le soleil qui fait une percée, c’est tout simplement magnifique. Tout le monde reste là, assis ou debout, à absorber la vue.

il faut s’élever pour profiter de Lake Louise

Nous sympathisons avec une famille française avec qui nous échangeons notre place et des photos. Puis nous repartons. Une fois arrivés au sommet des lacets, deux options s’offrent à nous : refaire le chemin inverse ou partir à gauche vers la Highline Trail et la Plain of Six Glaciers. Pour nous, il n’est pas question d’aller au bout de la randonnée de la Plain of Six Glaciers, mais elle nous mène jusqu’aux rives de Lake Louise, c’est donc ce que nous allons faire. A noter qu’à un moment, nous aurons l’option de retourner sur Lake Agnes (ce qui est un peu plus court), mais décidons de continuer. Toute la première partie est dans la forêt et la seconde est dans la prairie. En plus de ne pas nous faire refaire le même chemin, ce parcours est bien moins fréquenté, nous sommes quasiment seuls.

Lake Louise
Sur les berges du Lake Louise

En approchant Lake Louise, nous longeons la rivière tumultueuse qui l’alimente, puis nous nous retrouvons sur ses berges. Avec le soleil la couleur est plus belle que ce matin, mais, vraiment, il faut s’élever pour profiter de Lake Louise. Et pour cela, Big Beehive Trail semble la meilleure option même si elle n’est pas facile.

Il fait soleil ! Ne serait-ce pas le moment de retourner à Moraine Lake pour le voir par temps clair ? C’est ce que nous décidons de faire. Voir plus haut. Le seul problème, c’est qu’à cette heure-là, pour retourner au parking depuis Moraine Lake, nous ne sommes pas tout seul… Mais les navettes passent régulièrement et nous rentrons sans encombre et sans attendre trop longtemps.

Retour à Banff, puis départ

Nous reprenons la voiture pour retourner à Banff. Sous le soleil, la rue principale est encore plus agréable et nous trainons un peu après avoir fait quelques courses au supermarché.

C’était notre dernier jour à Banff National Park. Avec l’incendie de Jasper, nous avions rajouté une journée et bien nous en a pris car il y a tellement de choses à faire ! On resterait bien encore quelques jours. Et nous prendrions bien notre retraite ici tellement la ville nous a plu ! (pour cela, d’abord gagner au Loto).

Demain, c’est le départ pour les USA et Glacier National Park.

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