Swakopmund & Walvis Bay

Swakopmund & Walvis Bay

Au programme, 350 km de piste pour rejoindre Swakopmund. Un peu moins en fait puisque la fin de la route est goudronnée.

Solitaire

Sur la route, nous aurons deux arrêts. Le premier à Solitaire et le second pour le tropique du Capricorne.

Nous arrivons à Solitaire pour déjeuner.
Solitaire est perdu au milieu de nul part. C’est le Bagdad Café africain. La déco est faite de carcasse de voitures, éoliennes et autres pompes à essence ou tracteurs. C’est aussi ici que l’on mange les fameux apfelstrudel de Moose McGregor. Et il y a une connexion Wifi du tonnerre !

Cette étape fait figure d’oasis sur le trajet et nous prenons tranquillement notre temps pour nous reposer de la route rocailleuse.

De retour sur la route, nous ferons une nouvelle pause pour immortaliser le tropique du Capricorne avant de reprendre la route vers Swakopmund.

tropique du Capricorne
Tropique du Capricorne

Swakopmund

Swakopmund est une station balnéaire dont l’architecture nous fait plutôt penser à un village allemand. On évitera la baignade, ce n’est pas la saison, l’eau est gelée.

Une fois à l’hotel, The Delight, nous allons diner au Tug, en ayant réservé à l’avance car l’endroit est très prisé. Ce restaurant, construit dans la coque d’un remorqueur, est en bord de mer à côté du ponton et nous aurons donc droit à un nouveau coucher de soleil bien que le temps soit nuageux.

Ce sera une nouvelle opportunité de faire un repas ++ pour un prix défiant toute concurrence, avant de donner un pourboire au « surveillant » de notre voiture sur le parking. On n’en avait plus vu depuis le Cap.

Coucher de soleil sur Swakopmund
Coucher de soleil sur la jetée

De retour à notre hôtel, des bouilloires nous attendent dans nos lits. Une délicate attention de la part du personnel car la nuit est bien froide.

Le lendemain une journée sportive nous attend puisque nous avons réservé une excursion combo canoë avec les otaries et 4×4 dans les dunes.

Walvis Bay

Il fait gris sur le bord de la côte, ce sont des entrées maritimes qui longent le bord de mer et se dissipent dans les terres mais pour nous le résultat est que l’on est dans la purée et dans le froid. Tout comme à San Francisco, c’est apparemment très courant ici pour les mêmes raisons à savoir la rencontre de l’air chaud et de l’eau froide.

Nous arrivons à Walvis Bay pour embarquer dans des 4×4 qui vont nous conduire à Pelican Point.

Nos guides nous font découvrir la région, au milieu des pélicans (dont un qui veut nous barrer la route toutes ailes déployées), des cormorans et flamands roses.

Kayak avec les otaries

Nous arrivons à destination pour constater qu’il manque un véhicule à l’appel. En effet, un des 4×4 qui transporte les kayaks, et accessoirement nos vêtements de rechange, est tombé en panne.

Ca démarre mal, les autres véhicules doivent retourner récupérer les passagers et le matériel, il fait à peine 10° et l’eau est à peine plus chaude.

Par contre, les otaries sont là, par milliers, avec quelques chacals qui guettent une opportunité.

Enfin nous voilà au complet.

Avant de d’aller dans nos canoës, nous revêtons une salopette étanche avec un blouson étanche lui aussi et nous y allons pieds nus. Honnêtement, nous avons moyennement envie de nous mettre à l’eau par ce temps…

Notre guide nous explique ce qui va se passer : les otaries vont venir nager avec nous, seulement les plus jeunes et les plus joueuses. Il faudra que l’on joue avec elles, avec nos pagaies, attention à ne pas mettre les mains ou alors avec le poing fermé car elles peuvent mordre pour jouer, et surtout ne pas les ignorer sinon elles sont vexées. Il se peut même que certaines décident de faire de l’auto-stop en montant sur le canoë. Ben voyons !

Nous commençons donc à pagayer au milieu des otaries. Et, oui, elles sont joueuses !

La cerise sur le gateau arrivera lorsque l’une d’elles, qui semblait bien curieuse depuis un moment, décidera de monter dans notre canoë, sur mes genoux !

Nous sommes entourés d’otaries qui mordillent nos pagaies. On s’amuse avec elles et, effectivement, alors que je jouais avec l’un d’elle, une autre de l’autre côté n’a pas du apprécier d’être ignorée et m’a attrapé le bras faisant un accroc dans le blouson. Rien de sérieux, mais il faut vraiment s’occuper d’elles.

C’est un moment très joyeux, tout le monde s’amuse avec nos nouveaux compagnons. Oubliés les contretemps et le temps maussade.

La cerise sur le gateau arrivera lorsque l’une d’elles, qui semblait bien curieuse depuis un moment, décidera de monter dans notre canoë, sur mes genoux ! Elle le fera plusieurs fois, incroyable !

En rentrant sur la plage, Julie et moi constaterons que l’eau s’est infiltrée dans nos salopettes, nous sommes littéralement trempés.

Séance de séchage, habillage, une petite collation sur la plage et nous quittons nos amies après avoir réellement passé un moment génial en leur compagnie.

J’insiste, avec la panne du 4×4 et le temps brumeux et froid, nous étions à deux doigts de passer notre tour… mais cette séance de jeu avec les otaries aura réellement été un le moment le plus amusant de notre séjour.

Nous repartons en 4×4 et avons rendez-vous avec nos nouveaux guides qui nous emmènerons à Sandwich Harbour.

Sandwich Harbour

JP et Jacques sont deux frères très sympathiques. Nous montons avec JP et passeront une très agréable après-midi en sa compagnie.

Avant de partir Jacques cherche quelque chose dans le sable… et déterre un gecko ! Le lézard n’est pas très actif car la température est trop froide pour lui. Thomas le prend dans sa main avant de le libérer.

Cette partie de l’excursion devrait nous faire découvrir les magnifiques paysages des dunes se jetant dans la mer. Malheureusement, le ciel est toujours bouché et nous n’aurons pas droit au spectacle des couleurs.

En chemin, nous ferons plusieurs arrêts pendant lesquels JP nous parlera de la région et de son histoire.

Lors d’un de ces arrêts, nous découvrirons des squelettes humains… JP nous explique qu’il s’agit des restes de chasseurs d’un peuple qui vivait ici il n’y a pas si longtemps. Après avoir chassé et donc s’être servi de la nature pour subsister, une fois morts, ils rendent la pareil : ils sont enterrés avec le buste à l’air libre pour que les animaux viennent se servir et ainsi rendre à la nature.

Lors de certains passages, nous roulons si près de la mer que JP attend qu’une vague se retire pour vite passer avant qu’une autre arrive.

Nous parvenons finalement à Sandwich Harbour et, chance, le temps se décide à se lever un peu ce qui nous permet de voir le paysage avec quelques rayons de soleil. Pour fêter ça, nous mangeons un morceau !

4×4 dans les dunes

Le retour sera plus sportif.

Place aux jeux dans les dunes.

Nos 4×4 gravissent les dunes et les descendent parfois via des pentes très raides. Nos pilotes s’en donnent à cœur joie même si notre Land Rover donne manifestement quelques signes de manque de puissance qui l’empêchent de gravir les pentes les plus raides.
Ce n’est pas grave et l’on s’amuse quand même.

Nous retournons à Walvis Bay en fin d’après-midi, direction l’hotel, en nous arrêtant pour immortaliser un nouveau coucher de soleil, puis un autre restaurant en bord de mer.

Coucher de soleil sur Swakopmund
Coucher de soleil sur Swakopmund

Après cette journée bien remplie nous partirons demain pour Vingerklip qui sera une étape dédiée au repos et la récupération.

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