Nous sommes de retour à la maison, des images plein la tête. On peut faire un petit bilan de ce voyage.
Alors ?
C’était comment ?
Les plus grands moments, s’il fallait en ressortir, ont assurément été le delta de l’Okavango et Sesriem.
C’était extraordinaire… pas d’autres mots. Le cocktail animaux / paysages était parfait.
Le choix des étapes était lui aussi proche de la perfection.
Proche, parce que l’étape de Vingerklip était totalement évitable. A vérifier, peut-être était-elle cependant nécessaire pour ne pas faire une étape trop longue vers Etosha.
Les plus grands moments, s’il fallait en ressortir, ont assurément été le delta de l’Okavango et Sesriem.
Dans le delta, on a vraiment l’impression d’être loin de tout avec aucune connexion au monde « réel ». Ca fait un bien fou ! Et on se sent réellement comme des « invités » auprès des animaux et non pas des visiteurs d’un parc.
Les paysages de Sesriem, vu d’en bas ou d’en haut, resterons gravés dans nos mémoires. Ils sont exceptionnels. Nous aurions pu passer la journée entière à contempler Dead Vlei, surtout en étant seuls comme nous l’avons été.
Nous n’étions pas très rassurés avec la conduite sur piste mais finalement cela s’est bien passé, malgré la crevaison à Etosha dont finalement on rit maintenant. Et c’est une expérience à faire ! De plus, cela permet d’être totalement autonomes et de pouvoir improviser si nécessaire.
Petites déceptions
Vingerklip a été une petite déception.
Nous aurions aussi préféré voir les chutes Victoria plus impressionnantes, mais en partant en août, nous savions qu’elles ne seraient pas à plein débit. La sécheresse qui sévit a encore aggravé les choses. Cependant, c’était quand même magnifique.
Autre déception : Dubai. Nous ne connaissions pas et n’avons pas été emballés.
Il faut dire que, là aussi, le fait de partir en août n’aide pas car il fait une chaleur insoutenable. Du coup, très peu d’activité extérieures sont proposées. Les parcs d’attractions sont même en intérieur pour la plupart. Si nous n’avions pas fait du 4×4 dans les dunes en Namibie nous aurions peut-être fait cette activité à Dubai et aurions peut-être apprécié un peu plus. En tout cas le bling-bling ne nous a pas convaincu.
En août ?
Le choix du mois d’août (même si nous n’avions pas le choix pour pouvoir partir en famille) était à double tranchant. C’est l’hiver là-bas, donc temps incertain au Cap (bien que nous n’ayons pas eu à nous plaindre avec deux belles journées), chutes Victoria à faible débit.
A l’inverse Dubai est sous la canicule.
Saison sèche oblige, dans les parcs animaliers les animaux se regroupaient autour des points d’eau plus rares ce qui facilitait leur observation et pas de pluie. Par contre, ne pas compter se baigner dans les piscines des lodges car même s’il fait chaud pendant la journée, la température descend à 0° la nuit.
Au final, si la priorité est l’observation des animaux et les paysages de Namibie, août est un bon choix.
Et avec les enfants ?
Les enfants avaient 15 et 19 ans lors de ce voyage, donc relativement grands. Ils ont aussi adoré. Ils se sont passionnés pour la traque des animaux et pour les prises de photos. Ils écoutaient les explications des guides pour ensuite reconnaître les animaux, par exemple différencier un impala et un springbok. Ils sont sportifs donc on adoré aussi l’escalade de Big Daddy. Bref, ils ont totalement adhéré au voyage.
Au final, un tel voyage, ça marche avec des ados !
Alors, forcément, ils étaient contents de trouver du wifi à l’hôtel et le grand jeu c’était de trouver une connexion dans les restaurants, etc. On a pris quelques pass pour étendre le volume autorisé au-delà des 100 Mo quotidiens dans certains lodge. Mais ça n’a jamais été un problème, même pendant les trajets où il n’y avait pas de réseau. Il suffit de s’organiser pour qu’ils aient de quoi s’occuper. Et, nous, aussi nous étions contents de trouver du wifi à l’hôtel d’ailleurs ! Au Rra Dinare, où il n’y avait aucun réseau, comme ils s’y attendaient, il n’y a pas eu de problème. Et ils étaient même d’accord qu’avoir une liaison avec « le monde extérieur » aurait gâché l’expérience.
Seul Vingerklip n’a pas trop bien marché car la randonnée autour du rocher n’était pas très intéressante et il n’y avait rien d’autre à faire… et en plus le wifi marchait mal.
Au final, un tel voyage, ça marche avec des ados !
Les apports d’une agence
Le premier enseignement, c’est que pour un tel voyage, passer par une agence de voyage est TRES pratique. Pourtant, nous n’étions jamais passé par une agence dans nos voyages aux Etats-Unis, mais pour celui-ci nous avons fait appel au Comptoir des Voyages et nous avons été très satisfaits. Notre conseillère, Virginie, est la spécialiste de la région, y était allée de nombreuses fois, et pouvait donc nous fournir de très précieux conseils.
nos expériences animalières sont allées crescendo
Le bon ordre
Surtout, elle a organisé le voyage de telle sorte que nos expériences animalières sont allées crescendo. En effet, nous avons réellement débuté par le Kalahari qui était très bien, mais Etosha était au-dessus, puis Chobe encore mieux et que dire du delta de l’Okavango qui était fabuleux. Si nous avions commencé par l’Okavango, par exemple, le reste nous aurait paru fade.
Les réservations et les changements
L’agence s’est chargée de toutes les réservations et a des liens privilégiés avec les lodges. Alors, oui, nous n’avons certainement pas eu accès à tous les hébergements possibles du coup, et le Comptoir est plutôt haut de gamme. Mais cela a permis d’avoir de la place dans les lodges où il n’y a que 4, 8 ou 12 chambres, au mois d’août en plus.
C’est une tranquillité d’esprit inestimable
Surtout, l’agence a réservé les vols intérieurs et les transferts. Nous en avons eu beaucoup et tout était réglé comme du papier à musique. Les horaires des vols en Namibie et Botswana ont changé plusieurs fois et l’agence nous l’a notifié et s’est arrangée pour reprogrammer les transferts en conséquence.
C’est une tranquillité d’esprit inestimable.
L’encadrement sur place
En Namibie nous avons été accueilli par un correspondant local. Il nous a expliqué tout ce qu’il y avait à savoir et a géré les détails avec le loueur de voiture, Avis, qui voulait nous faire avancer des frais que nous n’avions pas à avancer normalement. Pour la roue de secours supplémentaire, il a essayé, mais il n’y en avait plus.
A Maun, l’aéroport ne dispose pas de panneaux d’affichage et la douane fait du zèle. Nous avons eu la surprise d’être là aussi accueilli par un correspondant qui nous a indiqué toute la marche à suivre.
Notre chauffeur au Zimbabwe a fait bien plus que nous amener à la frontière et nous a assisté dans le passage du poste de douane.
Avoir toujours quelqu’un pour nous aider dans les diverses démarches était un réel soulagement.
Varier les plaisirs
Nous avions eu des témoignages de personnes qui s’étaient lassées d’enchaîner les safaris en Namibie. C’est en effet le risque. Au bout d’un moment, on peut être blasé.
C’est pour cela qu’il était important de varier les expériences.
Nos visites des dunes de Sesriem ont été un des grand moments de notre voyage. Tout comme le kayak avec les otaries.
Bref, l’enseignement est de ne pas faire exclusivement des safaris d’autant plus qu’il y a bien plus que cela à découvrir dans la région.
Certaines activités peuvent être réservées par l’agence, mais pour d’autres, de son propre aveux, elle n’est pas compétitive et nous avons donc fait les réservations nous-mêmes. A ce propos, réserver l’excursion au Mozambique était loin d’être simple, c’aurait certainement été plus simple de passer par le Comptoir !
Ne pas négliger la sécurité
Les assurances auto
Lorsqu’on conduit en Namibie, prendre les assurances.
Nous avons eu un pneu crevé et un pare-brise abîmé et ce n’est manifestement pas rare.
Pour les roues, prendre deux roues de secours… si votre loueur pense à vous la mettre de côté suite à votre réservation. Et surtout, tout se faire expliquer avant de partir, notamment comment on change la roue. Sur le Toyota Hilux, ce n’est pas évident : soulever la banquette arrière pour récupérer le cric et la manivelle qu’il faut assembler, faire passer la manivelle dans un trou du pare-choc arrière, attraper le crochet et faire descendre la roue. Quand on a à faire ça au milieu d’animaux sauvages, on préfère ne pas avoir à lire la notice.
Sur la route
Nous n’avons pas eu de problèmes sur la route, mais nous avons rencontré des touristes à qui des policiers ont essayé d’extorquer de l’argent en prétextant un défaut d’allumage des feux. Si cela arrive, négocier l’amende à la baisse.
Au Cap, nous avions eu, avant de partir des témoignages similaires. Le conseil était de ne prendre qu’une faible somme d’argent en liquide dans son portefeuille et cacher le reste dans le coffre. En cas de racket, on donne tout ce qui est dans le portefeuille.
On nous avait aussi bien conseillé de ne pas s’arrêter, même si une personne semble en difficulté sur la route pour éviter les guet-apens.
Fort heureusement, nous n’avons pas eu à mettre tout cela en pratique. Nous avons par contre vu que même un lacet laissé visible dans une voiture au Cap pouvait mener à une vitre brisée.
Dans la vie de tous les jours
Pendant le séjour, il y a quelques choses à savoir faire.
Se lever tôt
Oui, car les animaux sont actifs tôt le matin et en fin de journée. Le lever à 5h est donc la norme. Ce n’est qu’un mauvais moment à passer vite oublié.
De plus, en attendant les activités de fin d’après-midi, on peut tranquillement se reposer après déjeuner. Et l’on se couche de toute façon très tôt puisque la nuit tombe très tôt.
Vivre sans internet
Ou presque sans internet.
Merci à Free de couvrir l’Afrique du Sud ! Mais en Namibie, Botswana, Zimbabwe et Mozambique, il faudra s’habituer à n’avoir du wifi qu’à l’hotel. Et encore, dans certains cas il y avait une limite de 100 Mo par jour.
A Vingerklip, sans rentrer dans les détails, la configuration du routeur wifi était mal faite et l’on n’avait pas de réseau du tout la plupart du temps. Malheureusement c’était aussi l’étape où il n’y avait pas grand chose à faire. Un mauvais cocktail…
Mais sinon, nous n’étions de toute façon pas là pour surfer et cela a été très supportable, même pour les jeunes (sauf à Vingerklip). C’était même un atout au Rra Dinare de se sentir coupé du monde.
Oser manger de l’impala, du koudou, de l’autruche, du springbok, etc.
Etonnamment, les enfants n’ont pas du tout rechigné. Et avec raison car ces viandes sont succulentes.
Nous nous sommes juste dégonflés devant une salade au crocodile où l’on a choisi le poulet à la place. Et on regrette de ne pas avoir goûté finalement.
S’orienter, se brancher, etc.
Free offre de la data en Afrique du Sud, nous avons donc pu utiliser Maps ou Waze.
Pour la Namibie, pas de data, donc pas de GPS connecté. Nous avons donc téléchargé des GPS offline avec les cartes qui vont bien. Il y en a plusieurs gratuits sur le marché et la sauvegarde locale de Google Maps marche aussi très bien. Dans les faits, il y a si peu de routes en Namibie qu’on n’a pas vraiment l’occasion de se perdre. Ca n’a donc pas été si utile que ça, sauf pour savoir grosso-modo où l’on était sur le trajet et un peu dans les villes comme Swakopmund.
Côté prises électriques, il faut de tout !
Un format pour l’Afrique du Sud et la Namibie, un autre pour le Zimbabwe, le Botswana et Dubai, et un dernier pour le Mozambique (format européen là). Certains lodges proposent des adaptateurs, mais c’était toujours pratique d’en avoir.
Mettre le paquet
C’est un peu « gonflé » de conseiller cela. Nous sommes conscients d’être très privilégiés d’avoir pu faire un tel voyage. C’est ce qu’on appelle le « voyage d’une vie« .
Mais une fois que l’on a cassé sa tirelire et que l’on est sur place, autant en profiter à fond.
Ainsi, nous avions longtemps hésité à faire l’excursion en ballon car ça coûte vraiment très cher. On a sauté le pas et ce fut un des grands moments du séjour.
Idem pour le vol en hélicoptère au-dessus des chutes Victoria.
Et le camp Rra Dinare n’est pas donné, mais quelle expérience ! Ce fut les meilleurs jours du séjour et de loin.
Cela faisait 30 ans que nous voulions faire un tel voyage et attendions de pouvoir le faire dans de très bonnes conditions. Nous n’avons pas regretté.
Avec le recul, il est certainement possible de choisir des lodges moins luxueux. Nous ne sommes d’ailleurs pas habitués à ce niveau de prestations. Mais la Namibie et surtout le Botswana sont des destinations haut de gamme, donc pas certain que ce soit facile finalement.
Nos adresses
Pour retrouver les adresses de nos hôtels, lodges, camps, activités, restaurants, etc. C’est ici !
Le problème ?
C’est qu’après un tel voyage, les prochains risquent de paraître fades… 😉