Les Chutes Victoria

Les Chutes Victoria

Nous quittons Etosha aujourd’hui pour rejoindre Windhoek par la route goudronnée. Normalement, on ne devrait pas avoir de souci.

Arrivés à l’aéroport, nous rendons la voiture que nous avions bien nettoyée intérieurement. En effet, l’extérieur ne semble pas avoir d’importance, mais les loueurs veulent que le sable ait été nettoyé à l’intérieur.

Tout se passe bien et l’on nous confirme que le pneu crevé et le pare-brise abîmé sont bien couverts par nos assurances.

C’est donc l’esprit léger que nous reprenons un Embraer en direction de Victoria Falls au Zimbabwe. Nous quittons la Namibie qui nous aura réellement enchanté à tous points de vue.

Le passage de la douane à l’arrivée prendra un bout de temps, nous n’avons jamais eu autant de tampons. Thomas étant mineur, nous aurons comme à chaque fois à montrer son certificat de naissance multi-lingue. Nous payons le droit d’entrée en cash et nous voilà dans les bras du taxi qui nous attend pour nous emmener au Batonka Guest Lodge.

Le lodge est à l’écart du centre de la ville de Victoria Falls et l’on a l’impression de rentrer dans un camp retranché, avec murs et gardes. L’ambiance est très coloniale, britannique. Nous retrouverons d’ailleurs nos souvenirs londoniens avec des anglais saouls (pléonasme) qui brailleront jusqu’à pas d’heure.

Les chutes Victoria, en bas

Le lendemain, le lodge nous appelle un taxi pour nous amener aux chutes.

Nous entrons dans le parc et tombons sur des babouins en balade. Au dessus de nos têtes, les hélicoptères sillonnent le ciel sans discontinuer.

Après avoir croisé la statue du Docteur Livingstone, nous commençons notre visite des 16 points de vue répertoriés sur la carte.

Une fois face aux chutes, l’on comprend pourquoi elles sont nommées « La Fumée qui Tonne »

Nous sommes en août, ce qui veut dire saison sèche. Ajoutons à cela que la sécheresse sévit depuis deux saisons et l’on a un débit très faible.

Les chutes ne seront donc pas aussi impressionnantes que pendant la saison humide. Dommage. Cela dit, lorsque le débit est maximum, que voit-on depuis les points de vue ? Car, même en cette saison, la forêt est trempée. Par endroit il pleut littéralement du fait des gouttelettes en suspension.

Les chutes sont entourées d’un « brouillard » humide. J’imagine que la vue doit être difficile lorsque le debit est plus important.

Une fois face aux chutes, l’on comprend pourquoi elles sont nommées « La Fumée qui Tonne » avec le bruit assourdissant accompagné de l’eau en suspension.

Le sentier nous fait passer en revue toutes les cascades qui composent les chutes Victoria, dans l’ordre : Devil’s Cataract, Main Falls, Horseshoe Falls, Rainbow Falls et Eastern Cataract.

Chutes Victoria
Une des cascades des Chutes Victoria

Nous apercevons des touristes qui se baignent en face dans les « Piscines du Diable« . Ce sont des piscines naturelles situées côté Zambie qui sont formées par un mur rocheux au bord du gouffre. Nous aurions aimé tenter l’expérience, mais cela voulait dire réserver, traverser la frontière, etc. Nous avons renoncé.

Piscines du Diable aux Chutes Victoria
Les Piscines du Diable

Nous arrivons vers la fin du sentier, Danger Point, à un endroit où les chutes sont bien plus faibles ce qui permet de voir le fleuve Zambèze 100 mètres plus bas.

En poussant jusqu’au dernier point de vue, nous approchons le pont qui enjambe le fleuve et sépare le Zimbabwe et la Zambie. Nous voyons (et entendons) un sauteur à l’élastique qui s’est élancé depuis le pont !

Le pont sur le Zambèze
Le pont sur le Zambèze

La visite terminée, nous marchons jusqu’au Victoria Falls Hotel pour déjeuner en terrasse, profiter du parc et visiter un peu l’hotel.

Les chutes Victoria, en haut

Arrive alors le moment de faire notre baptême d’hélicoptère. Le lodge nous a réservé un créneau.

Le minibus passe nous prendre et nous voilà partis vers l’un des nombreux héliports. Après s’être pesés et avoir eu un briefing de sécurité, nous nous envolons.

Le parcours est très réglementé et les nombreux hélicoptères le suivent à tour de rôle : un premier passage à haute altitude puis un second à plus basse altitude (500 mètres, interdiction d’aller plus bas).

Le vol dure environ 15 minutes et c’est un régal.

Nous découvrons les chutes sous toutes leurs coutures, arc-en-ciel inclus.

De retour à l’héliport, nous prenons la vidéo de notre vol sur clé USB puis repartons au lodge.

Croisière sur le Zambèze

Il reste du temps avant notre croisière, nous décidons d’aller nous balader dans le centre-ville à pied et faire quelques achats.

Est-ce une coïncidence, c’est à partir de ce moment que des transactions seront tentées sur notre carte Revolut (que l’on n’a pourtant jamais quittée des yeux), et bloquées, mais la carte est donc automatiquement invalidée.
Nous terminerons le séjour avec nos cartes classiques, avec taux de change gonflé et commissions 🙁

Retour au lodge, où tout le monde nous attend pour partir en croisière, car l’horaire qui nous avait été indiqué était incorrect…

Tout le monde est habillé classe, mais nous n’avons pas le temps de nous changer sous peine de faire encore plus attendre le minibus. Oups…

Nous montons à bord du Ra-Ikane, un petit bateau de bois, luxueux, pour une croisière de deux heures au coucher du soleil. Au programme : apéritifs, crocodiles, hippopotames, oiseaux et coucher de soleil forcément.

Retour au lodge, demain nous traverserons la frontière toute proche pour passer au Botsawana, vers le parc national de Chobe.

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